Désinformation:Le Parti socialiste français au bord de l'implosion

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Le Parti socialiste français au bord de l'implosion

De notre envoyé spécial  Psychoparten,  Combattant sanguinaire, mais humaniste - ‎le 28 février 2016

ParisFrance — Que de chahut ces derniers jours entre les plus éminents membres du Parti socialiste !
« C'est trop pas juste ! »

Tout a commencé par une tribune de Martine Aubry, dans laquelle la rivale de François Hollande lance des attaques au vitriol contre la politique gouvernementale et la ligne incarnée par Manuel Valls : « D'abord, Manuel, c'est un pas beau qui fait rien que de tirer les cheveux aux filles dans la cour de récré, et puis Myriam, elle fayote, mais dans le dos de l'instit, elle fait plein de bêtises ! Je vais le dire, nananère ! »

Lorsqu'un représentant du Premier ministre lui a fait remarquer que d'abord, il était délégué et pas elle, et toc, la maire de Lille a rétorqué : « Ben c'est pas juste, parce que c'est le maître qui l'a choisi ! Aux élections, y a rien qu'Emmanuel le Maquereau qui a voté pour lui, et Emmanuel, ses parents sont riches et c'est un pourri gâté ! »

Un point de vue partagé par Emmanuel Maurel, chef de file des frondeurs : « Manu, il pue du cul quand il est tout nu ! Bouh ! Et Martine, même si c'est une fille, elle joue bien au foot donc c'est ma copine ! »

Rhétorique ferme du gouvernement

M'sieur ! M'sieur ! C'est elle et lui qui ont mis de la colle sur votre chaise !

Comme on pouvait s'y attendre, Manuel Valls est resté droit dans ses bottes. « D'abord, Martine, c'est rien qu'une jalouse qui veut jouer à la maîtresse, mais elle a eu que 18 à la dictée, et moi 19 ! Et si elle sait pas écrire "socialisme du vingt-et-unième siècle" comme ils disent dans la réforme de 1990, eh ben, c'est une idiote pas jolie et c'est tout ! »

Myriam El Khomri s'interroge, elle, sur ce qui motive les attaques ciblées contre sa réforme : « Ouiiiin ! J'vais le dire à ma môman ! Depuis que le maître m'a dit de m'assoir à côté de Michel alors que c'est Martine qui y était en CE1, elle arrête pas d'être méchante avec moi ! »

Un point de vue corroboré par Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste : « Ben, quand elle s'est retrouvée assise à côté de moi, j'ai essayé de lui faire faire des grenouilles en papier, mais elle boudait. Alors, depuis, elle est copine avec les nuls du fond de la classe. »

Vers une scission du parti ?

Les frondeurs sont-ils prêts à aller au bout de leur logique ? Christian Paul semble le sous-entendre : « Bah puisque c'est comme ça, eh ben je dirai que je refuse d'aller à l'école, comme ça, je verrais plus jamais les méchants ! »

Cependant, le député Yann Galut tient à préciser qu'il est hors de question que l'aile gauche du PS s'entende avec le Front de Gauche : « Ma maman, elle m'a dit, Jean-Luc, il est méchant, il va me voler mon goûter ! Et puis à l'école Montessori, ils ont pas de notes, et moi, je veux être le premier de la classe ! Mais le maître, il m'aime pas et il donne des bonnes notes qu'à ses chouchous ! »

Pour autant, on est en droit de penser que le prochain congrès du parti, qui statuera sur la préparation des élections présidentielles, a toutes les chances d'être houleux. On le voit, au-delà des questions de courants et de personnes, ce sont bien les sujets de fond qui posent problèmes, et il semble difficile de composer avec des idéologies aussi différentes.

Et ça, c'est du sérieux.


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