Simonac

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Fier consommateur du Simonac ! Merci, Simonac !

Simonac est un blasphème d'origine québécoise. Son origine est peu connue, mais certains se sont risqués à une théorie. En effet, il s'agirait ici d'un esquimaud québécois qui, s'étant frappé l'orteil sur un igloo, a échappé une lourde plainte à travers son manteau (doublé de mouton) et son foulard. Ses compagnons ont ainsi compris "Simonac", qui était en fait une sorte de grommellement de son cousin "Tabarnak" avec un léger accent inuit. Bien que l'accent inuit soit vraiment peu connu.


Utiliser le Simonac

Pour bien placer celui-ci dans une phrase, il faut tout d'abord connaître l'art du sacre.

Premièrement, il est préférable d'user du Simonac en fin de phrase.

Ex: Kossé ça simonac!?

Servant principalement de complément de phrase, il est plaçable (tentez de vous rappeler de vos notions de français):

Ex: Simonac, kossé ça!?

Ex : "Simonac ? elle fourre ce trou'd'cul lâ?

Ex : "J'ai baisé ma femme en simonac cette nuit"

Ex : Oh ! non ! il on tué Kenny, simonac!

Ex : Gros pissou, simonac!


Attention, on ne peut pas souvent utiliser ce sacre en milieu de phrase, comme dans ces exemples:

Ex: Kossé simonac ça?

Ex: Je marchais dans la rue pis j'ai trébuché simonac sur une roche.

Les Cousins du Simonac

Le Simonac n'est pas aussi utile que le Tabarnak, le Câliss (ou Calice) ou le Criss en tant qu'adverbe. Comme vous pourrez le constater, lesdits sacres précédents sont pratiques pour mettre de la puissance à la description d'un objet que l'on veut accentuer:

Des vrais de vrais québécois moyens qui rigolent. De bons consommateurs du Simonac, ainsi que de toute la gamme de sacre inimaginable, en passant par le Tabarnak, le Crisse, le Calice et le Sacrament. Merci, Simonac !

Ex: J'ai foncé dans un tarbarnak de mur.

Ex: Câliss de voyage à marde.

Ex: C'est un criss de con.

Ex: Elle ai belle en criss.

Ex: Il a une tabarnak de grosse bite.

Ex: S't'un caliss de beau char.

Toutefois, l'effet est accentué lorsqu'on utilise un bon qualificatif à sa suite:

Ex: C'est une simonac de bonne bière ! (Notons le "bonne")

Il faut donc penser à utiliser le contexte ial pour placer de façon intelligente nos blasphèmes. Le Simonac s'utilise facilement seul. Cependant, dans une phrase complexe, il perd de sa force.

Ex: Simonac!

Ex: Simonac, je pêchais l'autre jour à la truite dans mon canot sur le lac Girard et puis je suis tombé à l'eau.

N.B.: L'usage du Simonac doit se faire en toute amitié avec Dieu. N'usez pas de son pouvoir si vous êtes purement chrétien, car les blasphèmes perdent de leur puissance quand vous les utilisez trop souvent.


Conclusion

En somme, il faut être moré et bien penser avant de s'exclamer haut et fort « SIMONAC », car sachez le bien, ce n'est pas n'importe où qu'il sera toléré.

N'oubliez jamais les lois du sacre. Jamais.

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