Élève

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« Moi aussi j'ai été élève, la preuve j'ai une p'tite bite. »
~ Sacha Guitry à propos de ses jeunes années

« lékol sa ser a ri1 jdemanderai 2 larjan 2 poch a papa é maman mdr lol ^^ »

~ Kevin à propos de l'école


Personne que l'on force à écouter des choses qui ne l'intéressent généralement pas et qu'il est de toute façon incapable de comprendre. Les élèves sont une sous-espèce parasite de l'espèce humaine, mais qui est tolérée parce qu'elle donne du travail à d'autres sous-espèces plus utiles comme les professeurs et surtout les dermatologues.

Un élève en pleine fleur de l'âge (issu de La bonne cuisine de Mémé)

Généralités

L'élève est la plupart du temps un enfant qui aimerait jouer à l'ordinateur, la Playstation ou toute occupation ne demandant pas une activité neuronale trop intense (1 µJ par heure est généralement le maximum observé, des pointes à 2 µJ pouvant toutefois être rencontrées lors d'activité comme la branlette, seule activité physique réellement pratiquée par de nombreux élèves).

L'élève peut aussi être plus âgé, comme par exemple quand il a été assez con pour arriver à redoubler une (ou plusieurs) classe (s), situation exceptionnelle grâce aux règles financières en vigueur dans l'Éducation nationale.

Là, aligné d'un bout à l'autre de la classe, il (comment ça, "il" peut être aligné avec lui-même ? ? c'est surement un élève qui a écrit ça) apprend des choses qui non seulement il ne peut pas comprendre, mais qui plus est ne lui serviront pas, comme par exemple, en Chimie, le rôle du savon ou, en Economie, le taux annuel moyen de renouvellement de la basket puante.

L'enfant a en général été condamné à au moins 10 ans (en France) sans sursis, voire plus si il fait partie de la catégorie des cons sus-nommés.

Exceptions

Certains élèves aiment ce traitement. Souvent, c'est un résultat du syndrome de Stockholm.

Caracteristiques

Classification des élèves

Plusieurs catégories d'élèves peuvent être mises en évidence à travers l'étude de leurs caractères communs.

  1. la dinde : catégorie très répandue, vit généralement en groupe, d'où l'expression passée maintenant dans le langage courant une brochette de dindes. Son nom viendrait de son aptitude à glousser bruyamment au lieu de parler. Plusieurs auteurs ont proposé des appellations alternatives comme la connasse, la pétasse, la poufiasse, le gros jambon,... et autres termes parlants.
  2. le ptikon : catégorie elle-aussi extrêmement répandue. Est caractérisé par sa tronche de clafoutis, ses vannes pourries qui ne font rire que lui et par ses baskets au fumet prononcé (nous y reviendrons)
  3. le romantique de service : semble incapable de faire des phrases, personne ne l'a jamais entendu. De nombreuses spéculations planent autour de sa personne, comme par exemple ouais, c't'un orphelin abandonné par sa mère à sa naissance, trop la haine quoi, société pourrie j'te hais trop la mort ou t'vois il a du avoir plein de problèmes dans sa vie, t'vois, j'le comprends trop j'm'sens trop proche de lui t'vois la vie c'est trop pas de la balle, . En fait, il est trop coincé de chez sa race et est incapable de s'exprimer en public, mais ça fait mieux sur son CV de laisser planer ces rumeurs.
  4. le geek : très intéressé par les nouvelles technologies, se considère comme un hackeur de la mort parce qu'il sait accéder à la Base de Registre de Windows, utilise un vocabulaire volontairement compliqué, attitude qui lui permet de cacher sa timidité maladive et de lui éviter de s'impliquer dans des relations sociales normales ce dont il est en fait incapable surtout avec les meufs. Est généralement assez bon en Maths et Sciences parce que ses parents l'ont abonné à Science et Vie Junior, ce qui lui donne manifestement tout les outils nécessaires pour remettre en cause les propos de ses profs, c'est vrai p'tin, on paye des impôts, c'pas pour payer un connard à dire n'importe quoi ! (attitude qui ne dure généralement pas longtemps quand il réalise qu'il s'est trompé de chapître).
  5. le rebelle : on le reconnait à son attitude hautement provocatrice destiné à remettre en cause les fondements de la hiérarchie scolaire et de la société de manière générale (en clair, à faire chier). Pieds sur les tables, mains dans les poches, regard haineux et même parfois, il double dans la file à la cantine, p'tain la provoc' ! S'est souvent trompé d'établissement, des instruits du rectorat ayant estimé qu'il pouvait sans problème passer de la SEGPA à la Terminale S. Perd ses propriétés provocatrices (et ses chaussures et son portable aussi souvent) quand il se retrouve face à de VRAIES racailles.

Caracteristiques physiques

  • L'élève est le résultat vivant de recherches poussées en bio-ingéniérie, il constitue la seule espèce chez qui la greffe du portable ait jamais pris. La symbiose est devenue si parfaite qu'il y a péril pour la vie de l'élève si d'aventure on retirait le portable.

Des expériences en ce sens ont eu lieu, qui se sont toutes terminées par la mort sociale du sujet, après une longue agonie où ont été prononcées des paroles aussi définitives que :

« alleeeeeeeeeez, M'sieur, y a ma mère qui doit m'appeler à midi ! »

« et comment je vais faire pour appeler mon père pour qu'il vienne me chercher ? » (et les cabines connasse ?)

« mais M'sieur, j'regardais juste l'heure ! »

« allez ziva, fait pas ta pute, raboule le bilemo nah'din elmuk ! »

  • L'élève croit que sa survie passe par le mimétisme vestimentaire et comportemental. Essayer de distinguer une pouffiasse habillée comme une pute d'une pute habillée comme une pouffiasse est chose vaine. La règle est le suivi scrupuleux d'une liste très réduite de modèles de base, modèles ne laissant que peu de place à l'improvision. Par exemple :
  1. la pute, déjà citée : nombril à l'air, jupe ralat', nichons et ventre proéminents quitte à laisser déborder toute la flasquerie graisseuse dont peuvent faire preuve certains spécimens (beurk). Est généralement la première à se plaindre de l'attitude des mâles conséquence de sa tenue. (« T'vois, si j'm'habille comme ça, c'est pas qu'j'suis une allumeuse, non, t'vois, c'est qu'ça me plaît t'vois ! »)
  2. le pseudo-sportif : baggie sur les genoux, caleçon (douteux) qui dépasse, casquette, coiffure approximative, skate sous le bras et bien sur BASKETS QUI PUENT !
  • Un aspect incontournable de l'habillement de l'élève est la paire de basket (qui puent). On pense que l'élève nait et meurt avec la même paire de basket. On peut ainsi estimer l'âge d'un élève simplement en postant un cobaye au niveau des baskets :
  1. gène relative du cobaye : basket relativement neuve (portée 1 mois), élève à peine adolescent.
  2. recul vif du cobaye : basket déjà bien utilisée (environ 1 an), élève en pleine fleur (ou plutôt bouton) de l'âge.
  3. nécessité du bouche-à-bouche au cobaye : basket en vitesse de croisière (2 ans ou plus), élève bien avancé en âge.
  4. mort du cobaye dans d'atroces convulsions : basket en fin de vie (5 ans), élève en fin d'études (donc pré-ANPE)

Ces caractéristiques illustrent de façon frappante les capacités développées de jugement objectif, d'autocritique et de prise de recul de l'élève, capacités largement vantées par toutes les multinationales de l'habillement et de la chaussure de sport pour qui la liberté de (dé) penser des élèves est inaliénable..

Caractéristiques olfactives

C'est un fait acquis, l'élève pue :

  • de la gueule
  • des pieds
  • et des mains
  • de la bite / chatte
  • du cul
  • de la tête
  • alouette

Mais attention, il convient de distinguer les origines exactes de cette puanteur, celle exhalée par une dinde arrosée à l'Angel pour masquer ses odeurs de serviette hygiénique ne doit pas être confondue avec la fragrance Jus de Bouche d'Egout qui émane de la bouche du no-life (Note de fond : pizza vomie, note de cœur : hyène faisandée). La senteur Esprit d'Aisselle du cours de 10h après l'EPS parfume encore maintes salles de classe...

Diverses techniques de pointe ont été développées au cours des âges, notamment par les professeurs, pour échapper à ces relents, rendons grâce à la mémoire de ces glorieux pionniers qui ont eu le courage de tester ces techniques in vivo, citons par exemple les Journées Fenêtres Ouvertes, ou le JMMLPLPDCP (Je Me Mets Le Plus Loin Possible De Ces Pouilleux).

Un peu de vocabulaire

L'élève utilise un vocabulaire généralement destiné à ne pas être compris par les adultes. Il pense ainsi faire acte de rébellion sans trop s'engager, faut pas déconner quand même. Une grande partie de ce vocabulaire est pitoyablement pompé sur le langage de la racaille de banlieue, qui dans l'imaginaire de l'élève, est le rebelle ultime, celui qui se dresse contre les injustices de la société (voir ci-dessous). Le transfert linguistique s'opère par le visionnage d'émission de haute qualité comme le Morning Live ou la lecture de magazines à teneur philosophique comme Jeune et Conne ou Puceau Hebdo.

  • « ça me gave » (fréquence = 250 occurrences/jour) : conclue à peu près une phrase sur deux, signification très vague, sans doute du style : « mon dieu, je me suis bien trop sustenté à l'établissement de restauration rapide ! ». Interprétation : c'est peut-être à cause de ça que la grosse pouffe du troisième rang, adepte de la formule, fait du 150 en tour de taille.
  • « trop mythique ! » (156 occurrences/jour) : également très répandu, comme par exemple dans la très célèbre expression : « WAAAA kmt jté mi la brenlé à WoW, tro mytic ! » qui signifie : « Certes, cette partie restera dans les annales du club d'échecs ! »
  • « de sa race » : utilisé pour qualifier une personne issue de la diversité. Ex. : « t'as vu sa trechon à l'autre relou, j'suis sur qu'c'est un putain de rebeu de sa race ! ».
  • « batard » : désigne une spécialité à base de farine de même section que le pain mais de même poids que la baguette. Ex. : « 'tin j'ai trop envie d'me l'faire, c'batard ! » qui signifie : « Je dégusterai bien une spécialité à base de farine de même section que le pain mais de même poids que la baguette ! »
  • « enculé (e) » (3x10⁹ occurrences/jour) : terme recouvrant une gamme de notion très étendue, dont le panel s'étale de pote pour la vie à ennemi mortel. Ex. : « Kevin, s'pèce d'enculé, où k't'était ? Y'a c't'enculé d'prof qui t'as marqué absent, l'batard ! »

Ambitions de l'élève

L'élève est généralement prompt à se dresser contre toutes les injustices intolérables qui parsèment la vie, comme par exemple :

  • le fait que l'on serve plus souvent des légumes verts que des frites au restaurant scolaire.
  • n'avoir son argent de poche mensuel que tous les mois
  • ne pas avoir le droit de fumer ni de boire en cours
  • devoir travailler en classe
  • faire preuve (parfois) d'intelligence

Voici un tableau qui résume les aspirations des élèves et leur avenir effectif dans le futur :

Tiré de Les étoiles et vous en 2009 d'Elizabeth Teissier, Editions Pipo 2008
Ambition Futur réel qui va arriver
Chanteuse SDF dans le métro
Comédien théâtre/cinéma Intermittent du spectacle (goûter d'anniversaire, banquet du 3ème âge, enterrements,...)
Sportif de haut-niveau balai-brosse dans les chiottes à Décathlon
Chercheur cobaye à l'Institut du Foie-Gras
trader de la mort que comment j'vais m'gaver de la thune interdit bancaire à la Société Générale
Avocat banane
Ouvrier chez Peugeot chômeur
Cadre chez France Telecom suicidé
Enseignant Hahahaha !

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