Valais

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République populaire du Valais (fr)
Valais (en abrégé)
Cervinland (japonais)
Hymne: "Quel est ce pays merveilleux...etc"
Devise: "De la Raclette pour tous et tous pour le Raclette AOC !"
Capitale Sion
Langues officielles Une multitude de patois peu évolués. Le principal est nommé "Oberwallisertiitch"
Système politique Dictature
Parti au pouvoir PDC (Parti Dictatorial Catholique)
Chef de l'Etat Monseigneur Norbert Brunner
Gouverneur Jean-René Fournier
Héros régionaux Farinet

Bernard Rappaz Christian Constantin (dit l'homme qui vire l'entraineur plus vite que son ombre)

Indépendance 1945 (cf Historique)
Monnaies Perles de chapelet
Religion Catholique
Population 270'000 personnes pour autant de génisses, et environ 150x plus de ceps de vigne

Le Valais est une République située entre la Suisse et l'Italie. Bien qu'il soit considéré comme un canton suisse, il faut apporter quelques précisions. En effet, le Valais n'a jamais adhéré à la Confédération suisse, par contre il a instauré une Union douanière avec la Suisse, ce qui a permis aux Valaisans d'émigrer en Suisse et aux Helvètes de développer certaines stations de ski en territoire valaisan (une cinquantaine selon des dernières estimations).


Histoire

Paléolithique, Néolithique, Age de Bronze

Aucun événement notoire n'est à relever durant ces périodes. Les historiens ont cependant retrouvé, après que l'océan valaisan eut fini de sculpter nos belles vallées, d'anciennes traces de singes proches de l'orang-outang. Après des études plus ou moins poussées, il s'agirait en fait des ancêtres des Valaisans.

Epoque romaine

Moyen Age

Douce évolution. Les Valaisans perdaient progressivement leurs poils, mais les mentalités ne changèrent pas.

De nos jours

Durant la Seconde Guerre Mondiale, le Valais fut également mobilisé comme tous les Suisses. C'est à cette époque qu'à été créé le drapeau valaisan. Le rouge communiste à droite face au blanc symbolisant la liberté capitaliste à gauche. Le drapeau comporte 13 étoiles. C'est parceque le canton a 13 districts, donc, 1 étoile par district.

Dès 1945, une dictature PDC s'est mise en place (Cf Politique)

Etymologie

L'origine du mot "Valais", à prononcer "Valé" si vous êtes Valaisan ou "Valè" si vous êtes étranger ne laisse peu ou pas de doutes. Il s'agirait en fait d'une déformation orthographique de "Vallée", le Valais étant une grande vallée. Cette étymologie a d'ailleurs fait l'oeuvre d'une thèse de doctorat dont je vous épargnerai volontiers la retranscription. Les habitants du Canton du Valais sont les Valaisans et non les cantonniers comme le disent certains. Les cantonniers sont des hommes qui entretiennent les routes. Ils ont la particularité d'avoir un trou sous le menton selon une légende. Le Valais est rentré dans la confédération suisse en 1815 comme 24ème canton.

Géographie

Situation

Comme dit au début de cet article, le Valais est situé entre l'Italie et la Suisse. Il constitue une portion de territoire entourant le Rhône.

Frontières

Pour délimiter le Valais, c'est simple. Tu pars du glacier du Rhône et tu descends jusqu'au lac Léman, en prenant 50km de terrain sur ta droite et 100km sur ta gauche. Ça te dessine à peu près le Valais. Pour délimiter le Haut-Valais du Bas-Valais, tu prends la Raspille, tu descend jusqu'à ce qu'elle se jette dans le rhone, et après tu tires un trait approximatif vers le bas. Pour les plus radicaux, le Valais s'étend de Sierre à Martigny (forcément, il est notablement connu que l'est de Sierre est peuplé de barbares primitifs aux origines douteuses et aux traditions plus qu'étranges, et que le nord de Martigny est une lande inhospitalière battue par les vents et les embruns à tel point qu'on pourrait s'y croire en pleine Bretagne un jour de beau... personne de censé n'habite au nord de Martigny, en tout cas personne n'ayant perdu son système pileux préhistorique).

Chef-lieu

La ville valaisanne la plus peuplée est Genève, près de 50'000 Valaisans y vivant. Géographiquement, il eût été impossible de désigner Genève en tant que chef-lieu (capitale) du canton du Valais, ceci pour deux raisons : Genève ne se trouve pas en Valais, et Genève est déjà le chef-lieu de son canton. Les Anciens ont donc désigné Sion en tant que chef-lieu. Sion est en effet la ville la plus peuplée en territoire valaisan avec un peu moins de 30'000 habitants. Toutefois, il convient de noter que pendant la haute-saison (le Valais vivant au rythme du tourisme), c'est Crans-Montana qui est le lieu le plus peuplé. Le chef-lieu reste pour autant Sion, pour des raisons administratives tout à fait logiques. Sion est le lieu de résidence de Monseigneur Norbert Brunner, Evêque du diocèse. Il loge à l'évéché en face de la cathédrale.

Faune & Flore

Faune

Mouton : animal craignant le loup et se vengeant sur les ressortissants valaisans lorsqu’ils sont en exil dans le Nord de l’Allemagne.

Loup : animal empaillé cher au Gouverneur.

Dahu : animal dissymétrique légendaire.

Eléphant rose : animal double se déplaçant souvent en troupeau, mais tout seul. Extrêmement abondant en Valais.

Vache d’Hérens ou Reine : seule véritable vache, les autres du plateau étant des toques (cf tocson). Lutte pour sa hiérarchie. La finale cantonale des combats de Reines reste l'évènement le plus suivi après la coupe du monde et les matchs du FC Sion et donne une magnifique occasion de faire la piste (cf. plus loin).

Chaînon manquant : habitant du val d'Annviers.

Poule férée : poule d'Isérable.

Flore

On y trouve exclusivement des plantations de substances qui font rires. La première s'appelle vigne ou raisin et fait rire les habitants de Bordeaux et environs. La deuxième et la fameuse plante cannabis indica servant à remplir des oreiller et ça aussi ça fait rire!

cf. Bernard Rappaz http://www.valchanvre.com / Rey Jean-Daniel http://www.alphemp.com

Economie

Le Valais connaît un développement économique lent mais certain. La production locale de vin est depuis peu supérieure à la consommation locale, ce qui facilite l'exportation, principalement en direction du canton de Vaud, là où la production est largement déficitaire. Ceci est en partie dû au fait que la diaspora Valaisanne s'est largement établie dans le canton vaudois où elle boit allègrement sans pour autant s'habituer aux breuvages locaux.

Il est aussi important de noter que le Valais occupe la première place au niveau Suisse en matière de production d'alcooliques et ce malgré leur haute capacité d'absorbtion..

Politique

Le Valais vit sous une dictature du PDC (Parti Dictatorial Catholique), qui impose la messe pour tous le dimanche, interdit l'accès des femmes aux études supérieures et réintroduit l'école ménagère obligatoire pour toutes. A sa tête, Monseigneur Norbert Brunner, êvêque, et à l'exécutif, le Gouverneur, Jean-René Fournier. Toute autre forme de pensée politique est exclue. Toutefois est né au début de l'année 2007 un nouveau mouvement, les CR (Cols Rouges), également appelés les Cols Rosses dans le jargon local, mouvement tendant à vouloir s'imposer comme un véritable contrepoids démocratique aux menées liberticides des talibans de l'écologie. Il est à relever que ce mouvement aura beaucoup de peine à assurer sa pérénité car en Valais les gens jartent les Cols Rosses.

Religion

La religion du valais est la bigoterie. la bigoterie est une branche hypocrite du catholicisme pratiquée avec fanatisme, obscurantisme et égoisme, où l'art d'aimer son prochain comme soi-même prend tout son sens, vu que le valaisan n'a aucune estime de soi.

Spécialités de bouche

Le Raclette (le fromage, pas le dîner) est un produit typiquement valaisan. Voilà plusieurs années que les Valaisans essaient vainement d'obtenir une AOC pour le Raclette. Quant à la Raclette (le dîner, pas le fromage), elle découle naturellement du Raclette, car inventée à partir de Raclette. Le Raclette (le fromage, pas le dîner), est un fromage d'alpage non-pasteurisé, dont la marque la plus répandue est le Valdor.

Le Sirop des montagnes : spécialité du val d'Hérens, plus précisément de St-Martin. Le sirop des montagne a été inventé un jour d'Inalpe en mettant de l'eau et du sirop dans de l'Abricotine AOC

L'Abricotine AOC : eau de vie d'abricot inventée pour éviter de jeter le surplus d'abricots pourris en fin de saison

L'Eau de vie de poire du Valais AOC : plus connue sous le nom de "williamine", son nom indique clairement de quoi il s'agit, elle a été inventée pour la même raison que l'Abricotine

Le Fendant : le fendant a pour principale caractéristique sa sur-production (d'où son exportation en territoire vaudois). Pour les non-valaisans, il s'agit en fait du nom barbare attribué en Valais au châsselas

La Viande séchée du Valais : morceau de boeuf provenant d'Argentine et apprêté dans le canton des Grisons. Ce produit est frappé du label AOC (appellation d'origine confuse).

Le Pain de seigle : Pain fabriqué à base de farine de seigle qui se conserve très très longtemps. Il est surtout fabriqué et consommé par ceux qui n'ont plus de magasin dans leur village et qui habitent trop loin des centres commerciaux de Conthey pour acheter du pain quotidien frais.

Langue

Ames en peine – expression. Se dit de personnes en situation d’oisiveté. Peut provoquer les boules aux reins.

Avoir le diable au corps – expression. Avoir de la méchanceté, de la malice.

Avoir le large – expression. Avoir le cafard.

Betson – nom masculin. Du foin dans un drap.

Blantson - adjectif. Se dit d'une personne au teint pâle, blanc, malade.

Blec – adverbe. 1. Complètement mouillé 2. Habitant de la commune de Grimisuat.

Botche, botchette – nom masculin. Enfant, petit enfant.

Brogne – nom féminin. 1. Vêtement qui pend : «porter des brognes». 2. Personne qui se soûle : «ce type est une brogne».

Brontsé – nom masculin. Personne mal habillée. C’est le cas de la personne qui porte des brognes et des charques.

Capon – adverbe. Fatigué.

Charque – nom féminin. 1. De vieilles chaussures : «porter des charques» (en général avec des brognes). 2. Personne paresseuse, qui ne fait rien.

Coin – nom masculin. Lieu mythique et incertain où les proches, aimés mais pas forcément, ont tout intérêt à ce qu’on les y retrouve morts vu qu’ils ont bravé l’ordre de rentrée maternel. Expression relativement courante : «s’il n’est pas mort dans un coin, je le tue.»

Croye – nom féminin. Désigne la copine ou la femme. ex : "hey la croye tu fais pêter un ballon de blanc ou quoi?"

Des choses pareilles – exclamation marquant un étonnement complet. Peut être précédé de «Mais, mais, mais…» Peut également se dire en patois : «Dé poutetchoze denche.»

Ecorcher – verbe. Dans l’expression : «ça t’écorcherait de dire merci» ; façon délicate de rappeler au proche, aimé mais pas forcément, la reconnaissance éternelle due à son géniteur.

Embarguer, s’embarguer – verbe. Se cochonner, se maquiller de manière excessive. Les tchampes ont fréquemment «une de ces embarguées…».

Gongon – nom masculin. Objet charismatique permettant une gestion continue d’angoisse abandonnique. Plus communément «lolette, sucette».

Lagner - verbe. emmerder au plus haut point. Expression : Y (les médias) commencaient a nous lagner avec leur 1000 jours sans victoire. (Patrice Morisod lors de la victoire de Marc Berthod en slalom)


Les boules aux reins – expression utilisée au pluriel. Affection fréquente due à une trop longue station assise sans un tricotage.

Lourdet – nom masculin. Personne peu intelligente, un brin naïve.

Machinal tordu – nom masculin suivi d’un adjectif. Homme rusé, peu fiable.

Marcher sur le corps de… – expression douce et légère permettant de montrer le côté dramatique de la situation. Généralement prononcée par la mère pour marquer un interdit à ses enfants. Exemple qui peut se décliner à l’infini : «Si tu veux sortir ce soir / te marier avec ce tisque / … /, tu marcheras sur mon corps».

Mort dans un coin – expression. Voir «coin».

Motson – nom masculin. Tas de foin qu’on rassemble sur le pré. Ramasser les motsons.

Noque – nom plutôt masculin ou adjectif. Personne pas très débrouille

Noquet – noque, mais pas trop. Le «et» se prononce «ette».Désigne également un noque qu’on aime bien.

Pas tant de ceci-cela - traduction valaisanne de 'ne fais pas de chichis'

Pégacher, se pégacher – verbe. Utilisé dans l’expression «vous pouvez vous en pégacher pour un corps qui va pourrir en terre», sur un ton de reproche, signifie prendre soin de sa peau, se mettre de la crème et peut-être un soupçon de maquillage.

Pétoler (se) – verbe pronominal. Se faire mousser, se mettre en avant, être gonflé. Ne plus en pouvoir tellement on est content de soi.

Raché – nom masculin ou féminin selon qu’il désigne un homme ou une femme. Personne avare, proche de ses sous.

Rafacher – verbe. Marcher sans but, sans raison.

Rafater – verbe. Courir, marcher dans la maison. «Garder des chaussures pour rafater», c’est les garder pour des travaux domestiques à la maison.

Raïche – nom féminin. 1. Personne qui raïche. 2. Au pluriel signifie des répétitions.

Raïcher – verbe. Demander plusieurs fois la même chose, répéter souvent.

Se faire bénir par les capucins –. Opération permettant d’enlever le diable au corps.

Sountré – nom masculin. Personne qui ne sait ni s’habiller, ni marcher. «Le dernier de la création.»

Taberle – nom masculin. Signifie, selon grand-maman Geneviève, «pas un franc noque mais un peu lourdet».

Tapagoille- nom masculin. Les tapagoilles designe les habitants de la plaine qui tapaient sur les "gouilles" pour faire taire les batraciens.

Taper l’eau à la Navizence – expression. Activité qui ne sert à rien. Toutefois, bien plus sensée qu’une multitude de gestes ou d’actions.

Tchampe – nom féminin. Femme stupide, sans grande intelligence, parfois vulgaire.

Tchintchon – nom masculin. Désigne généralement un enfant qui se plaint dans le but d’obtenir des câlins.

Tchornes – nom féminin. 1. Amusements, bêtises. 2. S’il s’agit d’un objet, c’est un petit rien, sans grande valeur, sans utilité. «Je t’ai offert une tchorne». 3. Histoires sans importance, parfois pas vraies : «Raconter des tchornes».

Técolle, mécolle et sécolle - Toi, moi et lui.

Tisque – nom masculin. Synonyme de noque et de tocson. Ne s’utilise qu’au masculin.

Tisquet – tisque, mais pas trop. Voir noquet.

Tocson – nom masculin. Au féminin, se dit «toque». Synonyme de noque et de tisque.

Tocsonnet – tocson, mais pas trop. Voir noquet.

Torcher (se) - verbe pronominal. Peut avoir trois sens : 1) prendre une gamelle, tomber et se faire mal. 2) prendre une cuite (voir plus bas) mémorable. 3) dans l'expression "s'torcher l'cul" : s'essuyer le derrière après être allé aux toilettes.

Prendre une gamelle (se) - verbe pronominal. Signifie tomber et se faire mal

Vous me prendrez endormie – expression tout en finesse pour manifester son désaccord sur un projet ou un événement à venir. A notre connaissance, utilisée exclusivement par les femmes de la famille. Exemple : «Pour ce mariage, vous devrez me prendre endormie».

Wékée – nom masculin ou féminin. Personne qui pleure beaucoup, sans raison. Au pluriel, désigne les pleurs : «Pousser des wékées».

Expressions

"Une taguenâtsse outre en là le cotsson" = tappote virile et un brin amicale sur le sommet du dos(derrière la nuque)

"Motsse a cul" = Scatophaga stercoraria, populairement surnommée mouche à merde

"Motsaté caillon" = mouche toi cochon

"Eh mais la cramine " = y fait froid et "Eh mais la Tchaffe" = y fait chaud

"T'en veux une sur le porte-moque? " = tu veux une gifle

"Bonzo potolonzo" patoi de savièse qui veut dire bonjour pour toute la journée

"Ma des choses pareil" ou aussi souvent dit " Ti pochible"

"Tu bois une" utilisé dans le cas où "bah on passe au carnotzet"

"Il est parti à botson" il est tombé

"Me suis prise une de ces biturées" ou "ma la tuée" je me suis pris une de ces cuites

"J'avais une de ces toquées de douze" j'avais beaucoup bu

"Comment te va te ?" Comment tu vas

"En ça ; en là ; outre en ça ?" pour indiquer un lieu

"J'ai pris une roubatée dans la cotze" signifie s'être malencontreusement cassé la figure dans un petit chemin pentu

"Adjeu" : (déformation de "à dieu") signifie "salut", "bonjour" ou "hello"

"To ! Saaaaleuh mio" Ca joux ? : façon de se dire "bonjour, comment allez vous ?" dans le val d'Hérens

"T'as où les vignes ?" : utilisé lorsqu'un Valaisan fait la connaissance d'un autre Valaisan, histoire de pouvoir le situer géographiquement à travers le canton. S'utilise directement après le "adjeu".

"T'as où les vaches ?" : les Valaisans habitants à plus de 800m ne pouvant cultiver de vignes : traduction montagnarde de "T'as où les vignes ?", autre manière de demander "sur quel alpage broutent tes vaches ?"

"T'es le fils à qui ?" : si la réponse à "T'as où les vignes ?" ou "T'as où les vaches ?" est trop vague reste cette question. Variante locale dans le Valais central: "A qui tu seras, twââ?"

"Tu vois comment ?" : "m'as-tu compris ?", "as-tu saisi ce que je tente de t'expliquer ?"

"..., ou quoi ?"/"..., ou bien ?" : termine le 90% des phrases d'un Valaisan. Signification : demande l'avis de son interlocuteur

"Mais ça te joue ?" : signifie "comment ça va?"

"Tout d'dans même les boules!" : "ce soir, il va y avoir du sport"

"On part en piste ou quoi" : signifie "et si on faisait une noce interminable et mythique" (variante : Et si on partait en piste ??? )

"Kricht kricht, yo ché fin raide!" : signifie "bon sang, je suis un tentinet émmeché"

"Euille" : remplace le "euh" et viens parfois avant "tu vois comment"

"T'cheu l'équipe ici on boit une ou bjen?" : expression invitant les personnes avoisinantes à prendre un verre.

"Regarde voir aller suici (celui-ci)" : Seule expression "Française" à comporter 3 verbes de suite, elle signifie "Oh ! peux-tu observer cette personne ?"

"Envoyer une cotsée, boter(il a tout boté)" : signification : "vomir abondamment" généralement après être "parti en piste" (voir plus haut).

"Robater" : tomber, trébucher en état d'ébriété.

"Ourrdû mè lo chin, maudikta kankone " : Dans le val d'Hérens, littéralement dit : secoues-moi la branche, méchante dame. Auriez-vous l'amabilité de m'accorder un instant mademoiselle, le temps d'une gâterie ?

"Tu veux attraper une derrière le cotson?" : signifie : "Veux-tu que je te mette ma main sur la figure?" essentiellement utilisé dans les fêtes locales après deux ou trois tonneaux de fendant.

"Je chante pas, je parle" : Expression utilisée sur le Haut-plateau, dans la région de Lens, Montana.

"Tu paies combien d'impôts toi !" : Expression utilisée par des indépendants qui ne déclarent pas tous leurs revenus et qui réclament beaucoup de privilèges étatiques et bénéficient de nombreuses aides et subventions.

"Ca va le chalet ou quoi !" : Expression utilisée par les montagnards qui signifie : "T'es fou ou bien". Vous trouverez ci-dessus la définition "ou quoi".

"Un ballon" : Unité de mesure locale correspondant à 1 dl de vin. Actuellement le prix du "ballon" dans les bistrots est d'environ 3,50 perles de chapelet. Il a une fâcheuse tendance à s'envoler plutôt qu'à se dégonfler.

"Faire le Grand-Pont" : Ne signifie pas prendre congé entre Noël et Nouvel-An mais consiste à dépenser, en ballon(s), 4 chapelets de perles dans les bistrots qui bordent la rue du Grand-Pont à Sion.

"J'ai chopé le loup" : Contrairement à ce que l'on pourrait croire, celà ne signifie pas avoir tué un loup avec un chasse-neige, mais avoir le cul qui brûle.

"Pas un mot de blague" : expression parfois utilisée par les locuteurs du valais central pour apporter du crédit à ce qu'ils affirment et convaincre leur auditoire qu'ils n'exagèrent jamais. Tout le monde le sait bien, c'est comme les marseillais...

"T'arreutes ou cht' astik " : accent propre au coude du Rhône, assorti parfois de quelques rimes (ou chtla peute...) signifiant que la personne en face a intérêt à se calmer si elle ne veut pas passer un mauvais quart d'heure.

"Tu donnes en bas une mini ?" : expression signifiant que le gus (gus = gars) a soif, et qu'il aimerait se désaltérer avec une bière limonade..."

"Va te caca maudikta cancone" : dans le Val d'Hérens, je te prie d'aller voir ailleurs, méchante fille

"Fô pa lachiè caka lò mulet yun auk boc" : Littéralement : Il ne faut pas laisser le mulet faire ses besoins dans l'écurie. Cette expression est traditionnelement transmise par les anciens qui conseillent à leur progéniture de pratiquer la retirette.

"Yo ché pachia bas per lo beus et ch'lo tec aoué lo Reform !": singnifie dans le Val D'Hérens avoir été victime d'un accident de tracteur

"En bas... / En haut..." : substitut aux points cardinaux servant à donner une direction par rapport à son emplacement. Est placé avant le lieu de destination. Exemple pour un sierrois : "En bas à Conthey", "En haut à Brig". Peut être agrémenté des verbes descendre et monter, ainsi que de "sur" (prononcé tsur) pour donner un côté épique. Exemple : "On est descendu en bas tsur Savièse". A noter que lorsqu'un valaisan voyage à l'étranger, tous les autres pays sont "en bas".

nb : le haut et le bas, est défini par le sens d'écoulement du Rhône.

"En haut dessus, en bas dessous": contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette locution pléonasmique n'est pas du tout équivalente à "en haut" ou "en bas" ni même à "dessus" ou "dessous". En effet, la locution "en haut dessus" signifie très exactement " à l'étage supérieur" et ne peut être utilisée que dans ce sens bien précis (et parallèlement, "en bas dessous" signifie "à l'étage inférieur". A noté que comme les habitats valaisans ont rarement plus de trois étages (le sous-sol, les rez et le premier), "en haut dessus" signifie en principe le dernier (et donc le premier) étage. Nous remarquons dans cet exemple que de la locution en question évite bien des soucis.

La locution prend toute son ampleur dans l'expression triplement pléonasmique: "monter en haut dessus". Le valaisan moyen pourra peut-être vous comprendre si vous dite "descendre en bas" ou lieu de "descendre en bas dessous", mais il vous demandera certainement de préciser si vous parler de votre destination ou alors de votre tenue vestimentaire. Il est toujours possible de n'utiliser que le verbe et dire simplement "descendre", mais alors votre destination restera toujours incertaine, puisque le valaisan peut "descendre à la ville" (Cf paragraphe en haut dessus "en bas.../ en haut...".)

"Faire la pichte": expression valaisanne signifiant faire la fête dont les origines, bien que toujours discutées par les linguistes, se situent vraisemblablement à Sierre.

"Astique en bas une bouteille": manière élégante de faire remarquer au maître de maison que son verre est vide.

"J'suis allé traire les poules avec des gants de boxes": l'équivalent de "qu'est-ce que ça peut te faire", en réponse normalement à "T'es allé où ?" "Tu faisais quoi ?"

"Va caca la chotte": qui signifie "laisse moi tranquille" dans le val de Bagnes.

"Va t'en gratta le petoli" : expression de la région sierroise, issue certainement d'une déformation du patois par la jeune génération, soucieuse d'imiter la langue des anciens mais incapable de le faire avec panache, étant donné que la génération intermédiaire, soixante huitarde pour ne pas la citer, n'en avait que de rudimentaires notions...

"Tcheuuu la branlée" : encore une expression de la région sierroise, utilisée essentiellement entre 3h et 5h du matin. Celle-ci donne du crédit à l'expression Faire la pichte et permet à celui qui la cite d'informer ses compatriotes que sa soirée a été de très bonne facture! (cf Faire la pichte)

"Terouk, tapouk" : mots empruntés au vocabulaire agricole anniviard (sens propre) signifiant imbécile, têtu ou abruti au figuré. Plus poétique, non???

"Nok ou nokette" : pardonnez l'écriture... termes signifiant à peu près stupide, niais, mais bien plus gentil. Traiter quelqu'un de nokette, c'est pas vraiment une insulte, c'est presque affectueux, surtout de la part d'un anniviard à grosse moustache...

"Un tant potette"  : réponse d'une jeune fille à quelqu'un qui lui demande à quoi ressemble le mâle qui lui a demandé si elle était d'accord de s'occuper de passer la poussière dans ses armoires à moitié vides... J'hésite à vous donner la signification... Ce n'est pas très flatteur pour lui... ce n'est pas Brad Pitt, ça c'est sûr...

"Beau pays, mais sec" : manière polie pour un valaisan invité (ou qui s'est invité) de signifier à son hôte que son verre est vide (ou qu'il n'y a encore rien sur la table)

"Va voir les vaches" : signifie "on va partir maintenant"

"Espèce de vieux fennec" : signifie "toi alors mon pauvre, t'as reçu le peuk !"

"Y a pas mi de leumeutes" : signifie "ce soir on s'lâche et on piste !"

"Tcheu la coss, t'a chone" : signifie "qu'est ce que je suis fatigué, tu as sommeil?"

"Achéta té" : signifie "assied-toi!"

"Ben disons que bon..." : signifie que le FC Sion vient de perdre encore une fois

"T'as été à l'Université de Crouj' ou quoi? : la fameuse Université de Crouj' (Crouja en fait) est située dans les pentes (aussi dit "dérupts") entre le village de Vercorin et les gorges de la Navisence dans le Val d'Anniviers. Excellent coin pour les morilles, cette haute instance éducative est actuellement composée de quelques racards pittoresques en piteux état (malheureusement) au milieu d'une charmante forêt à feuilles caduques. Les nombreuses personnes ayant fréquentées cette unique et seule université se trouvant en Valais, sont diplômés en "idiotie et compagnie". Signifie donc : être bête... ou pire encore. fais partie du même réseau que l'HEC, Haute Ecole de Combioulaz, soeur jumelle mais pour le val d'Hérens

"Vider les boilles à têtard dans l'crache poupon" : signifie "faire un bébé!"

"Ajioou miò, tè zoille o dèk" : signifie "Salut mon ami, ca va ou bien" cf ou bien

"Va te cacher à baïbeu" expression du bas Valais signifiant que l'on veut se débarrasser de la personne

"Stachi l'est Motocultable" expression chère aux vachers pour dire qu'une nana est canon !

"ça lui va rien" ou "ça ne lui a rien été" signifie que ça ne lui convient pas du tout, ou que ça ne lui a pas convenu, que ça l'a mis mal à l'aise.

Proverbes

"Là où China passe, on rit jaune" (proverbe touristique).

"Chier au lac et boire le bouillon à Genève !"

"Tout coup non tiré est un coup regretté !" (proverbe anniviard).