Désinformation:Légitime défense : un père et son fils de deux ans s’affrontent à l’arme blanche

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Légitime défense : un père et son fils de deux ans s’affrontent à l’arme blanche

De notre envoyé spécial  χλςmith ΤrismégistΞ Pendu or.png - ‎le 22 octobre 2012

GrenobleFrance — Ils se connaissaient depuis deux ans et semblaient pourtant s’apprécier : le petit Lucas et son père ont tenté ce week-end de s’entretuer à l’aide d’un couteau. Les premiers éléments de l’enquête sont éloquents.

Fabrice Craitain était jusqu’à hier matin un vosgien normal : une ex-femme, deux 205 GTI qu’il s’apprêtait à combiner pour n’en faire qu’une et un petit pavillon en banlieue d’Épinal acheté à crédit sur 130 ans. Tout allait pour lui le plus normalement du monde, jusqu’à ce que.

Lucas Craitain, surnommé « lapin » par sa maman, était un enfant d’une paire d’année sans histoire, tout juste sorti de crèche, que ses instituteurs voyaient déjà astronaute ou président tant il était éveillé. Tout aurait pu pour lui se passer encore ainsi pendant 15 ans, jusqu’à ce qu’il essaie le crack ou rentre au lycée comme tout jeune Lorrain, mais voilà.

La vie est facétieuse et les deux Craitain l’apprirent à leurs dépens.

Dans l’après-midi de dimanche, deux hommes firent irruption au domicile de Sylvie, l’ex-compagne de Fabrice, dont un ne fit pas irruption car l’autre était tout seul : c’était Fabrice lui-même. À peine avait-il enfoncé la porte d’entrée qu’il hurla à Sylvie de « revenir, grosse pute », en promettant de lui pardonner les bleus qu’elle prenait un malin plaisir à disséminer sur son corps. Devant le refus catégorique de celle-ci, qui esquissa un non emporté de la tête, Fabrice s’empara de leur fils et s’enferma dans la salle de bain, menaçant de le tuer si elle ne revenait pas former un couple avec lui comme si de rien n’était.
La situation se détendait donc, mais alors tout bascula : dans une seconde d’inattention Lucas, plaqué au sol en position de pliage par son père, la tête dans la flaque d’urine que sa mère pétrifiée alimentait de derrière la porte, se releva par une pirouette improbable en assenant un violent coup de pied à son géniteur dans les génitales. Il ramassa ensuite le couteau que ce dernier avait laissé tomber de sa poche, et d’un axel millimétré le planta dans l’intérieur de son genou gauche. Un uppercut dans sa mâchoire inférieure suffit ensuite à faire tomber Fabrice sur le sol.
Toisant son père et selon les témoignages, il aurait ensuite adressé sèchement à son endroit : « tu tapes plus ma mère, enfoiré, où la prochaine fois je repeins la pièce avec ta cervelle », avant de se détourner pour sortir de la pièce et regagner son siège à rehausseur. À peine avait-il remis en bouche sa tétine que Fabrice, qui s’était péniblement relevé mais était maintenant suffisamment remonté pour ne plus sentir la douleur lancinante dans son genou, lui éclata sa propre chaise sur la nuque. « C’est qui l’enfoiré, maintenant connard ? » lança-t-il. Il en profita également pour assener quelques coups de pied dans les cotes de son fils tombé à terre, en brisant au moins quatre. Ce dernier perdit instantanément connaissance.

Quand il se réveilla, Lucas était au sous-sol, pendu par ses petits pieds aux conduites de gaz de l’immeuble. L’eau perlait à travers les lézardes de la paroi et le boucan de la chaufferie couvrait les bruits de l’extérieur. Il se demanda combien de temps il avait pu rester dans les pommes, mais il n’eut pas plus le temps de réfléchir à une manière de s’en sortir que son père émergea des fumées s’échappant de la machinerie de l’immeuble. Il portait un masque de cuir suturé de toute part, à la bouche cousue et tordue de coté.

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— Je suis sûr que tu te demandes où est ta mère, hein, petite merde. Crois moi, elle n’aura plus l’occasion de se plaindre à qui que ce soit !


Ce disant, il sorti de sa poche ce qui semblait être un mouchoir couvert de sang et enveloppant quelque chose de mou. En écartant les coins du mouchoir, il laissa apparaître ce qui avait dû être une langue : 20 cm de chaire sanguinolente ayant appartenu à la pauvre Sylvie, sûrement en train de pourrir dans un ou plusieurs sacs quelque part.


Lucas aurait pu abandonner, mais il s’y refusa. Bandant ses muscles, il se redressa et assena un coup de tête sonore à son père, dont le masque laissa échapper une dent et quelques gouttes de sang. Sonné, Fabrice tomba en s’adossant à la paroi, manquant de peu de s’empaler sur une tige en métal rouillé, oubliée et émergeant des fondations. Lucas profita de cette courte accalmie pour effectuer un saut périlleux et ainsi se défaire du crochet pendant aux canalisations. À peine redressé il bondit ensuite sur son père. Fabrice eut juste le temps de se relever pour lui faire face : les deux hommes allaient pouvoir en finir.
Avec le couteau, qui malgré l’étourdissement n’avait pas quitté sa main, Fabrice tenta dans un réflexe vain de planter son assaillant au visage. Mais c’était sans compter sur la rapidité de Lucas qui, parant le coup avec sa main droite, projeta son père contre le mur opposé par une simple prise de Ju-jitsu et lui fracassa le crâne. Fabrice ne se releva pas.

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Depuis, les enquêteurs tentent de comprendre ce qui avait pu pousser Sylvie à quitter Fabrice, « d’autant que c’est quelqu’un de très calme, d’habitude ». Lucas quant à lui va enfin pouvoir grandir dans un environnement sain.


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