Forum:VBO/Dépression

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Grade : BO

Le nominé | Retaper dessus

Votes Best Of

Pour

  1. Koplande décembre 11, 2011 à 22:54 (UTC)
  2. Un inconnu qui a trouvé ça carrément ixdé
  3. J'ai trouvé ça marrant, y'a un côté dérangeant, au début on sait pas si le mec est serieux avec ses goulags, et cet humour dérengeant et subversif m'a plu. Bonne continuation l'auteur.
    merci Yoshkilloss. --Marie Irène - Une question ? décembre 26, 2011 à 19:15 (UTC)
  4. Très drôle, j'ai aimé. Je ne comprend pas le système de vote pour l'instant, mais pas besoin d'être intelligent pour trouver l'article tordant! Talk Mattsnow décembre 29, 2011 à 02:20 (UTC)
  5. Je l'aime bien cet article, il fait très RIGOLER beaucoup. Enfin ce n'est que mon humble opinion.   Ici Tolosa...    Se ma tanta avia de ròdas ne faria un cari.   janvier 9, 2012 à 08:58 (UTC)
  6. Je vote pour parce que selon les critères du BO de 2017 c'est un vrai chef d'œuvre (l'humour est cyclique) et parce qu'apparemment certains sont capables de penser que l'auteur fait du premier degré de contributeur aigri et communiste, ce qui nous amènera plein de dialogues d'anthologie sur la page de discussion. --ΠR K(discussion) janvier 16, 2012 à 16:31 (UTC)
  7. Merci à Tolosa pour m'avoir fait découvrir ce puissant article. ça faisait longtemps que je n'avais pas jubilé ainsi devant mon écran. Il mérite largement mon premier vote depuis 2 ans. Darwinner janvier 17, 2012 à 12:41 (UTC)
  8. WiiKend - Ceci était une signature janvier 17, 2012 à 16:13 (UTC)

Contre

  1. Je me rappelle que c'était marrant mais hélas c'est un peu faible pour le BO 2012 qui s'annonce déjà excellent. _ Diaboloss décembre 22, 2011 à 10:44 (UTC)
    mdrrrrr --Marie Irène - Une question ? décembre 22, 2011 à 10:45 (UTC)
  2. J'ai vraiment bien aimé...pourtant j'ai envie de voter contre pour le BO à cause de la première partie : trop vraie. C'est sûr que ce n'est pas un argument valable venant de moi, mais je n'arrive pas à expliquer ce qui me dérange. Au début je n'aurais pas cru que c'était un texte de MI, je pensais plutôt à un nouveau contributeur aigri et communiste. Ouais, donc à MI en fait. Bon...disons que ça fait un peu article de blog (même si en écrivant cet argument-ci je me dis que c'était une bonne manière de traiter un truc aussi égocentré), et que le fond du texte est trop apparent (mais là aussi, je trouve le crescendo pas inutile vu le coté blog et très subjectif). Bref, vote pas encore définitif... χλςmith ΤrismégistΞ Pendu or.png décembre 22, 2011 à 12:27 (UTC)

Blanc + commentaires

Critiques constructives

Chapô

Dépression1.jpg

La dépression est une petite maladie luxueuse que s’inventent les petits bourgeois des pays développés pour pallier l’absence de sens de leur vie matérialiste, égoïste et tournée vers leur propre nombril de gros porc capitaliste.

La dépression se caractérise chez le malade imaginaire par un repli égocentrique sur ses propres petites misères de petit malheureux alors qu’en Afrique, des enfants meurent de faim la gueule ouverte. L’état dépressif se manifeste par des geignements et des pleurs pathétiques, comédie affligeante destinée à attirer l’attention de l’entourage du simulateur, afin qu’on s’intéresse à son pauvre petit égo d’occidental gras à lard.

Un dépressif aura tendance à tout ramener à son propre ego de libéral frustré : il prétend vouloir se suicider, il prétend que son existence est vide de signification, il refuse de vendre du muguet le 1er mai parce que monsieur préfère faire la sieste bien au chaud dans son petit lit douillet d’enflure capitaliste.

Le dépressif refusera de s’alimenter parce qu’il manquera d’appétit – pendant ce temps-là en Haïti, des crève-la-dalle font commerce de galettes de terre pour essayer de se nourrir au minimum – ou bien il ne mangera que des plats tout préparés et industriels. Bien sûr, on peut être relativement certain que si un dépressif décide de s’alimenter, il ira probablement s’engraisser au Mac Donald ou au Quick, afin d’enrichir les grands patrons des multinationales par son incapacité de grosse feignasse geignarde à faire la cuisine.

De ce point de vue, le dépressif peut ressembler à l’anorexique, qui est une autre maladie de petite bourgeoise caractérisée par le luxe de se faire vomir : à deux pas du domicile d’une pétasse d’anorexique, il existe sûrement un malheureux clochard qui meurt de faim tandis que les passants vont et viennent sans lui prêter le moindre égard, et qu’autour de lui c’est Noël et que les gros porcs bourgeois s’engraissent de dinde aux marrons.

Les autres symptômes de la dépression nous montrent bien que cette pseudo-maladie totalement fantaisiste est avant tout le symptôme d’une société qui refuse le solidarisme et encourage la lutte des classes, car le dépressif aura tellement tendance à se replier sur lui qu’il en oubliera de cotiser au syndicat ou d’aller travailler à l’usine. Le dépressif prétextera souvent une insomnie, ce qui est normal : quand on est trop paresseux pour travailler, on est pas fatigué ! C’est logique.