Martin Heidegger

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Martin Heidegger', dit Heil de Guerre, est un penseur grec quasi immortel (car ayant réformé toute approche possible de la temporalité alors prout) né en même temps qu'Anaximandre et à peu près aussi vieux que François Fédier.

Se nourrit exclusivement d'enfants juifs dont il brise les membres un par un à coups de Sommes Médiévales et d'ouvrages d'herméneutiques illisibles.

Après avoir pactisé avec le diable, sa mère Gertrud le met au monde en 1889 dans un patelin de bouseux Souabe. Élève studieux et sportif, il offre régulièrement son rectum à ses enseignants du séminaire de Constance, où entre deux fellations il s'ouvre à la question de l'être en lisant un livre poussiéreux de Brentano à l'envers.

Formation : le roman

Il participe à l'intégralité de la Première Guerre Mondiale et obtient la croix de Fer prussienne pour sa bravoure en première ligne des combats et la médaille en chocolat dite "de Weimar". Il en revient pacifiste et internationaliste, applaudit avec vigueur le juste Traité de Versailles, mais commence cependant à dévorer de petits juifs tout en découvrant la philosophie.

Pensée : le roman

Respectant fort ses premiers maîtres Rickert et Husserl, il commence dès ses premiers cours à partir dans des délires où l'ontologique et l'antisémitisme le plus immonde. Avec heidegger s'entremêlent jusqu'à la nausée : surtout dans son ouvrage mineur "Aître et tempes" (Copyright Gérard Guest) où il décrit la montée en puissance des sages du protocole de Sion qui volent sans scrupules tous les allemands, qui eux sont tellement "là" que leur conscience (Gewissen) ne cesse de les enjoindre de faire crépiter des flammes dans les bibliothèques et les synagogues. Voilà pour le pamphlet de peu d'intérêt de 1927, dont la lecture n'apporte pas grand chose à la manière d'aborder la philosophie. Il fait faire le poirier à ses élèves afin que se distinguent nettement les juifs, plus athlétiques.

Alors qu'il donne mollement et sans charisme des cours antiquaires qui n'intéressent guère ses élèves, il force l'une d'entre elles entre deux parties de jambes en l'air, nommée Hannah Arrête, à lire des encyclopédies du Ski et à discuter des heures durant avec l'athlétique Jaspers.

Après avoir achevé à coups de casque à pointe son maître vénéré Edmund Husserl, Heidegger continue son prosélytisme à Fribourg, jusqu'à l'année 1933 où il s'engage en faveur du MRAP et de la Ligue des Droits de l'Homme, tout en enjoignant ses concitoyens d'écouter les sages conseils de la SDN. Méprisant la volonté de Hölderlin de chercher un "libre usage du national", lui préfère au contraire célébrer le national en défilant dans des grandes réunions Kitchs et en écoutant en boucle Wagner dans son MP3.

Nommé recteur de l'Université nazie de Fribourg, il démissionne illico mais reprend son poste sous la menace de 1500 Panzers lui ordonnant de sortir de sa Hütte. Là, il autorise les autodafés de Bibles et de Mein Kampf au lance-flammes et instaure la sodomie initiatique obligatoire en lisant Rilke et Eckhart en même temps, dans les Jeunesses Hitlériennes.

Il écrit aussi cette année là, décidément charnière, un pamphlet explosif contre un dénommé Schlageter, qui n'a rien trouvé de mieux que de déranger des français fanfaronnant dans la Ruhr. Autre production : une apologie de la vie urbaine : il trouvait effectivement nettement plus authentique de faire du skate et la manche dans la FriedrichStrasse que de méditer à côté d'un puits en haut d'un patelin complètement paumé. Surtout qu'il avait été nommé par les instances nazies à donner cours en pleine forêt Souabe.

Il donne en 1935 un cours où il est affirmé "la grandeur interne de la démocratie", ce qui lui vaut de se faire espionner dans ses cours par des mouchards nazis sans vergogne qui cherchent à l'imiter mais en vain. Le cours de l'année suivante sur Schelling traîte de la priorité du bien pour accéder à l'être, et de l'inutilité foncière (Heidegger était fort pragmatique en grand lecteur d'Adam Smith et d'Ernest-Antoine Sellière) d'une pensée du néant et du négatif parce que ça sert à rien et met de mauvaise humeur.

S'enquérant ensuite de la pensée nietzschéenne, il essaie autant qu'il peut de rendre compte de sa pensée en tant qu'ennemie de la métaphysique. Il l'oppose clairement à une pensée technocratique, sans dieu et inféconde : celle de son vieux pote Anaximandre qui ne pensait pas à l'être, mais juste à arraisonner le monde avec sa volonté de puissance meurtrière.

À l'heure de la Seconde Guerre Mondiale, Heidegger, loin du tumulte, monte pierre par pierre de jolis camps de vacances en Pologne où il compte bien faire venir de succulents mets à assommer à coup de Critique de la raison pure. Il est célébré pour son humanisme par les FFI et les américains, qui à peine arrivés à Fribourg lui décernent l'Ordre du mérite.

Quelques français comme le très philosémite Jean Beaufret et le très très grand penseur Jean-Sol Partre le visitent. Ce dernier lui parle immobilisme et sérénité avec mépris mais Heidegger ne songe qu'à s'engager et à agir. Une dispute à coup de bâtons de ski s'ensuit, qui a raison d'un œil de Jean-Sol. Depuis, la France refuse en bloc ce penseur. Heureusement, depuis peu, de profonds intellectuels comme Jean-Pierre Faye et son fiston ont eu la charmante idée de louer sa propension étonnante à manger des enfants juifs après les avoir torturés avec délectation.

Et toute cette histoire ci-dessus a été totalement inventée par ces deux derniers, deux clowns que d'aucuns croient philosophes.

Mais Martin Heidegger, en tant que fils de Satan, est quand même responsable de 50 millions de morts, de la Gay Pride et de la création tardive d'une région arabe en pleine zone juive depuis des siècles. C'est un peu méchant quand même !

Formation

Né dans une famille catholique modeste, il fut obligé de faire ses études au Séminaire, faute d'argent. De ce fait il étudia principalement la théologie, avant d'étudier la philosophie et les sciences ce qui laissa sur lui une profonde empreinte. Certains disent même que ça lui a passablement tapé sur le ciboulot. Cependant , bien que pauvre, il était malin. Il deala avec l'Église pour avoir une bourse en échange de l'engagement à réaliser un travail sur un Saint qui plaisait bien à son dealer, puis il ne tint pas ses promesses, n'en fit qu'à sa tête et se jeta sur un autre sein. Études approfondies qui lui furent essentielles car préambule de son immortel ouvrage Sein und Zeit : le Sein et le Temps, qu'on traduit également Être et temps selon les traducteurs.

Au résultat il abandonna la religion et la foi qu'il déclara incompatibles avec la philosophie

Les sources de sa pensée durant sa formation sont principalement :

  • Aristote, la métaphysique, dans la quelle il découvre la question du sens de l'être.
  • La phénoménologie qu'il découvre chez Husserl
  • La théologie qui deviendra chez lui ensuite une a-théologie (que Michel Onfray a tenté vainement de copier, même médiocrement)

Pensée

La seule idée qu'eût jamais Heidegger fut la déconstruction de la métaphysique occidentale, du fait de sa sale habitude du dualisme qui caractérise la métaphysique : à savoir que tout se pense toujours par deux, ou toute question, tout sujet, sont pris entre deux catégories, = le même et l'autre, le bien le mal, le juste l'injuste, la guerre la paix, le vrai le faux, fromage ou dessert, le portnawak ou la déconne, faut toujours faire avec deux et choisir entre deux et ce qui finit par être lassant selon Heidegger.


Alors il voulut réinventer une ontologie (science du hêtre) interrogeant l'être même et pas seulement l'être morcelé par petits bouts, comme peut l'être l'être de tel ou tel existant, de telle ou telle chose, non l'être lui-même dans son devenir et son histoire. Car il pense que l'histoire est l'histoire de l'être.

Oui, c'est comme ça. Toute l'histoire de la métaphysique, qui elle-même détermine l'histoire des sociétés qui en dépendent, est, en dernier lieu et fondamentalement l'histoire de l'être. Comme si l'être, au fondement, lui donnait son énergie, la déterminait.

En fait c'est une idée qu'il est allé chercher chez les Grecs, du moins en pensant plus fort qu'eux et en s'autorisant de leur pensée de l'être. Il retrouve chez les Grecs, quelque chose qu'ils n'ont pas dit. Et c'est très fort.

C'est pourquoi sa grande originalité est de penser l'être inséparablement du temps : non seulement l'être dans le temps (histoire) mais l'être en tant qu'il le temps. L'être est le temps. Voilà en deux mots résumée sa philosophie.

À partir de là Johnny c'est bon, vous êtes tranquille. C'est à dire, qu'on peut, si on est pressé, se contenter de savoir qu'il relit tous les philosophes à sa manière pour montrer ce qu'ils n'ont jamais dit et que personne n'avait jamais compris jusque là, et c'est très fort. Pour ceux qui aiment la philosophie du moins .

Parce que, à partir de cette idée, il va passer le reste de sa vie à relire presque tous les philosophes, et de reprendre toute l'histoire de la philosophie sous l'angle de l'ontologie fondamentale qu'il a fabriquée dans Être et Temps. La métaphysique est accomplie et sa fin doit être désormais entérinée -c'est le thème de la fin de la métaphysique.

Son œuvre est une lecture des philosophes, une relecture qui les fait apparaître autrement, sous un nouvel angle , (idée reprise à Nietzsche à vrai dire, mais qu'il fabrique à sa manière) et qui est passionnante... si on ne s'endort pas dessus.

Avec Heidegger en effet, l'histoire de la philosophie s'examine, se récapitule et s'achève, par lui-même (il recommence le coup qu'avait fait Hegel pour dire qu'il avait été et qu'il serait le dernier) . La philosophie est un genre achevé. Elle se clôt dans où elle se transcende en s'abolissant. (Aufhebung : comme Hegel, déjà avait fait le coup. malin, vous disais-je !)

Il est assez gonflé, le mec. Il ose suggérer que avec lui-même en somme, la philosophie se pense et se présente comme une parenthèse ouverte avec Platon et qui se ferme au XXe siècle, mais qui est supposée ouvrir à une autre pensée.

Ah non, il a encore une 2e idée. Il propose de comprendre l'essence de l'homme en partant de la vérité de l'Être. Ce qui est une grande nouveauté. Puisque jamais on n'avait fait le coup avant lui, là pour le coup, depuis les origines grecques de la philosophie.

D'où toute son interrogation sur le sens giratoire de l'Être (Dasein) qu'on trouve dans Sein und Zeit, le Sein et le Temps, et la question des conditions d'une manifestation de la vérité.

Ce qui renvoie à ses analyses de l'existence, de l'homme jeté dans le monde et étudiant sa manière d'être au monde : généralement des mauvaises manières, des manières inauthentiques qui font oublier l'être et la question de l'être. de sorte que l'homme (Dasein) se trouve la tête vide comme un idiot car il oublie de penser , ce dont la technique est la preuve. Soumis à la logique technique nous négligeons d'en prenser la provenance et l'essence, nous oublions l'être. D'où la découverte du néant et la découverte de sa destination, la mort. c'est le thème de l'être-pour-la-mort.

Tous ces trucs qui ont profondément influencés Jean-Paul Sartre.


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