Zhandicapés

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Nom pluriel exclusivement masculin.

Terme médical désignant les individus manifestant une impossibilité pathologique à ne pas faire de liaison devant un h aspiré. Personnes atteintes de « Zhachopathie linguale » aussi appelée « connerie humaine ».

Synonymes : « malades du Zhache », « gros cons ».


Difficultés sémantiques Zé lexicales

Par un phénomène de contamination linguistique encore mal compris, les malades Zhandicapés désignent sous ce même vocable les personnes en mesure de comprendre la différence entre un h aspiré et un h muet. Cette capacité rare oblige les premiers à recourir à une intense force de translation vectorielle unidirectionnelle à l'encontre des seconds, soit en les clouant sur des fauteuils, soit en leur infligeant une méthode de traitement du scalp par induction d'électricité prise directement sur le secteur.

Un ducon (ou Zhandicapé) infligeant sa légendaire connerie à un handicapé

La Convention de Genève interdisant de nourrir les trolls, il fut décidé qu'à des fins de vengeance, les suppliciés auraient désormais le devoir sacré d'appeler leurs bourreaux « ducon ». Toutefois, la HALDE jugea les malades du Zhache discriminés par cette dénomination injurieuse. La SPA décida donc que l'on utiliserait la dénomination « handicapés » pour désigner ceux qui doivent se farcir la connerie internationale et « Zhandicapés » ceux qui la génèrent.

Quant à ceux qui n'appartiennent à aucune des deux catégories, on se contente de les appeler sobrement « les moldus » (de l'ancien français "Moldaves", c.à d. ceux qui mettent le chocolat dans le papier d'alu).

Homonymie (ceci n'est pas une pratique sexuelle honteuse)

Il ne faut pas confondre « les Zhandicapés » et les primates bipèdes vertébrés affligés d'un violent zozotement à qui l'on applique un procédé afflictif consistant à les désoxyder : les « Zens décapés ». Ce procédé, dont l'application est strictement réservée aux auteurs de jeux de mots à fort potentiel laxatif, ne s'applique en aucun cas aux Zhandicapés.

Cause du Zhandicap

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La cause sous-jacente à la maladie du Zhache est mal connue. Selon les zoobiologistes, elle pourrait être le résultat d'une buccomyalgie (mal à la bouche) causée par une neuroarthose céphalo-hémirectale spontanée (rupture inopinée des nerfs et des artères reliant la moitié du cul au cerveau).

De leur côté, les dépositaires de la psychologie traumatopédo-rectophile (amateurs de coups de pieds au cul) préfèrent l'explication endogène : « Les Zhandicapés ont seulement besoin d'explorer leur Sur-moi grâce à cent-cinquante quelques séances d'enculage de mouches de psychothérapie à 100€ de l'heure à un tarif raisonnable ! Ils découvriront ainsi que leur mère les a délibérément privés de hasch durant leur adolescence à des fins inconscientes de castration oedipienne. »

Évolution

Le Zhandicap est une maladie mortelle pour l'entourage. Chez le patient, elle entraîne progressivement la multiplication de troubles comorbides tels que la céphaloplégie (paralysie du cerveau), le trouble obsessionnel testiculo-oculaire (propension compulsive à se coller la couille dans l'œil) ou la salpingo-auriculomégalie (accroissement anormal de la trompe et des oreilles).

Comment distinguer un Zhandicapé d'un handicapé ?

Les Zhandicapés s'appellent (presque) tous Stephen. Ils se divisent en trois grandes catégories reflétant le nivellement des conneries qu'ils peuvent créer en société :

Niveau 1 (provoque l'hilarité) : le Stephen King

Surnommé « Ça », il a notamment écrit la biographie des Bogdanov dont le premier tome s'intitule « Dead Zone » et le second « Le Fléau » (René Barjavel s'y essaya également avec le remarquable « Ravage »). Zhandicapé notoire du bulbe céphalo-cranial, le Stephen King semble s'entêter à croire que l'on ne trouve dans le Maine que des choses louches (étonnamment, il semble tout ignorer de la cuillère, bien plus pratique pour manger la soupe).

Niveau 2 (constitue une menace pour la stabilité de l'Univers et pour lui-même) : le Stephen Hawking

Encore une victime de la connerie humaine...

Le Stephen Hawking est le découvreur du désormais célèbre trou noir Bogdanov qui, selon la Désencyclopédia Trofuméduhakis est « un corps émettant un champ irrationnel si intense qu'il empêche toute forme d'idée intelligente de s'en échapper ». Cette découverte constituant le fondement de la théorie de la relativité de Gutenberg, la physique quantique moderne fut presque complètement annihilée le 23 septembre 2011, lorsque l'on découvrit que la vitesse de propagation de la connerie humaine pouvait dépasser celle de la lumière.

Sous le choc, le brillant mathématicien en laissa tomber un œil qui roula sur le clavier de son ordinateur vocal. L'engin se hâta de transcrire d'une voix métallique : « grblmblpfftrm Zhblfgngngbl ?! ». Chacun s'accorda sur le fait que, la grossièreté du propos mise à part et toutes choses étant égales par ailleurs, la liaison entre les deux mots n'en était pas moins parfaitement inappropriée. On conclut que le génie handicapé était devenu un Zhandicapé et il reçut le nom de Stephen (en vrai, il s'appelait Marcel).

Cet exemple nous permet de dégager la première loi fondamentale du Zhandicap : « Tout brillant scientifique au repos, entièrement entouré par une connerie humaine de très forte gravité, et sachant faire la différence entre le h aspiré et le h muet, subit de la part des cons une force verticale dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de son cerveau ; cette force est appelée Poussée de violence. »

Niveau 3 (à éliminer d'urgence) : le Stephen Harper

Regardez comme il a l'air gentil ! Par contre, le Stephen Harper, à côté, a l'air d'un vrai psychopathe.

Le Stephen Harper serait à l'origine de tous les autres Stephen. Vivant toujours à l'état sauvage, il est si hostile qu'aucun entomologiste n'a vraiment réussi à le cerner. Qualifié par certains de mythologique, par d'autres de canard pathétique, les connaissances le concernant restent lacunaires.

On dit que le Stephen Harper aime à se prendre pour le Premier Ministre d'un pays nommé Canada (situé, d'après les gynécologues, entre la 13ème lune visible de Jupiter et le 42ème espace intercostal). Le niveau de connerie de ce Stephen de niveau 3 consiste en un foutage de gueule international chronique, affection qui touche le neurone arrière-gauche, 2ème en partant de la droite, juste à la sortie de l'intestin grêle.

Dans un souci d'humanité, la WWF décida d'envoyer un médecin japonais rompu à la traque d'espèces dangereuses en milieu hostile, qui mit la main sur l'animal au terme de semaines de pistage. Ayant constaté son impuissance à le traiter, le proctologue de Kyoto tenta néanmoins de lui envoyer la facture, mais il semble que pour une fois, ce soit lui qui l'ait eu dans le canal rectal.

Un ours polaire inquiet pour le canal rectal du proctologue de Kyoto.

Alors, comment traiter les Zhandicapés ?

Sur le long terme, une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire : en première intention, une céphaloplastie (réfection complète de la tête), mais pour un effet permanent, il conviendra de se tourner vers une céphalectomie (ablation de l'appendice crânial).

Le traumatisme génuflexo-testiculaire : ce Zhandicapé a enfin reçu le traitement qu'il méritait

Au quotidien, on peut se contenter de leur administrer un fort traumatisme génuflexo-testiculaire. Les dernières recherches en matière de biotechnologies ont en effet laissé apparaître que ce remède constituait le seul moyen de les priver provisoirement ou définitivement de l'usage de leur capacité verbale. A noter que l'administration de ce traitement peut parfois provoquer une akinésie temporaire (difficulté passagère à effectuer des mouvements) immédiatement suivie d'une logorrhée injurio-faciale, effets secondaires facilement contrés par l'administration d'une seconde dose du traitement.

Pour les cas les plus sévères, l'ordre des médecins recommande de ne surtout pas laisser le malade souffrir. L'administration d'une troisième dose beaucoup plus forte peut se révéler nécessaire dans les cas suivants : persistance de la logorrhée injurio-faciale, augmentation significative du niveau sonore verbal, apparition d'une érection médio-digitale. L'administration d'une forte dose n'est cependant pas exempte d'effets secondaires mineurs : irritation génitale, excrétion d'acide abdomino-stomachal, mort subite.

Les médecins préconisent, par ailleurs, de ne pas hésiter à renouveler le traitement de façon régulière et répétée, même si cela n'est pas nécessaire.


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