Valves nasales

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« A vue de nez, je peux aussi y arriver avec la langue  »
~ Sacha Guitry à propos d'une nuit au pieu avec sa présumée belle-mère

Les valves nasales sont des concepts éminemment inutiles dans la vie courante. Elles ont une existence factice, contrairement aux valves cardiaques avec lesquelles elles ne partagent que le prénom (valve) et une valeur hédonique pathologique auprès des geek du stéthoscope. On distingue en général les valves nasales internes et les valves externes. Contrairement aux étudiants en médecine qui, en France, passent du statut d'externe à interne en ingurgitant 7,5 kg de camembert/kg/an, les valves externes ne deviennent jamais des valves internes. (Au contraire, chez Pinocchio, la valve interne devient parfois la valve externe, mais pour ça il doit mentir).

Histoire

Les valves nasales ont été inventées au XIX par un groupe de rhinologues assez complexés. En effet, alors que d'autres médecins bénéficiaient souvent de sobriquets flatteurs comme grosse tête ou ma foufounette, ils s'entendaient souvent qualifié de phytoplancton, ce qui n’est pas si terrible comparés aux anatomopathologistes qu’on appelle généralement Par leur prénom. Ils ont donc fait ce qui a toujours été fait en médecine lorsque la demande ne correspondait pas à l'offre (càd quand il y avait trop peu de malades ou au contraire trop de malades incurables — le Rhum étant une maladie incurable, vide infra) : ils ont inventé un concept, et y ont associé tout un tas de maladies tout aussi artificielles.

Fonction

Les valves nasales sont tout sauf des valves. Leur nom est basé sur le mépris extrême dont fait preuve le corps médical à l’égard de la langue française (à ce propos, il est bien connu que les rhinologues détestent les langues, c’est pourquoi ils parlent du nez). Une valve est en effet définie par le Littré comme «Soupape à clapet servant d'obturateur».

Non mais franchement, si des valves nasales devaient exister, elles ressembleraient à ça ! Fumistes !

Les Rhinologues

Les rhinologues se présentent parfois comme les R de ORL. Dans ce sens, ils différencient une cuite d’un cuistre, un bras d’un bas, un rêve d’un Eve etc. Ils ont généralement un nom qui commence par R et ils peuvent parler du Rhum pendant des heures sans dire une seule fois le mot «cocktail». Il n'est donc pas difficile de distinguer un rhinologue d'un médecin, d'autant que si le médecin porte une blouse blanche avec un stéthoscope et/ou un marteau à réflexe et/ou un DSM IV de poche et/ou un scalpel tâché de sang et/ou des gants et de la vaseline dans la poche, le rhinologue lui n'a au maximum qu'un paquet de kleenex et un sourire idiot aux lèvres. On a prétendu que les dentistes étaient une profession médicale fart sujette au suicide. Ce n'est rien comparé aux rhinologues, qui meurent tellement vite qu'on n'a jamais pu faire de statistiques précises sur la mortalité liée à cette profession.

Les rhinologues ont fondé une association : la NASAL.

La Nasal

Étonnamment, NASAL n’est l’acronyme de rien du tout, le nom complet de l’association étant «le Comité des Rhinologues Esthéticiens du Tubercule Inhalatoire Non-Sténosant». On comprend qu’ils aient refusé un nom aussi pompeux ayant un acronyme aussi évocateur. En somme, les rhinologues peuvent être considérés comme des Jean-Jacques en puissance. Les blagues de rhinologues sont d’excellent tests d’amitié (tout comme tirer au shotgun dans le pied de votre meilleur ami ou vous montrer odieux envers lui le sourire aux lèvres en lui expliquant que vous avez testé sa femme et ses enfants pendant qu'il était à la messe.) Exemple :

Babar et Atchoum sont dans un bateau. Babar tombe à l'eau. Qui reste ?
— Atchoum.
— A tes souhaits
— …

Un terme ambigu

Le terme valve est comme de nombreux termes en médecine contemporaine : on le retrouve tellement partout que c'en est devenu un mot bâtard et incompréhensible. D'autres exemples sont les mots papille, follicule, scléreux, séreux, muqueux, Horton, anatomo-pathologiste et Léonard de Vinci (le seul vrai bâtard de cette liste en fait). Nous nous efforcerons ici de distinguer valve cardiaque de valve nasale.

Précisons d’emblée que les valves cardiaques sont au nombre de 3, comme les mousquetaires, bien que logiquement elles auraient dus être 4, comme les mousquetaires. Elles ne sont pas moustachues, contrairement aux mousquetaires. Ce sont les valves nasales qui sont moustachues.

Concernant leur fonction : les valves nasales laissent passer de l’oxygène sans sang, et exceptionnellement du sang s'écoule par elles (mais ce n'est pas la règle, les règles se situant plus bas). La valve pulmonaire, elle, laisse passer du sang sans oxygène. Quand les valves cardiaques sont bouchées, en général ça pue, alors que quand les valves nasales sont bouchées, ça ne pue plus.

Concernant leur anatomie : La valve mitrale a des piliers, de même que les valve externes. On distingue chez cette dernière des piliers descendants et ascendants.

Pilier descendant de la valve externe, aussi appelé nasaltite. Son pendant, le pilier ascendant — ou nasalmite — n'est pas représenté

Pathologie des valves nasales

Kystes et polypes

Des kystes et polypes peuvent se développer au niveau des valves nasales.

« — Rires — »
~ La Foule à propos un truc marrant

Le premier des examens à réaliser en cas de suspicion de kyste ou polype nasal est le toucher nasal. Réalisé avec l’auriculaire, il consiste en un raclage systématique des sécrétions nasales séchées. Il est impératif d’analyser la teneur en sucre des prélèvements (ils sont par exemple plus sucrés au printemps et chez les diabétiques qui, c'est bien connu, ne se mouchent pas du pied). Ceci peut tout à fait se faire en les diluant dans un café.

Elle est bonne non ?

Il peut occasionnellement être difficile pour les amateurs d'amphibiens que nous sommes (que vous êtes devrais-je dire, ayant moi-même l'honneur d'être issu d'une nation de demi-dieux) de nous y retrouver dans la littérature anglo-saxonne, tant ces cuistres utilisent un terme pour l'autre.

« Our enemies are innovative and resourceful, and so are we. They never stop thinking about new ways to harm our country and our people, and neither do we. »
~ Georges Bush à propos de la langue anglaise

Ainsi, le terme anglais Polyp, ky s'traduit par kyste, est utilisé dans les contextes où nous utiliserions volontiers le terme français Polype. Cette récursivité circulaire est appelée par les linguistes paradoxe du pierre-papier-ciseaux. Pour s'en sortir, nous vous conseillons simplement de tourner sept fois votre langue française dans votre nez crotique avant de parler (voir ci dessous : vulve nasale).

Drôle, drôle…

Le traitement des kystes et polypes est essentiellement chirurgical, par installation de valves prothétiques. Il existe des modèles mécaniques et biologiques.

En A : le patient en attente de prothèse après résection valvulaire. En B : valve prothétique mécanique. En C : valve prothétique biologique porcine

Rhum

Lorsqu’un patient souffre de Rhum, on dit qu’il a un verre dans le nez. Si le Rhum peut avoir des vertus thérapeutiques, il a un taux non-négligeable d'effets secondaires : hermaphrodisme (pisser assis, déblatérer un nombre incalculable de conneries, rien comprendre, se vexer pour rien), maux de tête, etc. Résister au Rhum est inutile : tous les chemins y mènent. D'ailleurs, toute autre consommation serait encore plus dangereuse pour votre santé bio-psycho-socio-neuro-sarko-trololo-cardio-séno-physiologique. Et puis comme le disait l'autre : « Si dieu a inventé l'alcool c'est pour que les femmes moches puissent aussi baiser.»

Rhinite allergique

On parle aussi de «Maladie de Rhianna» C’est une pathologie qui implique toute la sphère ORL : les symptômes commencent au niveau de l'organe cochléaire (audition fortement perturbée), s’ensuivent des symptômes vestibulaires (nausées, vomissements) et enfin un mal de crâne très caractéristique, semblable à celui des lendemain de Rhum.

Cécité nasale

On le sait peu, mais ce sont bien les valves nasales qui sont les principales responsables de la cécité des vieillards : elles provoquent les glaucomes de la personne âgée, la macula dégénérescente etc. (à l’inverse de ça qui rend sourd. A bon entendeur : Phallus !). On parle généralement de nez-cécité. C’est la manifestation oculaire la plus fréquente du Rhum. Ceci explique qu'on parle de trompe l’œil chez un pachyderme aveugle.

Les valves nasales discoïdes

Causées par une répétition trop intense de toucher nasaux, les valves discoïdes sont très classes en soirée, et très pratiques si vous désirez cacher quelque chose dans votre nez.

Trou de balle à facette

Auscultation des valves

On ausculte les valves grâce à un instrument appelé Indexeur nasal auriculaire. C’est un appareil dont une extrémité est placée sur les oreilles, l’autre sur le nez, et qui se tient avec l’index. C’est un accessoire aussi indispensable au rhinologue que sa poupée gonflable aux cheveux bleus.

Flûte, c'est pas ça !

On peut grâce à cet instrument entendre et distinguer des souffles et des bruits. On a dernièrement inventé L'indexeur sans fil, qui s'est immédiatement révélé aussi utile que son cousin, le String sans fil (il parait que je me ferais virer si je vous montrais l'objet. Dommage pour vous !)

C’est plus ou moins ça un indexeur mais si tu savais lire tu te servirais de ton index !

Souffles nasaux

Les souffles augmentent à l’inspiration et à l’expiration. Ils ne diminuent que rarement en fait, lorsque le sujet cesse de respirer. Ils sont normaux pendant l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte, les sorties en boite, les relations sexuelles, les réveils atypiques au côté d'un(e) geek(ette) roux (rousse), les lendemains difficiles, les soupirs dus aux regrets éternels etc.

Bruits nasaux

Parfois on peut entendre la mer dans le nez des gens, comme dans un coquillage. Parfois c’est Shakira ou Goldman…

Quand je vous disais que c'était tous des Jean-Jaques !

Variantes anatomiques

Savoir mettre sa langue dans son nez par voie antérieure

Munissez vous d’une bonne langue, d’une escalope de veau, d’une épée, de valves élargies au moyen d’une tarière et de lunettes de soleil. Enfilez ces dernières à la place de votre slip, mettez votre slip sur votre tête et l’escalope sur votre œil, prenez l’épée en main et la langue dans votre nez et cliquez ici

Nébuleux, Népal, Néron

Jeux de mot d'un goût douteux, ils ne méritent leur place ici que par haine avouée de la bienséance.

Vulve nasale

In-nez-branlable, située en avant de la face et bordée par de grandes lèvres laissant apparaître de merveilleux orifices, la vulve nasale est une coquille au sens étymologique du mot : sans son petit q, on en aurait plein les couilles (Il en va de même pour les coquines, qui couines si elles n’ont pas de q). La vulve nasale débouche naturellement sur la trompe. On défend souvent l’idée que c’est la trompe qui est externe et la vulve lui est interne, mais il n’en est rien. Les trompes peuvent en réalité se prolaber par les valvules : on parle alors de prolapsus révélateur. Babar en est l’exemple le plus frappant. Les trompes sont souvent bordées de défenses, de sorte qu’on atteint difficilement une vulve sans lui avoir au préalable ôté ses défenses. Pour ce faire, le plus efficace est d’anesthésier la bête avec de l’alcool (ainsi elle ne peut plus rien ivoire), après quoi seulement la partie peut commencer. Elle se terminera généralement par un «game ovaire» spectaculaire autour d’une tasse du thé russe de votre choix.

Nietzsche aurait eu raison d'avoir une trompe : ainsi, il aurait évité de mourir étouffé par sa moustache

Insuffisance nasale

Pathologie aiguë et pourtant grave (les deux n'étant pas exclusifs), l'insuffisance nasale reste néanmoins — si vous me permettez ce bête jeu de mot — peu fréquente. C'est une complication du prolapsus révélateur. Elle consiste en un cycle nasal perturbé

Cure d'une insuffisance nasale


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