Nicolas Dupont-Aignan se plaint qu’aucune affaire ne sorte à son sujet
De notre envoyé spécial --Bazoumboy Deluxe (discussion) février 10, 2017 à 13:38 (UTC) - le 10 février 2017
Dans un entretien qui sera publié prochainement dans la Gazette de Pécoisse, le futur président de la République demande à ce que la Presse s’intéresse enfin à lui. Il rappelle qu’il sera Président de la République dans un peu plus de deux mois et que pour ça, il faudrait que les électeurs aient entendu parler de lui, parce que s’il ne faut compter que sur les erreurs de bulletins glissés dans l’enveloppe commises par des personnes agées, ça ne fera jamais plus de 50%, et qu’en tant que Gaulliste démocrate et républicain, il n’acceptera jamais d’accéder au pouvoir s’il n’a pas la majorité absolue.
Quelles raisons pour un tel silence ? Quel est donc cette absence de secret que les médias ne nous cachent pas ?
« DSK en 2012, Sarkozy à la primaire de 2016, Fillon en 2017, Macron qui se fait titiller en ce moment sur sa vie privée et moi rien ? Est-on en train d’insinuer que je ne suis pas une personnalité suffisamment importante pour qu’on ne puisse dénicher une zone d’ombre, une erreur de jeunesse suffisamment croustillante pour que le scandale provoqué m’empêche d’accéder à la plus haute fonction de notre pays ? Messieurs les journalistes, s’il vous plaît, faites votre travail ! » s’emporte-t-il dès le début de l’entretien.
Le pigiste stagiaire réalisant l’entretien lui demande alors de révéler un aspect de son activité politique ou de sa biographie qui serait à même de jeter l’opprobre sur lui. Pris de cours, il s’empourpre, réfléchit plusieurs minutes et finalement tente « Un jour, j’ai serré la main de Nicolas Sarkozy au lieu de lui dire de ne pas me toucher et, une autre fois, j’ai croisé Manuel Valls sans lui mettre une baffe. Et pourtant, avec tout ce que j’ai dit sur eux, j’aurais dû. »
Devant la moue dubitative de son interlocuteur, NDA lui demande si en tant que professionnel, il ne pourrait pas lui inventer une rumeur bien dégueulasse qui pourrait en théorie plomber sa campagne.
S’ensuit ce dialogue que nous retranscrivons fidèlement :
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.