Principes de justice iranienne

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« Bats ta femme trois fois par jour, si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait. »
~ Mahmoud Ahmadinejad à propos de justice


L’Iran, pays chamarré et exotique, invitation permanente au rêve oriental et à la douceur de vivre. Vous vous imaginez tout de suite ces sublimes danseuses du ventre à moitié dénudées, dansant lascivement devant vous dans un bouge de Téhéran où l’on vous sert du mauvais vin des montagnes de l’Alborz. Vous vous voyez déjà, picorant quelques dattes fraîches en vous faisant papouiller par des masseuses à la poitrine opulente dans un hammam surchauffé de la banlieue de Quom. Pour vous, l'Iran c’est l’orientalisme à son paroxysme, des parfums enivrant de musc et de jasmin, des journées chaudes passées alangui à l’ombre d’un érable a regarder tournoyer dans le ciel de magnifiques faucons crécerelle, des steppes arides à perte de vue où le soleil décline, le soir venu, embrasant le paysage de ses feux ardents...


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Saviez-vous que...
Allah est grand. Il mesure 1m92 et chausse du 46 fillette.

Eh les gars, RÉVEILLEZ VOUS !!!! Si vous pensez que l’Iran c’est comme ça vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu’au tibia. C’était peut-être ça avant mais depuis il y a eu la révolution islamique. Je veux bien croire que la grande majorité d’entre vous était plus occupée à salir ses couches pour faire chier ses parents à cette époque que de suivre l’histoire iranienne, mais quand même c’est pas si vieux que ça. Et puis vous en avez quand même entendu parler au moins. Vous êtes allé au collège, peut être même au lycée pour les meilleurs d’entre vous ?


Bon donc pour les ignares, je rappelle qu’aujourd’hui l’Iran c’est plus moudjahidines et burka, que jeunes filles aux seins nus et soirées disco. Depuis la prise de pouvoir par les barbus, la loi islamiste interdit tout ça et a édicté de grands principes de vie que doit suivre tout bon iranien s’il veut dépasser l’âge de 35 ans, espérance de vie moyenne en Iran.


La Charia: principes de base.

La charia, لـشَّـرِيعَـة en perse, signifie littéralement : « DTC ! » et se fonde sur le principe du «  si tu fais le con, tu te le reprends dix fois dans le cul ». La loi islamique est la base de la constitution iranienne et toute dérogation aux principes fondamentaux du coran est donc passible de punition.


Vade Retro Satanas!

Le seul problème étant que le coran n’est pas tout jeune et que donc certaines évolutions de la société ne sont pas prises en compte dans les textes. En effet, je doute que le code de la route fasse partie intégrante de la charia, de même pour la loi sur le survol du territoire en avion de chasse. Alors les grands experts de la charia ont trouvé la solution : la fatwa. Quand un nouveau cas juridique n’est pas dans le Coran et que ça les fait chier, ils lancent une fatwa. Plus généralement dès qu’un truc est pas estampillé 100% halal, les barbus en veulent pas et lancent une fatwa.


Certaines fatwas célèbres, comme celles lancées sur le cassoulet ou sur les épingles à nourrice, constituent un complément au code civil iranien, lui permettant d’évoluer au même rythme que la société.


Pour compléter tout ça, la justice iranienne s’est dotée de Humks (حلالا en perse). J’ai pas trouvé ce que ça voulait dire et quand je tape le mot dans mon traducteur Babelfish j’obtiens : « Recette de couscous au sable et cailloux » donc je vais pas m’étendre sur ce truc même si Wikipédia semble trouver ça intéressant.

Les infractions

La loi iranienne catégorise les infractions en trois niveaux de gravité:

  • Les Hudud (littéralement « Vachement grave, tu vas en chier! »);
  • Les Taʿzīr (littéralement « Peux mieux faire »);
  • Les Qissas (littéralement « Et tu viens nous emmerder pour ça? »).

Chacun de ces niveaux comprends un certains nombre de délits pour lesquels des peines sont prévues par la charia.

Les Hudud

Catégorie la plus élevé dans la hiérarchie des délits contre la loi iranienne, les Hudud se soldent souvent par la mort du condamné après un procès éclair sur un coin de table dans une geôle sordide de Téhéran.


Bien entendu, les infractions avec ce niveau de gravité, rassemblent tous les délits dit "sexuels" comme avoir regardé une femme dans la rue plus de 3 secondes ou bien avoir effleuré le bord d'une burka en croisant une jeune fille sur un marché. Et attention, ça ne plaisante pas, la sentence est souvent proportionnelle au crime commis comme le démontre l'affaire Khameni qui fit jurisprudence en 1995:



Exécution du petit Ali