Les grands « Allo quoi » de l’Histoire : tétraplégique, t’as pas d’avis
De notre envoyé spécial χλςmith ΤrismégistΞ ⇒ - le 16 janvier 2014
On lui a pourtant demandé, puisqu’il ne peut parler, d’écrire sur un papier s’il désirait oui ou non mourir, et si oui, dans la dignité ou pas. Et les infirmières ont eu beau tenter de fixer le stylo entre les doigts du jeune homme à l’aide d’un adhésif, rien n’y a fait. Quand le handicap s’allie au mépris du personnel médical, c’est preuve que le monde est tombé bien bas.
À croire qu’il a, précipité dans sa chute survenue il y a 5 ans lors d’un bête accident de la circulation, entraîné avec lui toute justice et toute morale. De l’avis des experts, c’est ce qui a pu motiver la décision des juges, de refuser la tranquillité à un homme de 38 ans qu’ils jugent entre autres responsable de l’élection de François Hollande.
Léguman, comme l’appelle son ex-petite amie se déplaçant quotidiennement à son chevet (l’inverse n’est pas possible), n’a pourtant pas mérité un tel acharnement. Un acharnement qualifiable de thérapeutique, qui dénote un sadisme technologique d’une cruauté impressionnante, qu’égalait à peine l’Unité médicale 731 de l’armée japonaise.
Un second volet judiciaire devrait donc s’ouvrir sous peu, qui opposera une dernière fois la clinique au reste de la famille de notre dormeur du val de Saône, dont une bonne partie s’est déjà nécro…prononcée pour et contre le recours à une mise à mort médicalement assistée. Pour le moment, donc, Vincent Lambert peut à loisir continuer de regarder sentir entendre deviner les membres de son foyer s’entredéchirer.
Bon courage Vincent ! Tu ne vas pas en avoir besoin, mais c'est de mise.