Manuel Valls

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Manuel Valls fut le sixième[1] Président français. Élu sur fond de troubles sociaux par une large minorité de ses compatriotes[2], il est longtemps resté, avec son Premier Ministre François Hollande, le dirigeant le plus populaire de la République Française[3].


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Early life

Dès ses débuts dans le monde, Manuel Valls mais ne sut rapidement plus sur quel pied danser : lui fallait-il embrasser toutes les femmes du monde ou une carrière politique, qui pourrait éventuellement le mener jusqu’aux plus hautes sphères ? Profitant, un jour, du fait qu’aucune femme ne l’avait demandé en mariage ce jour-là, il décida de se présenter aux élections municipales dans le petit village de Barcelone (Espagne - France du Sud), sa commune d’origine. Son succès fut tel qu’il ne se consacra plus jamais aux membres du sexe sans membre, destin pour lequel il était pourtant né tout spécialement.


« Je ne laisse pas rien aux femmes. Je veux dire, je suis né dedans, je ne pourrai jamais les quitter. Mais je dois leur dire ceci : vous ne baiserez plus jamais avec des noirs ! »

Primesautier et avenant, le jeune Valls ne tarda pas à se faire députe de la quatrième, puis de la cinquième circonscription de Barcelone, réputées les plus porteuses. Se destinant à l’origine à parfaire la vie politique de sa belle région, il décida néanmoins de tirer partie des facilités de l’accord mnémotechnique franco-espagnol salazar-portugais pour l’octroi en France d’un titre de séjour longue durée.


Searchtool.jpg Décidée à attirer les cerveaux et les autres en son sein, la France, manquant de Manuel travailleurs, ne réitéra pourtant pas les erreurs passées, commises avec l’afflux intempestif de travailleurs manuels originaires du Maghreb, comme elle l’avait fait dans les années 50. Cette fois-ci, elle n’en accepta qu’un seul.


« J'exige mon putain d'asile politique maintenant. C'est le président Jimmy Carter qui le dit, OK ? »

Manuel Valls, fraîchement immigré, ne put que mettre en branle l’ensemble de ses capacités pour rendre son nouveau pays d’adoption meilleur, car c’est tout ce qu’il savait faire (après rendre toutes les femmes heureuses en même temps). Et ce n’est qu’après 20 ans de vie au service des autres qu’il décida qu’il était temps de devenir Président, ce qu’il fit un matin de mai 2012.


Élections de 2012

Les présidentielles se déroulèrent à la manière Valls, cette année-là. Après avoir expulsé de son entourage tous les indésirables, parmi lesquels son conseiller en communication François Hollande (l'ancien conseiller en communication de Nicolas Hulot), il prit en main seul sa campagne qui fut un franco-espagnol succès. Contrairement aux élections précédentes, ni l'insécurité, ni la fracture sociale ne furent cette année-là au centre des débats. Après un second tour inattendu face à Jacques Cheminade, il sortit finalement vainqueur du scrutin en obtenant 50 % des voix plus une (la sienne).

Durant le débat entre les deux tours il a même pris le temps de rendre beau le fait de montrer du doigt.

Il était né ‘’Manuel’’. Mais, comme le veut la tradition, le jour de son intronisation il choisit de rejoindre une lignée présidentielle ayant fait les preuves de son orthodoxie par le passé, optant pour le nom Philippe-Maréchal, dont il fut le second porteur de l’Histoire.

« Je vous annonce une grande joie : nous avons un Président, le très éminent et très révérend Seigneur, Monseigneur Manuel, cardinal de la sainte famille française (et un peu bouffeuse de chorizo aussi) Valls, qui s’est donné le nom de Philippe-Maréchal II. »


Extrait des minutes de l’élection présidentielle du 6 mai 2012, consacrée à la cathédrale de Reims.

Le règne de Philippe-Maréchal Valls II allait durer 17 années glorieuses. Quinze années de rayonnement pour le modèle français qui en sortit plus fort et plus rapide. Plus deux.

Le Président de l'Intérieur

C'est après trois quinquennats qu'il se retira en 2029 de la vie politique pour profiter de ses biens bien acquis, octroyés par la France reconnaissante à l’homme qui avait su, de manière à droite, redorer l’identité nationale du pays.

Durant chacun de ses mandats il se consacra, selon sa propre formule, à « rendre la France aux Français, mais dans le bon sens, celui de la gauche ». Or, nul ne sut jamais s'il fut réellement à gauche, ce qu'achève de compromettre cette photographie :

Par exemple, ici à droite, habillé en Dame du Lac, en compagnie de Nagui.

Premier quinquennat

Après avoir bravé la Vieille Renaude à mains nues, Manuel trouva son réconfort dans les bras de Philippe Seguin.

Ce premier quinquennat se passa sous le signe de l'austérité. En contrepartie, Manuel Valls nous débarrassa des étrangers.

Loin du célèbre « La France, tu l'aimes ou tu la quittes » entonné par une Extrême Droite de plus en plus satanique de Cthulhu, avec Manuel Valls, la France, tu la quittes, point. Une humanité rare capable même d'ôter cette part d'incertitude jusque là irréductible à des sans papiers qui, sans nulle doute, préfèrent savoir où ils en sont que vivre dans l'illégalité la plus totale : il est certain que ces étrangers préférèrent se faire expulser par lui que par tout autre.

Deuxième quinquennat

Ces cinq années-là succédèrent brillamment aux cinq précédentes, comme si tout était rendu plus beau par son action. Manuel Valls, plus beau lui aussi, créa une Union Européenne (une mieux) et entreprit de commercer avec l'Asie, en créant une grande route maritime passant par Mombasa et Calcutta. Après cela il unit les royaumes combattants chinois et bâtit un pont vers Oméga du Centaure, pour les ravitailler en Épice.

Troisième quinquennat

Buste de Philippe-Maréchal Valls II, offert au monarque éponyme par l'empereur Hirohito.

Le grand projet explicité par Manuel Valls dans son roman Mon combat comprenait des actions d'envergure, démesurées par rapport à la faiblesse même du quinquennat. C'est en tout cas ainsi qu'il expliqua l'échec du projet avec Oméga du Centaure. Il décida donc, sur les conseils du peuple, d'exercer un troisième mandat de cette fois sept ans.

Il vit que cela était bon et, se consacrant à des sujets moins aléatoires, combattit la guerre, l'excision et la faim dans le monde qui, par un hasard du calendrier, s'arrêtèrent tous les trois le même week-end.

Il profita donc de la fin du quinquennat pour passer les six dernières années[4] qui lui restaient à jouer au Président et à rendre populaire François Hollande, son ami à qui il avait pardonné. Ce dernier sera par ailleurs élu Président le mandat suivant, avant de perdre à nouveau toute sa popularité en laissant tomber ses clés dans une grille d'égout un jour qu'il faisait du roller dans les rues de Paris.

Popularité

Classement des présidents de la Vième République Française par indice de popularité (François Hollande était parti mangé des gâteaux).


En tant que figure la plus charismatique de la Vième République, le Président Valls put mettre à terme bon nombre de réformes que l’impopularité de ses prédécesseurs leur empêchait de mettre en œuvre. C’est ainsi que Manuel Valls put supprimer la fonction publique, fixer l’âge de départ à la retraite à 87 ans et résorber la dette grâce aux levées d’argent de la Taxe Valls pour l’Amour pratiquée sur les familles romanichels.

Jamais une manifestation ne vint perturber l’avancée de ces progrès sociaux, le peuple fut à ses côtés du début à la fin. Une statue en bronze grandeur nature de quatre mètres de haut lui fut inaugurée place de la Concorde en 2042, pour fêter le trentenaire de son élection.


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Étude comparative des dynamiques de popularité du couple Valls-Hollande en 2013, telle que publiée dans la presse d’alors.



Il faut noter que Jean-Marc Hérault, également président de la République sous Manuel Valls, ne sut jamais dépasser ce dernier dans le cœur des citoyens. Il ne resta que la seconde personnalité la plus populaire de la mandature. Nonobstant le fait qu’il distribuait des billets aux gens qui lui serraient la main lors des meetings populaires, il n’arriva pas à faire oublier ses liens d’amitiés avec le Premier Ministre Hollande, tellement dépourvu de popularité qu’autour de lui tout devenait impopulaire (on se souvient de l’histoire, déterrée par le Canard Enchaîné, de l’épingle de cravate de Jean-Louis Debré devenue impopulaire après que François Hollande ait réajusté le nœud de cravate de son ami).

Choses notables

  • Manuel Valls est le seule homme sans barbe à appartenir à la liste des hommes célèbres les plus sexys de tous les temps, publiée par le magazine Vogue Italia. Il y côtoie des personnages aussi illustres que Socrate, Karl Marx, Chuck Norris[5] et Gandhi, qui quoi qu'en disent les photographies portait également la barbe.
  • Manuel Valls a un poney nommé Jasper.
  • Début septembre 2023, il a fait part de son sentiment de « profonde affliction » vis-à-vis du triste sort des sinistrés du dernier naufrage, et les a prié de « rentrer chez eux sans faire d'histoire ».
  • Collectionneur de kippas depuis qu'il a découvert le humus, il possède une des plus grande collections de France.
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Références

  1. La communauté scientifique s'accorde à dire que M. Pompidou n'a pas été à la hauteur de sa réputation de Président.
    CommunautéSI.png La Communauté Scientifique s'accorde à dire :
    Ouais !

  2. L’élection du 6 mai 2012 battit des records de participation, avec un taux de participation avoisinant les 102%
  3. tous dirigeants confondus, toutes républiques confondues, tous cons fondus
  4. et demi
  5. Il est également le premier article de la sencyclopédie à contenir Chuck Norris depuis 1957.


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