Diplomatie occidentale

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Travaux1.jpg


La diplomatie occidentale a pour but d'éviter des conflits, invasions ou d'agir pour faire régner les droits de l'homme et du citoyen. Toute la difficulté de cette action est qu'elle doit se réaliser sans la moindre violence. Ce procédé s'étant largement répandu dans le monde, la diplomatie occidentale consiste à marquer sa forte désapprobation face à un acte malveillant, par le biais de la condamnation d'un acte.


CONDAMNER UN ACTE

Condamner un acte est une action très dure utilisée principalement par des organisations internationales telles que l'ONU, mais aussi en politique lors de joutes assembléennes. Condamner, c'est montrer à la face du monde que le mal ne gagnera pas. La condamnation se décline ainsi en 3 niveaux :

1.la condamnation solennelle : l'organisation fait savoir qu'elle n'est pas contente, et qu'elle aimerait bien que le méchant dictateur fasse un peu moins de dictature, si éventuellement ceci ne le dérange pas trop.

2.la condamnation sévère ; l'organisation n'est pas contente, mais alors pas contente du tout. la dictature ca va, mais trop de dictature, bonjour les dégâts.

3.la condamnation totale : l'organisation est au bord de l'ulcère, la tension atteint son paroxysme. Si le dictateur ne stoppe pas immédiatement ses noirs desseins, eh ben... Enfin qu'il arrête, on ne voudrait pas en arriver là.


QUAND CONDAMNER UN ACTE ?

Généralement, à l'échelle mondiale, lorsqu'un pays génocide une partie de sa population ou fait quelques essais nucléaires un peu trop près de son voisin. Les attentats sont également particulièrement condamnables. Mais on peut également condamner un acte à l'échelle locale, ciblant un discours ou un projet de loi.


CONSÉQUENCES DE LA CONDAMNATION D UN ACTE.

Dans 99 % des cas, la condamnation n'a aucune conséquence, dépend si le condamné a de l'humour ou simplement s'il s'en contrefout. Dans 1 % des cas, le vilain chef d'État le prend mal et stoppe tous les échanges commerciaux avec les pays inquisiteurs.


COMMENT CONDAMNER SANS COMPROMETTRE DES ÉCHANGES COMMERCIAUX ?

Pour montrer sa désapprobation sans faire flancher son économie, certains membres de l'ONU ont inventé la réserve. Émettre une réserve, c'est montrer que l'on est d'accord sur le principe de condamnation, mais bon, c'est pas bien grave dans le fond, hein, et puis on est qui nous d'abord ? Allons ne nous emportons pas, mais c'est quand même dommage de liquider ses dissidents politiques, après on s'ennuie, hein ! Enfin même si ce n'est pas du joli-joli, restons tout de même amis ! Autant dire qu'émettre des réserves sur une condamnation ayant à la base 99% de chances de ne pas aboutir freine légèrement le processus. Certains pays se sont ainsi spécialisés dans la réserve, interrompant chaque décision en aboyant à tue-tête leur point de vue : les réservoirs dogs.


CONCERTS DE CONDAMNATION

Face à un évènement majeur et souvent dramatique, chaque parti d'un pays se lance dans le désormais célèbre 'concert de condamnation'. le but du jeu est de se lancer dans la plus belle condamnation, la plus touchante emportant immanquablement avec elle la sympathie du public. Certains concerts d'anthologies se sont ainsi déroulés dans un rythme effréné, où chaque condamnation très ferme faisait immédiatement place à une condamnation extrêmement solennelle. En 1995, après avoir remporté trois concours de condamnation d'affilée, Jacques Chirac réunit enfin toutes les conditions et devint président de la république. Il est à noter l'existence de Systèmes amplificateurs de condamnation. Le système français le plus connu et le plus performant est sans nul doute TF1, amplifiant toute condamnation émanant de sa droite et atténuant en même temps toute solennité arrivant de sa gauche. Puce amplificatrice de type TF1.

LA CONDAMNATION POUR LES NULS

La bible de toute organisation internationale. Un de nos indicateurs nous a permis de nous procurer l'exemplaire Français que Jacques Chirac a transmis à Nicolas Sarkosy en quittant l'Élysée. Même si chaque nation possède son propre précis de condamnation, le socle reste fondamentalement le même.