Musique contemporaine

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Selon les recherches les plus récentes, deux acceptions font l’unanimité concernant l’origine du terme :


Première acception :


Le terme « contemporain » fait référence au côté relativement récent de cette musique. Le terme « relativement » fait référence au côté subjectif du jugement qu’une chose est récente ou non. Le terme « subjectif » fait référence au côté tout à fait personnel d’un tel jugement. En d’autres termes, les réactionnaires ont le droit d’exister.

Seconde acception :

Le terme contemporain serait une déformation de « content pour rien », syntagme usité fréquemment aux débuts du mouvement du même nom, surtout par ses détracteurs.


Histoire :

Le concept de musique contemporaine prend sa source dans la seconde école de Vienne (la première ayant fermé ses portes suite au renvoi d’un certain Ludwig pour insubordination).

Vienne, au début du XXe siècle :

c’est à l’occasion d’un devoir de composition qu’A. Webern - élève indiscipliné entre tous - décida subrepticement de jouer un mauvais tour à son professeur d’alors (A. Schönberg), tout comme son condisciple A. Berg (notez au passage qu’en Autriche, tout le monde possède le même prénom). À cet effet il réécrivit intégralement la symphonie n°9, oeuvre de son illustre prédécesseur Ludwig, mais à l’envers. Ayant pour résultat le Requiem de Mozart, Webern, déprimé de n’être point l’auteur de cette brillante idée décida de se suicider par l’encre, avalant l’entier du flacon. Mal lui en prit puisque, pris d’une toux salvatrice, il s’égosilla de spasmes encrés sur du papier à musique qui traînait justement par là…et de fait créa son premier véritable chef-d’oeuvre, « Entflieht auf Leichten Kähnen » que l’on pourrait traduire par « Il y a de légères fuites sur les barques». Cette pièce fut si visionnaire qu’elle fut interprétée dans un arrangement pour cordes par l’orchestre du Titanic lors de son naufrage, poussant ainsi les patauds voyageurs à se presser sur les barges de secours, qui elles ne fuyaient pas. On sait aujourd’hui qu’on doit beaucoup de vies sauves à l’empressement qu’eurent les auditeurs à quitter le navire.



Héritage :

Puisqu’il suffisait de se gargariser à l’encre de Chine pour créer, beaucoup d’humains sans vocation particulièrement artistique jusque-là, se mirent aussitôt en besogne de devenir compositeurs, sentant poindre un besoin impérieux de rajouter leur vent à l’édifice du néant, car un peu plus de néant est toujours mieux qu’un peu moins de musique.


Pénétration sociétale :

1) Architecte principal :

P. Boulette, émule gauloise du trio de tête autrichien sut à merveille monopoliser l’attention médiatique. Il obtint en 2008 (100 ans après le chef-d’oeuvre de Webern) un disque de carton, récompensant la plus petite vente des charts, avec seulement 3 exemplaires vendus (dont l’auteur de cet article s’est lui-même rendu propriétaire pour en faire cadeau à d’illustres ennemis).


2) En avant la zizique :

Sa recette, qui fera date de longs siècles encore et notamment au sein des écoles qui dispensent le savoir en matière de composition musicale, peut se résumer ainsi. Pour composer, il faut avant tout  :


- de solides compétences mathématiques, un brevet d’ingénieur n’étant pas nécessaire voire même déconseillé (l’ancrage dans la réalité du monde sensible est le 8e péché capital du compositeur contemporain).

- un sens aigu du verbiage, compétence obligatoire afin de pouvoir défendre l’indéfendable sur un plateau télévisé ou durant toute joute oratoire dangereuse.

- capter la sympathie du public au-travers d'une médiatisation outrancière, ce qui n’est tolérable que si cela n’entrave pas le désamour de cette musique.

- nourrir une mésentente crasse avec les collègues compositeurs, que l’on méprisera ouvertement, ce d’autant plus qu’ils ont les dents blanches (signe évident de non-gargarisme encrier).

- promouvoir les activités de l'ICRAM (Institut de Crétinerie Rébarbative Anti Musicale), dont le siège parisien porte à son frontispice la devise fièrement arborée de "Le bon compositeur, ICRAM son public !".

- n’être au courant de son propre catalogue d’oeuvre que par les médias et ne jamais écouter sa propre musique sous peine de vertiges auditifs.

- Gagner au concours des retransmissions radiophoniques ou télévisuelles les plus tardives de la nuit (le mieux étant encore de se faire proprement ignorer de l'intelligentsia et des médias partisans).

- En dernier lieu, et c’est là tout à fait facultatif, il est permi mais non souhaité d’avoir quelque connaissance en théorie et en écriture de la musique, mais pas trop surtout...

3) Ceci étant dit :

Compte-tenu du fait que cet enseignement de Bou…ddha a été suivi par de nombreux disciples et disséminé un peu partout dans le monde musical on peut aujourd’hui affirmer que la société, jugeant de manière généralement favorable ceux qui s’adonnent à cette pratique hautement inspirée, s’est littéralement fait pénétrer le fondement même.


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