Troisième Guerre Mondiale

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« C'est une victoire, malgré tout. »
~ Mike Pence à propos de sa décision de retraite
Troisième Guerre Mondiale

2017 - 2030

Belligérants
États-Unis verts
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Europe
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Empire Céleste de l'Industrie

Empire Libre d'Allemagne
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République Paysanne de Sibérie Lointaine
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Commune de Moscou
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La Troisième Guerre Mondiale est un conflit mondial armé se déroulant entre la Seconde Guerre mondiale et la Quatrième Guerre Mondiale, de 2017 à 2030.

Contexte historique

Invasion américaine

Au lendemain de l'élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, l'Ouganda prend les devants et engage un boulanger érythréen pour assassiner le président américain. Celui-ci parvient à infiltrer la Maison-Blanche et à contaminer le pain du président avec du spray pour les pieds Scholl. L'annonce du décès de Donald Trump est faite le 17 mars 2017, jour de la Saint-Patrick. Le vice-président, Mike Pence, devenu président au lendemain de la mort de son prédécesseur, soupçonne, dès le deuxième jour de son mandat, l'Irlande d'être à la base de l'assassinat du désormais appelé "Saint-Donald" et décide d'envoyer des dizaines de bateaux vers l'île, avec la ferme intention de trouver un trésor au pied d'un arc-en-ciel. Mais le président irlandais, Michael D. Higgins, ne se laisse pas faire et fait appel à son allié secret de longue date : Kim Jong Un. Ce dernier réagit au quart de tour et envoie plus de trois missiles nucléaires sur l'état du Wyoming, tuant, par la même occasion, l'entièreté de sa population (soient 41 habitants). Cette attaque crée alors un immense cratère dans le désert, que le président Pence s'empresse de remplir de Coca-Cola pour créer le plus grand bassin - payant - de Coca-Cola du monde. Malgré les attaques sur leur territoire, les Américains continuent leur campagne en Irlande et posent pour la première fois le pied sur le sol irlandais le 3 avril, pendant la nuit. Suite à l'annonce de l'invasion américaine en Irlande, les vingt-sept premier ministres de l'Union Européenne se réunissent et déclarent les États-Unis "méchants", ce qui a pour conséquence de faire pleurer le président Pence, qui ordonne alors la retraite des troupes américaines présentes (depuis peu) en terre d'Irlande. "C'est une victoire, malgré tout" déclare-t-il lors d'un discours télévisé le soir de l'évènement, ce qui plonge le pays dans une anarchie totale.

Deuxième Guerre Civile Américaine

Elle voit s'affronter partout dans le pays les pro-président (reconnaissables à leurs casquettes blanches à l’effigie de Saint-Donald) aux écologistes-illuminatis. Deux semaines après le début du conflit, le président Pence se fait également assassiner (seulement trois mois après son prédécesseur). Les États-Unis se retrouvent alors sans dirigeant, ce qui profite grandement au Mexique, qui décide d'envoyer de plus en plus de migrants vers la frontière américaine. Après un mois passé dans l'anarchie et une tentative d'organisation d'élections, un coup d'état a lieu au Capitole, mené par les écologistes-illuminatis sous la houlette de Bison Futé. Ces derniers prennent possession du Congrès ainsi que de la Maison-Blanche et proclament l'un des leurs, Guy Beauclerc, "Archi-président vert des États-Unis d'Amérique", le 4 juillet 2017. Une coalition se forme alors pour faire face à cette montée écologiste, notamment sous l'impulsion de grandes nations industrielles, tels que la Russie, la Chine ou encore Trinité-et-Tobago.

Chronologie du conflit

USA VS Industriels

On peut s'accorder pour dire que le conflit commence réellement le 1 septembre 2017, lors de la déclaration de guerre de la coalition industrielle visant les États-Unis verts. La Chine envoie, dès le 3 septembre, des missiles balistiques sur New-York, ce qui détruit - bizarrement - la ville. L'Archi-président Beauclerc réplique en envoyant une bombe atomique sur Pékin, détruisant entièrement la capitale sans, pour autant, atteindre le président Xi Jing Ping, qui était en vacances en Corée du Nord au moment de l'attaque. A l'annonce de la destruction de sa capitale, ce dernier décide de transférer sa capitale à Pyongyong et de réunir la Chine et la Corée du Nord en un "Empire Céleste de l'Industrie", s'autoproclamant, par la même occasion, "Grand-Empereur Céleste" (comme s'il ne l'était pas déjà avant). Pendant ce temps, l'Europe s'inquiète des affrontements entre l'Amérique du Nord et l'Asie et, préférant la paix et l'impartialité, décide d'entrer en guerre dans le camp des Industriels. Les États-Unis verts commencent une campagne militaire en Europe en vue de conquérir le Liechtenstein et la commune de Saint-Rémy-en-Perthois, dans le Poitou. Le 14 octobre 2017, l'Archi-président Beauclerc fait débarquer 150 000 hommes sur le sol français, près de Bordeaux. Le gouvernement français s'affole et demande une réplique immédiate de la part de ses alliés industriels. Ce sera chose faite le 16 octobre par l'envoi de cinquante-quatre bombes H sur l'entièreté des États-Unis verts (sauf dans le Wyoming qui est déjà détruit, et rempli de Coca-Cola ne l'oublions pas), rayant donc le pays de la carte et reliant, par la même occasion, l'océan Atlantique et l'océan Pacifique.


Le monde après l'attaque du 16 octobre. Nous attirons votre attention sur le fait que les bombes étaient si bien conçues qu'elles se sont arrêtées exactement à la frontière avec les pays limitrophes.

Europe VS Russie

La victoire des Industriels est totale. Mais cette paix apparente ne dure pas longtemps puisque seulement deux mois après la "fin" du conflit, la Russie tire accidentellement cent vingt-huit missiles sur la Pologne (décidément, qu'est-ce qu'elle aura pris pendant l'Histoire !). Les vingt-sept États européens condamnent la Russie, qui nie fermement toute activité militaire, voulue ou non d'ailleurs, comme le montre clairement une interview de Vladimir Poutine :

(avec un fort accent russe)

-Comment expliquez-vous les tirs de missiles du 22 décembre, monsieur le président ?

-Il n'y a pas eu de tirs de missiles. De quels tirs de missiles parlez-vous ?

(devant le regard insistant de Poutine, le journaliste est bizarrement passé à une autre question ; il n'a d'ailleurs plus jamais posé de questions à partir de ce jour-là)

La France décide d'elle-même de répliquer et envoie Franck Ribéry en Russie, à Moscou, pour semer la discorde dans la population. La mission réussit assez bien puisque Poutine se fait hacher menu - littéralement car sa viande est vendue après dans une boucherie chevaline - par un cordonnier moscovite (cf. les massacres de la Nuit de Noël). Désormais sans dirigeant, la Russie sombre peu à peu dans l'anarchie : la Sibérie proclame son indépendance tout comme la ville de Vladivostok. L'Europe compte bien tirer avantage de la situation et envoie des chars d'assaut dans le pays de Staline, comme Hitler avant elle, septante ans après. Saint-Pétersbourg tombe le 4 janvier 2018 et Moscou est assiégée. Des meneurs communistes décident de proclamer la "Commune de Moscou" et d'élever des barricades un peu partout dans la ville. Les Français, les Allemands et les Chypriotes (majoritaires dans les troupes européennes) peinent à prendre la capitale et le siège s'éternise. Assez longtemps pour que des cosaques de la République Paysanne de Sibérie Lointaine parviennent à effectuer une jonction avec les troupes communardes et à faire lever le siège aux Industriels européens. C'est une éclatante victoire pour les soldats Sibéro-communistes, qui, d'ailleurs, décident de s'unir sous une seule et même bannière et de former un gouvernement provisoire, dirigé par Joseph II Staline, l'arrière-petit-fils du célèbre dictateur (chez eux, ils l'appellent le "Grand-Guide"). Les troupes restantes des européens rentrent bredouille de leur campagne de Russie et confirment, encore une fois, la règle : Il ne faut jamais aller en Russie.

Les révolutions en Europe

Profitant de l'impopularité grandissante des différents dirigeants européens, due, notamment, à la défaite de Russie, plusieurs mouvements anarchico-conservateurs commencent à mener des actions auprès du peuple pour l'enjoindre à provoquer des révolutions. Le 23 mars 2018, Berlin tombe aux mains des rebelles et le Reichstag est incendié (N.B. : aucune petite moustache carrée n'a été impliquée dans ces événements). Qui plus est, ils dissolvent la République fédérale d'Allemagne et créent, à la place, l'"Empire Libre d'Allemagne" avec, à sa tête, Hans Krankenwagen, un anarchiste-conservateur (bien évidemment). Peu à peu, l'Europe tombe aux mains des anarchico-conservateurs, qui brûlent, pillent ou même conservent (!) les monuments historiques.

Les ambitions Staliniennes

Inquiet de la situation en Europe, aux portes de sa grande patrie, Joseph II décide d'envahir le vieux continent pour y établir des républiques libres socialistes. Le 13 juin, il prend avec grande difficulté les ruines de Varsovie (détruite par les tirs accidentels de son prédécesseur, rappelons-le) et quelques semaines plus tard, est aux portes de Berlin. Personne ne répond aux appels de détresse de l'Empereur Krankenwagen, les autres dirigeants européens étant trop occupés à regarder la finale de l'Europa League, opposant l'ASSE au Vatican. Berlin tombe le 9 juillet et l'Empereur est tué par un tir de roquette effectué par ses propres troupes. Joseph II, galvanisé par sa victoire à Berlin, décide de poursuivre sa campagne et d'établir son influence sur le monde entier. Les capitales européennes tombent les unes après les autres, tandis que le désormais "Empereur socialiste du Monde" décide du sort de l'Amérique du Sud et de l'île du Canada : il y enverra la moitié de son stock d'armes chimiques et atomiques pour rayer ces terres de la carte car il n'aimait pas prendre le bateau. On peut dater la disparition de l'Amérique tout entière du 13 janvier 2019.


Le monde après la décision de Joseph II.


L'Afrique est également annexée le 6 février, après une maigre résistance des dictateurs du continent, la population passant d'un dictateur à un autre... Il ne reste alors plus que l'Asie à conquérir pour Joseph II. Par d'habiles manœuvres politiques, ce dernier réussit à hypnotiser puis à tuer l'Empereur Céleste, Xi Jing Ping, resté en vacances pendant toute la durée du conflit, ainsi que le Dalaï Lama (on ne sait pas pourquoi). Pyongyong, dernier bastion de la résistance, se rend après douze ans de siège, permettant ainsi à Joseph III Staline, fils du précédent Empereur, décédé tragiquement après seulement trois jours de siège, de régner sur l'entièreté du monde.

La Troisième Guerre Mondiale se finit donc par la victoire stalinienne, le 6 mars 2030.

À retenir

1) Xi Jing Ping aura passé ses vacances en Corée du Nord de 2017 à 2019.
2) Il ne faut jamais aller en Russie.
3) Joseph Staline avait caché depuis tout ce temps qu'il avait une descendance.
4) Les pains au chocolat vaincront.


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Hugo le Barde (discussion)


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