La Grenouille et le Chimpanzé

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La fameuse "Grenouille-chimpanzé" pourrait bien être issu du type de relation relatée dans la fable.

La Grenouille et le Chimpanzé est une fable anonyme de l'auteur tout aussi anonyme Erasmus Veejarov, mécanicien-boulanger et poète à ses heures perdues ayant une tendance fâcheuse et malheureuse à l'amour déplacé envers nos amis les bêtes. D'aucuns ont tenté de faire le rapprochement entre cette œuvre et la Fable cachée de Jean de la Fontaine, un lecteur avisé se rendra aisément compte que ces deux textes n'ont de commun que le fait d'être tous deux des fables.

le contexte

Cette fable, donc, lui aurait été inspirée après avoir observé dans un coin de verdure un primate se soulager d'une certaine envie à l'aide d'un batracien. Loin de lui en inspirer horreur et répulsion, c'est une sorte d'incompréhension admirative qui le conduisit à rédiger l'histoire de la Grenouille et du Chimpanzé. Des preuves d'une telle pratique ont été retrouvées, comme l’attestent ces deux vidéos : "the chimp and the frog" et "chimp rapes a frog".

la Fable

Une grenouille gentillette dans un parc sautait

Ne pensant en sa tête qu'à son prochain souper. L'innocent batracien s'élançait prestement Vers son curieux destin : un chimpanzé aimant.

"Dites moi, Ô babouin, pourriez-vous m'indiquer Où je pourrais peu loin, l'estomac sustenter?"

"Mais très chère! Mon amie!" répondit l'animal, "J'ai là tout prêt servi un mets vraiment royal ! D'aucuns le disent vil mais je vous jure madame Qu'en un battement de cils ce plat vous remplit l'âme."

Notre amie coassante souhaitant être repue, De cette offre alléchante voulut en savoir plus :

"Vous me dites, monsieur, que ce mets délicieux Saurait en mes entrailles de ce qui me tiraille Apaiser les douleurs en soulageant mon cœur?"

Le sournois mammifère, ayant en son esprit Une toute autre affaire que le repas promis, Ne dit point au reptile qu'il désirait plutôt —Attention, c'est subtil!— se faire grignoter l'os.

Le singe à longue queue ne voulait de ses mains Satisfaire à ce qu'on qualifie de "besoin" ; Il trouvait cela sale que ses douces mains poilues À une heure matinale soient souillées de son jus. Le chimpanzé voulait, vous l'aurez deviné, En quelque endroit secret ses envies apaiser.

Cette fable ne dira si l'être priapiste A pu sans qu'on le voit se finir en artiste Mais de l'histoire, ami, retiens bien la morale : Comme ce singe, dans la vie, pour vraiment être mâle, Peu importe la bouche! Car pour se les vider Même celles gobe-mouches peuvent te faire prendre ton pied!


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