John Petrucci

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John Petrucci lors de sa collaboration avec le représentant français de la marque Banania.
« Que fait John Petru aux toilettes? »
~ Jean Valjean à propos des mauvaises blagues dont il est maintenant devenu expert

La jeunesse

La légende voudrait que son père lui ait offert une guitare pour ses cinq ans. Ses parent furent très surpris de voir le jeune John s'échiner à souffler dans sa guitare, aussi lui achetèrent-ils un saxophone l'année suivante. Et c'est à partir de cet instant qu'il commença à jouer de la guitare sur son saxophone. Bien évidemment aucun son ne sort, mais ses parents peuvent apprécier sa technique aussi l'inscrivent-ils à la fameuse École de Musique pour Types qui se Trompent d'Instrument où il sort troisième de sa promotion à l'âge de dix-sept ans. Il cide alors de se laisser pousser les cheveux et la barbe et de rejoindre ses frères hippies sur les routes pour faire du saxo-gratte autour d'un feu de camp.

Les années hippies

Armé de son saxophone, de ses cheveux longs, sales et emmêlés, de sa barbe à faire fuir un car de portugais et d'une espèce d'horrible poncho miteux sur le dos, il fait la connaissance dans un relais routier d'un gros biker qui lui paya une bière et une tarte à la myrtille tout en lui demandant pourquoi il n'essayait pas de jouer de la guitare sur une guitare. John fut ébloui par cette ie et il devient copain comme cochon avec le biker qui lui dit s'appeler Mike Portnoy. Une grande histoire était née. Le hippie et le biker hantèrent les routes sur la grosse Harley de Portnoy et se mirent en tête de fonder un groupe, Mike jouant régulièrement de la basse et de la batterie (sur sa Harley bien sur) à ses heures perdues. C'est alors qu'ils pénétrèrent dans un Burger King qu'ils rencontrèrent celui qui allait devenir leur bassiste : John Myung. Celui-ci était en train de sauter sur place, debout sur une gazinière de la cuisine en jouant de la basse. Comme il portait le même prénom que Petrucci, ce dernier fut conquis et insista auprès de Portnoy pour le faire rentrer dans leur groupe.

Hippie! Hippie! Vilain hippie! Caca! Pas propre! Cracra! Bouh!

At three in the same garage!

Possédant déjà un semblant de groupe, il leur fallut désormais s'atteler au problème du local. Ils songèrent à louer une salle mais personne ne voulait confier un lieu quelconque à un hippie, un biker et un serveur asiatique. Aussi décidèrent-ils de s'installer dans le garage de John Petrucci, exercice laborieux car celui-ci ne possédait pas de maison. Ils se mirent à trois pour lui trouver un logis et John Petrucci jetta finalement son dévolu sur une petite maison de banlieue qu'il choisit pour l'accoustique incroyable du garage et la vue imprenable depuis le premier étage sur le camp de nudistes de l'autre côté de la rue. Bien évidemment aucun n'avait encore composé jusque là aussi reprirent-ils les plus grands succès d'Elton John et d'Yves Montand malgré l'incroyable virtuosité des interprètes originaux. Lorsqu'il leur apparut qu'il leur serait impossible d'égaler un jour le niveau de leurs deux îdoles, ils se tournèrent vers le métal progressif.

Le choix de John

Le problème du métal progressif, comme le découvrit rapidement Petrucci, c'est que sans chanteur on finit vite par s'emmerder. Exaspéré de voir John Myung braillant dans un micro tout en jouant sur sa basse, il se dirigea brutalement hors de son garage (renversant au passage quatorze fûts, treize crashs, huit caisses claires et deux grosses caisses ainsi qu'une petite peluche de Babar juchée en haut d'une armoire) et entreprit de chercher un chanteur. C'est après un nombre incalculable de pérégrinations qu'il rencontra un certain James Labrie vautré dans un caniveau, une bouteille de gin à la main en train de massacrer avec allégresse une chanson de Stevie Wonder. Ce fut une révélation. Il prit le petit James par le bras, lui plongea la tête dans un caniveau débordant d'immondices et d'eau croupie et lui expliqua ce qu'il attendait de lui. Alors qu'il lui demandait s'il accepterait de plaquer sa vie merdique pour devenir un chanteur mondialement connu et richissime à souhait, James le regarda d'un oeil vitreux (l'autre était collé par la crasse) et lâcha soudainement un rot tonitruant où se mêlaient vapeurs d'alccols et restes de cacahuètes. John prit cette réponse pour un oui. Pas peu fier de sa nouvelle trouvaille, il ramena James aux autres membres du groupe afin qu'il fasse une prestation de son incroyable capacité vocale. Trois splashs de Portnoy se félèrent et une corde de Myung cassa dans un "BOEING!" retentissant (n'incriminez pas les Airbus là-dedans, ils n'ont rien fait!) lorsque Labrie débuta sa prestation. Mais étrangement les membres du groupe l'acceptèrent sans autre forme d'épreuves, persuadés qu'ils étaient que la médiocrité du chant mettrait la musique en avant. Ainsi le groupe fut formé de trois musiciens et d'un canard grâce à Petrucci... mais pour peu de temps.

En effet, jaloux de ne plus pouvoir assurer le chant et agacé par la voix nasillarde et chevrotante de Labrie, John Myung se décida soudainement à quitter le groupe pour se lancer dans une carrière solo. Persuadé que ce départ était entièrement de sa faute, Petrucci fut inconsolable et resta enfermé dans sa voiture (une petite Fiat Punto verte cabossée) pendant trois semaines. Lorsqu'il en ressortit il se résolut à remplacer Myung à n'importe quel prix. Il passa des dizaines d'écoles de musique en revue, répondit à des centaines de petites annonces mais comme personne ne semblait faire l'affaire il se résolut à sortir le cousin de Mike Jordan Rudess de l'asile psychiatrique où il était enfermé afin de lui mettre une basse entre les mains. Le résultat n'étant pas trop mauvais, Jordan fut intégré au groupe. Pour fêter l'occasion, James propose au groupe de venir répéter dans son grenier. Et ils le font.

Dream Theater

Alors qu'ils répétaient dans ce fameux grenier un soir de décembre (un 14 ou un 15 si je me souviens bien), la porte en chêne véritable s'ouvrit avec fracas et John Myung apparut dans l'encadrement. Il tenait à la main sa basse et baissait la tête d'un air de repentance. Alors que ce barbare de James Labrie se précipitait vers lui avec une chaise pour l'assomer, Petrucci s'interposa et déclara que si Myung était revenu c'était uniquement parce qu'il avait répondu à son appel car l'amitié qui les liait était trop forte pour être brisée. Les autres membres acquiessèrenet en hochant la tête (ce qui tout à fait logique pour Rudess) et Myung fut réintégré. Il se posa le problème du sort de Jordan. Mike Portnoy refusa catégoriquement que son cousin puisse retourner dans cet asile psychiatrique alors on se décida à la placer devant un clavier. Et ce qui est bien c'est qu'il paraît qu'il n'a pas vu la différence, ce con. Un problème demeura : la relation Labrie/Myung. Ils se serrèrent la main sur la demande de Petrucci, passèrent des week-ends en tête-à-tête en bord de mer dans des palaces, mangèrent des omelettes dîtes "de l'amitié" et ils devinrent enfin amis.

On passa à de nouvelles épreuves : maintent qu'on avait un line-up stable et complet, il fallait se concentrer sur le groupe. Déjà, trouver un nom! Dans ce domaine le groupe se remit entièrement à la créativité de John Petrucci. Celui-ci proposa de nombreux noms tels que Les Bergères Folles, Les Filles De Venise, Les Vaches Du Colorado ou encore Pig Team. Ce sera finalement Dream Theater de retenu, une "idée" de Jordan. On se mit en quête d'un producteur et on enregistra enfin le premier album avec des moyens incroyablement piteux.

La reconnaissance

Grâce à sa place importante dans Dream Theater, John Petrucci est maintenant reconnu dans la rue lorsqu'il sort de chez lui.


Les plus grands compositeurs (et les autres)
Sol! Sol sol sol sol! Soooool!

Jean-Sébastien Bach - Ludwig van Beethoven - Hector Berlioz - Pierre Boulez - Patrick Bruel - George Clinton - Antonín Dvořák - Faf la Rage - Léo Ferré - Philip Glass - Jean-Baptiste Lully - Miles Davis - Wolfgang Amadeus Mozart - John Petrucci - Sviatoslav Richter - Christophe Rippert - Mstislav Rostropovitch - Gustav Schäfer - Robert Schumann - William Sheller - Antonio Vivaldi - Richard Wagner - Jacques Offenbach

Et comme le disait souvent Beethoven: « Qu'est-ce que vous dites ? »

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