Blaireau

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Anatomie d'un Blaireau Commun Meles(Meles) meles

Le nom vernaculaire blaireau est populairement employé pour désigner ce petit animal commun de nos salles de bains mais il sert également à désigner la famille entière des Melidés représentée par plusieurs dizaines d'espèces. La population française de blaireau est essentiellement représentée par le blaireau commun et le blaireau nain à poil dur, plus rare.

Tous les blaireaux sont dotés d'un exosquelette constitué de diverses matières en fonction des espèces. Très souvent en bois (genre Meles), certaines sont pourvues d'exosquelette en métal (genre Metablairomeles), en ivoire (genre Pseudomeles) ou encore en pierre polie (genre Pierropsides). Ils se déplacent de la même manière qu'un escargot, en rampant sur leur pied unique, ce qui a longtemps induit en erreur la communauté scientifique qui a classée l'animal dans la classe des gastéropodes jusqu'en 1835, date à laquelle le grand Charles Darwin découvrit qu'il s'agissait en fait d'un mammifère métathérien marsupial.

L'espèce dont les populations sont les plus nombreuses est le blaireau commun Meles (Meles) meles, aisément reconnaissable à son exosquelette en chêne vernis et ses fanons couleur crème. Cette espèce se rencontre dans presque toutes les salles de bains européennes, et ce, même au-delà du cercle polaire arctique.

Blaireau nain à poil dur Meles (Nanomeles) nanus pilus

D'un naturel peu craintif, très facilement apprivoisable, c'est un animal docile qui affectionne particulièrement la présence de l'homme, qui lui est indispensable pour se nourrir. Il n'est pas rare de voir se nouer une amitié indéfectible entre un homme et son blaireau.

De cette symbiose animale, l'homme se satisfait depuis la nuit des temps, mais l'apparition récente des crèmes dépilatoires et autres bandes de cire compromet sérieusement l'avenir du blaireau. En effet, depuis son apparition, les populations de blaireau ont tendance à diminuer, parfois dramatiquement en certains endroits.

Alimentation

La docilité du blaireau fait qu'il est très facile et sans danger de le nourrir, même pour un enfant

Se nourrissant exclusivement de mousse à raser, le blaireau utilise ses poils, appelés fanons, pour filtrer la mousse et la conduire jusqu'à son orifice buccal. La mousse s'accumule alors dans le jabot et passe lorsque celui-ci est plein dans le gésier. La mousse y est pré-digérée pour finir le processus de digestion dans l'estomac. Le blaireau s'hydrate de la même manière, en conduisant l'eau filtrée par ses fanons jusqu'à son orifice buccal.

Afin de garder son blaireau en bonne santé, il est nécessaire de lui fournir une alimentation équilibrée, en employant une mousse de qualité, de préférence pour peaux sensibles, hydratante et hypoallergénique. Un blaireau sous-alimenté ou nourrit quotidiennement avec de la mousse à raser premier prix type Lidl ou Aldi perdra très vite tous ses poils et, dans l'impossibilité de se nourrir, finira par mourir.

Habitat

Habitat typique affectionné par les blaireaux : évier, baignoire et joli tapis

Les diverses espèces de la famille des blaireaux affectionnent particulièrement les salles de bains privées, au calme, avec peu de passage. Mais il arrive parfois de croiser des individus dans des locaux sanitaires communs (douches de camping, douches du Formule 1 de Saint-Ouen, toilettes de station service d'autoroute, toilettes du McDonald qui est près de chez vous, chiottes à la turc du boui-boui à saucisses de la plage de Palavas l'été dernier, etc). Avec ou sans baignoire, avec ou sans cabine de douche, avec ou sans toilettes, peu importe mais la salle de bain choisie par le blaireau qui s'y installe est généralement propre, bien aérée, carrelée, bien agencée et pas trop exiguë. Une petite fenêtre constitue très souvent un plus décisif dans le choix arrêté par le blaireau sur sa salle de bain.

Aire de répartition géographique

Présent sur tous les continents, exception faite du Groenland et de l'Antarctique, les différentes espèces de blaireau affectionnent tous les types de milieux et tous les types de climats. Ils pullulent là où les salles de bains sont les plus nombreuses. Cela est clairement visible sur les documents 1 et 2 présentés ci-dessous, datés de 2009 et tirés d'un rapport de l'Institut International Jacques Chirac pour la Conservation du Blaireau.

Lorsque nous regardons attentivement ces documents, nous constatons que la densité des blaireaux au Km² est sensiblement la même que celle des salles de bain.


Document 1

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Document 2

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Reproduction et mode de vie

Suites aux plaintes répétées de l'Association Catholique des Mères de France, la séquence reproduction des blaireaux à été volontairement floutée. Vous pouvez tout de même distinguer ici le mâle de la femelle.

Les espèces du genre Exoblaireau peuvent atteindre l'âge vénérable de 200 ans, en particulier si leur exosquelette est en métal inoxydable ou en pierre polie. Il est d'ailleurs très commun qu'un blaireau survive à son propriétaire humain[1].

L'arrivée du printemps marque le début de la période de reproduction des blaireaux. Après une parade nuptiale qui peut durer jusqu'à plusieurs mois, l'accouplement peut (enfin[2]) avoir lieu. La femelle fécondée pond de 2 à 4 œufs couvés pendant 4 semaines par le mâle, qui cesse alors de s'alimenter. Une fois sortie de l'œuf, les petits allaiteront leur mère, caractéristique des monotrèmes, jusqu'à leur 18e année, moment du sevrage.

Après que les œufs ont éclos, le mâle quitte définitivement le nid pour passer le reste de l'année seul, jusqu'au prochain accouplement alors que les femelles se réunissent généralement en groupe en dehors de cette période.

Éthologie

Peu craintif, docile, joueur, fidèle, présentant une affection particulière pour l'homme, le blaireau est, comme nous l'avons vu plus haut, un animal très facilement apprivoisable lorsqu'il se sent en confiance, car le blaireau reste très méfiant devant l'inconnu. Il est en effet impossible d'approcher un blaireau qui ne vous connaît pas depuis plusieurs mois, celui-ci préférant toujours la fuite plutôt que la confrontation devant une situation potentiellement dangereuse[3].

Le blaireau dans la culture populaire

Double piège à blaireau ouzbek

Partageant la vie de l'homme depuis qu'il se rase, le blaireau a longtemps été pour ce dernier un compagnon fidèle et fort utile. En effet, nous retrouvons trace de la symbiose homme-blaireau à l'époque sumérienne grâce à la découverte de tablettes d'argile gravées représentant un homme et son blaireau. Cette découverte faite par le professeur Ravel dans les années 30 est désormais mondialement connue sous le nom de Blaireau de Ravel.

La chasse au blaireau nécessite une tenue de camouflage adaptée à la nature du terrain

L'avènement des produits dépilatoires dans les années 90 marque un tournant dans cette relation, le blaireau devenant alors obsolète, voir pour certains, suranné. Une nouvelle activité voit alors le jour : la chasse au blaireau. Chaque année un peu plus, des clubs de chasse au blaireau ouvrent de part le monde. D'animal sympathique et fort utile, le blaireau passe alors au rang de gibier comme un autre. Le blaireau reste néanmoins un animal difficile à chasser, sa méfiance naturelle le rendant souvent insaisissable par un inconnu. Le piège ouzbek et la chasse à l'affût sont les techniques employées les plus efficaces.

Le blaireau représente depuis un intérêt économique certain, les parties anatomiques de l'animal servant désormais à la confection de nombreux objets, et il n'est pas rare de voir du blaireau sur les étals des bouchers ou au menu des restaurants. Les organes internes peuvent êtres consommés en ragoût ou en fricassée, et l'on se sert de l'exosquelette pour la fabrication des manches de tampons encreurs, des fanons pour la réalisation de moustaches postiches.

Références

  1. Il arrive parfois que, quelque temps après le décès de son propriétaire, un blaireau se laisse lui aussi emporter par le chagrin représenté par la perte de ce dernier
  2. Ben oui, c'est quand même la partie la plus intéressante !
  3. Malgré son pied unique, le blaireau se déplace à une vitesse relativement élevée, de l'ordre de 30 km/h, soit la course d'un homme, ce qui surprend toujours d'éventuels prédateurs.


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