Flatulences électriques

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Le poster officiel du groupe

Dans la vie, il y a deux types de groupes de rock. Il y a ceux qui prétendent faire du rock mais qui passent à la radio, sur RCF Anjou par exemple, preuve indéniable qu'en réalité ce n'est pas du rock. Et puis il y a les groupes de rock, les vrais, ceux que t'ose même pas prononcer le nom devant ta mère tellement c'est rock, comme par exemple Vaginale purulence. Mais les maîtres, l'ultime groupe de rock qui choque les morts et qui renverse ta grand-mère, c'est Flatulences électriques. Et cet article leur est consacré. Les gars, on vous adore.

Les origines du groupe

À la base, c'est Nicolas, sans conteste le leader, qui s'intéresse à la cuisine Pourrikistanaise et à Terrence et Phillip de South Park. Originaire de Sablé-sur-Sarthe et vivant toujours là-bas, il rencontre en 1994 François, lors de la fête du boudin de Saint-Rémi-la-Vérolle. La légende dit qu'ils auraient même improvisé ce qui deviendra leur premier tube qui les propulsera plus tard dans les décombre du Rock underground, "Casse toi pauv' con". Certains villageois choqués encore par cette prestation confirment cette information, et quelques vidéos amateures semblent effectivement montrer le leader Nicolas au milieu d'une fête du boudin marmonnant ces paroles mythiques. Aucune des videos n'a cependant été authentifiée.

Les deux pionniers du groupe vont décider de se revoir régulièrement pour mettre au point leur répertoire de chansons toujours plus violentes et rebelles. Et c'est finalement en 1995 qu'ils rencontrent Jean-Louis a la fête de l'andouillette et du vin de pays d'Oc, qui va supplier les fondateurs de l'intégrer dans le groupe, sentant un gros potentiel. Le groupe est directement enfoncé vers les scènes underground grâce au rejet violent du public. Chaque nouvelle chanson est un échec cuisant et place le groupe petit à petit au rang de leader du Down-Rock.

Discographie/Bibliographie

C'est en 1996 que le groupe, alors constitué de trois membres, sort son premier disque. On ne peut pas vraiment parler d'album, ni de single, ni même de best-of, mais c'est un disque. Ce premier disque "Pouvoir de chat! Pourboir de rat!" n'est pas un succès, et concentre une musique disonnante sans innovation, et des paroles répétées qui sonnent creuses. C'est tout de même grâce à cet album que le groupe pose sa marque et lance un style nouveau: L'Underground Metal Posh, mélange acide de discours musclées, d'ironie burlesque, et de vulgarités gratuites.

Le groupe va connaitre un premier succès sommaire auprès de la presse lorsque des journalistes découvrent que le leader Nicolas couche avec la femme de Jacques Martin. La chanson "L'école des fans du sexe" prend alors une autre dimension, et le leader Nicolas se voit très vite admiré par des personnes rebelles comme Thierry Ardisson et Claire Chazal.

La pochette d'album la plus connue sur laquelle Nicolas n'hésite pas à porter un chapeau de femme

Puis vient le deuxième album, le plus connu, "Cité Karcher! Quitté sa chère!". Cet album dénonce tellement que même le groupe NTM décide de se séparer. D'un point de vue Marketing, le groupe est parfaitement rodé puisque l'album sort dans un climat politique tendu où l'insécurité est au cœur des discussions politiques et Jean-Marie Le Pen devient crédible. Et puis c'est aussi lors de la sortie cet album que le leader Nicolas se sépare de la femme de Jacques Martin sans aucune discrétion. Ainsi, le nom de l'album marque les esprits efficacement et certaines personnes l'achètent sans même savoir pourquoi.

Le groupe connait alors un court instant de reconnaissance et possède alors un petit groupe de fans. Parmis eux, une droguée collectionnant des moulages en plâtre des sexes des stars du rock se rapproche du leader Nicolas dont le charme est décidément irrésistible. Cette droguée, a d'ailleurs elle aussi sorti quelques disques peu remarqués jusqu'à sa relation avec Nicolas de Flatulences électriques. En 2007, le couple s'affiche publiquement dans des endroits comme Disneyland Paris, la nouvelle amie de Nicolas s'investioe beaucoup dans la promotion du groupe et fait souvent l'éloge dans la presse de son petit ami. Ils se marient fin 2007 en présence notemment du grand producteur de rap Mosey.

Mais la lune de miel ne dure pas, le groupe sort un nouveau disque en 2008, en duo avec Carla, la femme de Nicolas. Ce disque, "Comme si de rien n'était" tombe dans les profondeurs du gnan-gnan et se prend une sacré claque. Les critiques s'en donne a cœur joie dénonçant un album de fille pré-pubère en manque de vitamines. Le groupe accuse le coup et sombre rapidement dans l'alcool, surtout Jean-Louis dont le look se dégrade d'année en année, marqué par les cuites au mauvais whisky et le manque d'hygiène.

La femme du leader Nicolas se drogue et joue de la guitare accroupie

Le groupe comprend que, tel un bateau de pirate, ils sont en train de se faire détruire de l'intérieur par une femme. Très vite, Nicolas reprend les manettes et presse le groupe de sortir un nouvel album. C'est donc en 2009 que sort le très célèbre "Per-per-per-tchu-tchu-tché", un violent retour aux sources, dans lequel les paroles crues appuient un chaos rythmique sans précédent. Encore une fois, on ne peut pas dire que la musique est bonne, mais il faut reconnaitre que le groupe grave à jamais les bases de l'Underground Metal Posh.

En 2010, le groupe prend un nouveau virage et radicalise son discours sous l'influence de deux de leurs amis, Brice et Eric (dont l'arrière-arrière-grand-père serait l'oncle au troisième degré du trisaïeul de Luc Besson [réf. nécessaire]). Ils jouent entre autre les chansons ambigues "Mets les voiles" et "Tous les chemins mènent aux Roms". Bien qu'on puisse penser qu'il s'agit d'une opération marketing, ils se font refuser des concerts au Luxembourg et en Belgique. Leur popularité est au plus bas et l'avenir du groupe est remis en question. Malgré tout, des rumeurs parlent de deux nouvelles chansons de Nicolas qui pourraient relancer le groupe au devant des petites scènes des caveaux, l'une dénoncerait la violence des jeunes qui cassent tout, et l'autre évoquerait la déchéance des chomeurs qui ne veulent pas travailler. Mais nous n'en savons pas plus à l'heure actuelle.

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