Être nazi, bouddhiste et homosexuel aujourd'hui : Mon combat contre le regard des autres
Paris, France, pays des droits de l'Homme, soi-disant. — "L'humour ne doit pas être un vecteur de haine", nous explique la communauté nazie.
Un message parodique qui fait scandale
Vous n'êtes pas sans l'ignorer, le 8 mars dernier était publiée cette photo d'Adolf Hitler, sur laquelle avait été collée la tête d'un noir, sur laquelle avait été placée une casquette juive sans visière, je sais plus le nom.
Bonjour, j'aime l'
amour et assommer des gens avec mon gros pénis.
Cette analyse caricaturale des revendications pluralistes caractéristiques d'une modernité aux frontières contingentes et bucoliques a provoqué un véritable tollé dans la presse francophone, au point que le Président des Français, François Hollande, a exprimé son opinion en se pinçant les lèvres et en fronçant les sourcils, avant de péter.
Mais la population qui s'est dite la plus scandalisée par cette affaire, c'est bien entendu celle représentée par l'Amicale de Nazis de France : les Nazis de France. Laissons la parole à son représentant, M. Jean-Michel Pinssalinge :
Jean-Michel Pinssalinge : C'est honteux d'utiliser un personnage aussi beau et sexuellement excitant qu'
Adolf Hitler pour faire des blagues. Moi j'aime rire, comme avec celle du juif qui pétait tellement qu'il s'est tué avec ses gaz, ou celle du gitan qui pétait tellement qu'il s'est tué avec ses gaz, ou celle du noir qui avait une si
grosse bite qu'il s'est étranglé avec, ou celle du communiste qui s'est coupé avec la faucille, ou celle de l'handicapé qui est tombé de sa chaise roulante, ou celle de la femme qui est stupide, lol ces
femmes, tellement bêtes... Je disais quoi, déjà ?
Pruster de l'espace : C'est honteux.
Jean-Michel Pinssalinge : Ah oui, mais se moquer d'Adolf, c'est irrespectueux. Alors nous, à l'Amicale des Nazis de France, on a décidé de venger l'
honneur du prophète... euh non, du Führer, en vous retournant la situation vers l'autre sens qu'elle était pas dans ce sens.
Pruster à l'école : Voyons-ça.
Je viens en paix tuer les hétéros et les catholiques, à moins qu'ils pètent tellement qu'ils se tuent avec leurs gaz.
Pruster à la plage : Magnifique.
Réaction à chaud
C'est tout ce que j'avais prévu, en fait, pour cet article. Mais comme c'est un peu court, je vais improviser. Attention, à partir de là, tout peut arriver.
Jean-Michel Pinssalinge : Je peux y aller ?
Pruster à la montagne : AHHHHH, UN NAZI, VITE, MON MORT-AUX-NAZIS !!!
Jean-Michel Pinssalinge : C'est quoi ça ?
Pruster fait du vélo : Les époux Klarsfeld, les
chasseurs de nazis, tout le monde sait ça.
Jean-Michel Pinssalinge : Ben moi je savais pas. Et pourquoi judéo-dégradable ? C'est pas logique, ça devrait être...
Pruster découvre le pot : Ohhhh ça va, hein ? ÇA VA !!!
Jean-Michel Pinssalinge : Je peux y aller maintenant ?
Pruster mange son caca : Tiens, je te transforme en
princesse charmante. POUF !
Je suis un vrai petit garçon !
Jeanne-Michelle Pinssalinge : Je suis noire ? C'est magnifique, je découvre l'autre dans sa vulnérabilité et sa vulve, maintenant j'aime la différence, vive l'amour, vive le maréchal, et que disparaisse la haine.
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Pruster de Las Cales
- le 18 avril 2016
