Procrastination appliquée

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Demain, je présente les résultats de mes travaux sur les théories de jauge supersymétriques appliquées aux mécanismes de résistance aux stress abiotiques chez le Zea Mays de la réserve naturelle de Maungatautari. Évidemment, j'ai eu un bon mois pour me préparer. Je n'ai pas encore commencé. Mais ça ne saurait tarder. Après tout, ce n'est qu'une petite présentation de 2 heures devant 200 spécialistes du monde entier. Et puis, là, je peux pas la faire, il faut que j'écrive cet article.

Oh, je terminerais le titre plus tard !

17h00 : Introduction

Oui, je sais, j'aurais dû m'y prendre à l'avance. Mais bon, voilà, c'est trop tard maintenant, ce qui est fait est fait.

Oh et puis, ne faites pas l'innocent ! T'es pas meilleur que moi, mon pote. Tout le monde sait que la veille du Bac, tu jouais au démineur, qu'au lieu de préparer ton examen de permis de conduire, tu as passé la soirée à chercher les numéros de téléphone contenant le nombre 69 dans l'annuaire téléphonique de Lot-et-Garonne, et que pas plus tard qu'hier, tu as encore dit : « Bah, monsieur Martin peut bien attendre encore un jour de plus ». Mais il est MORT DEPUIS 4 ANS, monsieur Martin !

Est-ce que c'est de ma faute si j'avais des tas d'autres trucs urgents à faire:

  • Il faut que j'entretienne ma condition physique. Après tout, je ne pense pas assez souvent aux muscles de mes doigts de pieds[1] ;
  • Cela faisait un bout de temps que je n'avais plus joué à Quake. 'Faudrait pas que je perde la main, non plus ;
  • C'est fou comme ça prend du temps de classer mes vieux journaux à recycler par ordre alphabétique du troisième mot du premier titre de la deuxième page ;
  • Il y a des choses importantes dans la vie: cet article de la sencyclopédie en fait partie. Combien de vies celui-ci va-t-il sauver ?
  • T'avais raison, c'est fou tout ce qu'il y a comme numéro contenant 69 dans le bottin du Lot-et-Garonne.
L'introduction, c'est toujours ce qu'on fait en dernier.

18h00 : Minimisation de l'importance du sujet

Lorsqu'on ne veut pas faire un travail, on a tendance à se déculpabiliser en minimisant l'importance du travail en question. C'est une attitude lâche, vile et irresponsable. Mais là, franchement, c'est vrai que cette présentation n'est pas si importante que ça.

Il faut dire ce qui est : des conférences comme celle-là, il y en a une tous les 10 ans. Sur les 13.7 milliards d'années d'existence de l'Univers, laissez-moi rire. Il y a donc eu 1.37 milliards de conférence avant celle-ci ! Alors, on va pas en faire un plat, non ?

Et puis, 200 spécialistes qui se sont déplacés pour l'occasion. Sur les 6 milliards d'êtres humains, c'est un peu nul. C'est limite insultant pour mon travail, ça.

Quant à l'importance de ces recherches, elle est somme toute très limitée. Mes résultats, correctement diffusés chez mes collègues, pourraient conduire à de nouvelles techniques de production d'aliments pour les régions en voie de développement, éradiquant la faim dans le monde. Mais est-ce que c'est si mauvais que ça, la faim dans le monde, je te le demande ? Après tout, si on peut manger tout le temps, est-ce qu'on apprécierait encore vraiment la saveur unique d'un bol de riz après une semaine de jeûne ?

Finalement, je ne fais jamais que jouer mon avenir lors de cette conférence. Une bonne présentation me propulserait aux sommets de la gloire, m'apportant l'argent, le pouvoir et la luxure. Tandis qu'une présentation bâclée signifierait la fin de ma carrière, le bannissement du monde scientifique, les insultes et les crachats au visage, voire la lapidation en place publique. Alors, bon, je vois pas vraiment l'intérêt de me casser le cul.

Le Zea Mays, c'est jamais que du maïs. Heureusement qu'il m'en restait dans mon frigo. Et hop, une photo scientifique !

19h00 : Planification exacerbée du travail

Ma présentation étant à 8h30, et comme il est 19h j'ai encore plus de 13 heures pour travailler. En comptant qu'il doit y avoir une trentaine de slides[2], ça me fait 26 minutes par slides. C'est facilement réalisable.

Bon, je vais quand même enlever 1 heure pour manger, 6 heures pour dormir, 1 heure pour terminer tranquillement cet article, 1 heure pour déjeuner, 1 heure de trajet (on ne sait jamais), 2 heures pour répéter, plus une demi-heure pour aller aux toilettes. Ça me fait donc 30 minutes pour faire une trentaine de slides. Si je tiens ma moyenne de 1 minute par slide, ça devrait aller.

Ça me parait un peu court, maintenant. Bah, je n'ai pas vraiment besoin de dormir, ni de manger, ni d'aller aux toilettes. Ni de répéter, d'ailleurs. Donc, ça ira. Mais je n'ai pas tenu compte du fait que j'allais perdre en efficacité au fur et à mesure que la fatigue s'accumulerait.

Bon, si on considère une fonction linéaire croissante , représentant le nombre de slides finis en fonction du temps, la productivité est représentée par la dérivée de cette fonction .

Ma productivité devrait décroitre en fonction du temps :

, avec

Cependant, il faut tenir compte des cycles de coups de pompe, qui devraient suivre une loi sinusoïdale :

À cela, il faut ajouter les augmentations de productivité dû à l'absorption de café :

Avec le nombre de café bu, la quantité de café absorbé, dépendant de l'heure d'absorption, et la quantité de caféine dans mon café.

Tout en sachant que je suis limité au niveau de la quantité de café :

Je pourrais déterminer , et en me basant sur les présentations que j'ai déjà faites précédemment, lorsque je n'avais pas bu de café, tandis que est donné par le fait que je sais, après expérience, que je suis sujet à 4 coups de pompe lors d'une nuit blanche.

Notons également qu'une productivité trop élevée peut devenir contre-productive. Nous devons donc utiliser la fonction suivante :

si

si

Avec le seuil au delà duquel je meurs d'une crise cardiaque par excès de productivité.

Il suffit maintenant de maximiser les variables. Pour ce faire, il suffit d'écrire un petit programme de simulation numérique minimisant l'équation : slides.

Les résultats obtenus sont:

Hé ! ne peut pas être négatif ! Bordel ! Il y a un truc qui cloche ! En plus, je trouve heures, alors qu'il est déjà 23h30.

TOUT LE MONDE copie des informations de Wikipédia.

00h00 : Humeur irritable

Évidemment, il faut que ces connards choisissent de faire leur conférence ce jour-là. Si ça avait été dans une semaine, j'aurais eu TOUT LE TEMPS pour préparer cette stupidité. Je suis sûr qu'ils l'ont fait exprès, pour m'emmerder, ces enfoirés.

Ce café n'est pas bon. Cette cafetière, c'est de la merde ! Je vais direct manger la poudre à la cuillère. Ça serait bien plus rapide comme ça. Comment ça se fait que ce travail n'avance pas ! Là, on peut pas dire que c'est de ma faute. C'est un sujet chiant, et puis c'est tout.

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La nana aux cheveux bleus dit :
Ça va ? Ça n'a pas l'air d'aller. Tu veux que je t'aide ?


Quoi ? Tu crois que tu pourrais faire mieux que moi peut-être ! C'est ça, hein ! Tu crois que t'es la meilleure, hein ?

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La nana aux cheveux bleus dit :
Mais pas du tout. Bon, je te laisse tranquille, si tu veux.


Ouais, c'est ça, casse-toi, connasse ! T'es juste là pour pomper tout mon travail. Raah ! Ce café n'est pas bon. Voilà ce que je vais faire : je vais démolir la cafetière. Tiens, prends ça, saleté ! Haha, tu l'avais pas venu venir, le carrelage, hein ? On fait moins le fier, maintenant !

Et puis, qui peut bien s'intéresser à ces conneries ! Je vais te le dire, moi : des connards ! Voilà ! Un bon coup de chaise dans la gueule ! Voilà ce qu'ils méritent tous ! Voilà, ma présentation est prête, je sais exactement à quel spectacle ils auront droit.

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La nana aux cheveux bleus dit :
Tout va bien ? J'ai entendu un bruit de cafetière qui s'éclatait sur le carrelage.


T'es encore là ! Tu m'espionnes, hein ? Tu vas faire quoi ? Me dénoncer à la police pour cassage de cafetière !

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La nana aux cheveux bleus dit :
Bon, bon, je m'en vais. Tu me rembourseras la cafetière, hein !


Bon vent ! Bon, où j'en étais ? Ah oui ! La cafetière ! Dis donc, sale machine de merde, t'as fini de me regarder avec cet air supérieur ? Tu veux apprendre à voler ?

Lors de la réalisation d'une présentation, il faut toujours garder en tête la question : « ai-je bien fait passer mon message ? ».

02h00 : Abandon de la combattivité et attitude victimisante

La procrastination, que nous appellerons Maurice pour éviter d'avoir recours à ce mot chipsique[3], est une entité sournoise. Ainsi, loin de l'échéance fatidique, Maurice est faible. Cependant, la tentation de travailler est également très faible : on va pas bosser deux semaines à l'avance, non ? Au fur et à mesure que l'échéance se rapproche, Maurice, en pleine incubation, gagne en puissance. Et l'affrontement avec la bête féroce devient inévitable.

Quelques heures avant de devoir remettre le travail en question, le malade est saisi de convulsion. Chutant sur le sol et bavant de l'écume ensanglantée, il gémit tandis que ses yeux se révulsent. Maurice arrive ! Le ciel s'obscurcit, le vent se met à souffler et les oiseaux chieraient bien dans leur froc s'ils en avaient un. La douleur de la pauvre victime s'accentue jusqu'à des limites encore jamais atteintes. Quand soudain, profitant d'un soubresaut accompagnant les gémissements, Maurice, surgissant de l'estomac de sa proie, traverse la paroi stomacale et la peau qui la recouvre, comme Alien l'avait fait avec le pauvre Kane. Dégageant sa tête recouverte de sang et de tripes du corps de sa victime, Maurice s'extirpe de la bouillie inconsciente qu'est maintenant le pauvre procrastinateur. Là, debout, dévoilant son grand corps hideux et acéré, Maurice attrape d'une main sadique un pauvre poussin qui passait par là, et sert irrésistiblement son étreinte jusqu'au moment où, la langue bleuie dans son petit bec jaune et les yeux hors des orbites, le jeune volatile agonise. Maurice lui arrache alors la tête avec les dents et boit goulument le jus de poussin pressé qu'il fait ruisseler sur son corps assoiffé de souffrance.

Sacré Maurice, va !

Quelques images, et voilà un slide professionnel.

04h00 : La vérité apparait au grand jour

Où en étais-je ? Ah oui ! Nulle part !

Bon, c'est pas tout ça, mais ça va pas se faire tout seul. C'est fou le nombre de fois que je dis cette phrase. C'est parce que c'est une chouette phrase. « Ça va pas se faire tout seul. » C'est certes une belle phrase, mais elle n'est pas plus prouvée que la théorie de l'évolution. Et permettez-moi d'émettre des doutes sur cette "théorie" vaseuse qui voudrait qu'on descende tous du singe. D'abord, on serait descendu du singe pour devenir plus intelligent. N'importe quoi ! Si on était devenu plus intelligent, on serait resté sur les singes. Avec le temps, nos membres inférieurs, en contact permanent avec le dos des primates, auraient fusionné. On se serait retrouvé avec un corps de singe en guise de jambes. Et ça, ça aurait été malin. On aurait alors pu grimper beaucoup plus facilement sur les arbres, sans se fatiguer, vu que le singe aurait fait tout le boulot. D'ailleurs, j'aurais fait faire cette présentation à mon singe, si j'en avais eu un à la place des jambes.

Mais la question n'est pas là. "Ça" ne va pas se faire tout seul. D'abord, est-ce qu'on connait réellement la nature intrinsèque de "ça" ? Qu'est-ce qui nous dit que "ça" n'est pas en réalité vivant, muni d'une conscience imperceptible pour nous les humains ? En fait, "ça" est une sacrée raclure. Il est pas con "ça", il a finement joué son coup : il nous a fait croire qu'il ne pouvait pas se faire tout seul. Mais moi, on ne m'aura pas comme ça. Allez ! Fais-toi tout seul !

J'ai enlevé mon pantalon. Finalement, je constate que mes pieds[4], mine de rien, ressemblent un peu à des mains de chimpanzé. Déformées, bien sûr, mais les mains des chimpanzés sont plus longues, avec des doigts plus courts, plus poilues aussi. Après tout, après quelques millions d'années dans des conditions difficiles, si on avait eu des mains de chimpanzés à la place des pieds, elles seraient sans doute devenues comme ça.

"Ça" fait semblant de rien. J'ai un plan pour le confondre. Il suffit que je me mette à taper le texte suffisamment vite, et paf, je m'arrête d'un coup. Il sera surpris et continuera sur sa lancée. Et là, je l'aurais bien eu. Mais dès que j'essaie d'écrire rapidement, je reste calé sur la lettre "y". Peut-être parce que je suis fatigué. Pourtant, j'ai remplacé le café par des chips avec de la confiture. C'est excellent pour fournir tous les apports énergétiques nécessaires à un bon travail. En fait, j'ai sans doute laissé tomber de la confiture sur le clavier. Sur la lettre "y".

Plus je regarde mes jambes, moins je pense qu'il s'agit de mes jambes. J'en suis sûr, il doit s'agir des dernières reliques d'un singe préhistorique sur lesquels nos ancêtres ont grandi. Les autres membres du primate auraient disparu lors de la fusion des deux corps. À moins que le singe soit plus malin que ça, et qu'il est toujours conscient à l'intérieur de notre corps. Lorsqu'on envoie une impulsion nerveuse pour bouger ce qu'on croit être notre jambe, il intercepte le signal et bouge son propre bras de la même façon. Inversement, lorsqu'il reçoit une information (une douleur, un chatouillement, une sensation de froid...) il transmet directement l'information à notre centre nerveux, et on croit ressentir exactement ce que le singe ressent, amplifiant notre sentiment que ces membres nous appartiennent. Cela fait ainsi des années qu'il vit à nos dépens, en parasitant notre corps et en se faisant passer pour nos jambes.

Je suis sûr que "ça" ne va pas réagir si je m'énerve, si je crie, et si je démolis tout mon mobilier. Tout ça me conforte dans mon idée: "ça" est très fort, très intelligent. N'importe quel autre objet inanimé aurait déjà avoué. "Ça" résiste d'autant plus que "ça" est sournois. D'un autre côté, c'est la même chose avec le singe qui squatte mes jambes. Je suis sûr qu'ils sont de mèche. Pire, je suis sûr qu'ils sont la même et unique personne. Mais oui, c'est évident : le singe qui nous a piqué les jambes a perdu le reste de son corps. Où est le reste de son corps ? C'est "ça" ! Oui, c'est ça. Ils doivent communiquer avec des putains de rayons alphas sur une fréquence ultra-brève. Ce qui explique les aurores boréales. Je tiens un truc là ! Pas le temps de finir cette présentation. Je suis sûr qu'ils vont tout tenter pour étouffer l'affaire. Il faut que je dévoile la vérité.

Oh et puis non, je vais plutôt découper des petits bonshommes dans du fromage.

Il faut bien que quelqu'un dise la vérité un jour.

06h00 : Délire paranoïaque

Trois mille deux cent quarante-sept kilomètres à pied, ça useuh, ça useuh, trois mille deux cent quarante-sept kilomètres à pied, ça use les souliers. Trois mille deux cent quarante-huit kilomètres à pi...

Damned ! Les flics ! Comment ont-ils su ?

Salope !

Plutôt crever ! Il faut encore que je termine ma chanson, j'en suis à 3248. Enfin, à 3247, parce que vous m'avez fait rater le dernier couplet.

Vous arrivez trop tard ! Pour moi, il n'y a plus d'autres alternatives.

Que dalle ! Je veux un délai d'une semaine pour la conférence et un hélicoptère sur le toit !

Arrêtez de me prendre pour un con ! J'ai déjà presque fini les slides de 1 à 15. Si je vous fait les slides de 15 à 30, j'aurais fini ma présentation ! C'est ça que vous voulez !

Non ! Ils ne m'auront pas vivant. Il me faut des slides en otage pour garantir ma fuite. Vite, lançons l'impression !

Ne bougez plus. Je tiens la première page. Au moindre geste, je déchire la page.

Ne bougez pas ou je déchire la feuille !

Tiens, j'ai trouvé un truc pour aller plus vite.

07h00 : Conclusion

Le ciel s'éclaircit doucement. Le jour, dans la prairie, commence à se lever. Ma voiture est dans le fossé. J'ai pu me trainer jusqu'à cet arbre, serrant dans ma main ensanglantée le peu de feuilles qui me reste encore. Le slide 6 a voulu jouer au con. Il repose maintenant déchiré en deux dans une flaque près de la route. De toute façon, avec une balle dans le ventre, je n'aurais pas pu aller bien loin. Je regarde une dernière fois ma montre. J'entends déjà les sirènes, dans le lointain, qui s'approchent inexorablement. Je me laisse tomber. Couché sur le dos, les bras en croix, j'ai de plus en plus froid. Dans le ciel, visible à travers les branches de l'arbre, j'aperçois encore les dernières étoiles que le jour ne va pas tarder à effacer. Le vent a décuplé de force. Il est maintenant accompagné d'un vrombissement sourd. Mes cheveux, couverts de sang coagulé, frissonnent également dans la bourrasque. Je vois maintenant, au dessus de moi, les pales tournoyantes d'un hélicoptère Playmobil®, s'estompant dans le coulis rougeâtre qui recouvre ma vision. Quelques feuilles tourbillonnent dans les turbulences générées par l'appareil. Le slide 2. Le slide 4. Peut-être le slide 3.

Il me reste plus que 1h30, mais bon, là, je vais plutôt faire une petite pause.

La conclusion, c'est toujours ce qu'on fait en dernier.

Références

  1. C'est pas si facile de ramasser le contenu d'un paquet de crayons avec les pieds.
  2. J'utiliserais ici l'anglissisme "slide", signifiant "transparent" ou "diapositive" dans le cadre d'une présentation électronique. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a que 5 lettres dans "slide", au lieu de 11 dans les deux autres mots. Ainsi, je gagnerais plus de temps, et j'aurais fini cet article plus tôt, et je pourrais faire autre chose tout en passant à la suite sans perdre un temps précieux à taper à l'infini des tas de lettres sur mon clavier noir qui n'a d'ailleurs rien demandé à personne. Oui, mon clavier est noir, et alors ?
  3. Les syllabes "pro", "cra" et "sti" résonnèrent effectivement dans toute la vallée, lors du massacre des chips par Jean-Sébastien Smiths en 1572.
  4. Oui, j'ai aussi enlevé mes chaussettes.


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