On découvre une tumeur après la défaillance de deux membres du corps enseignant
De notre envoyé spécial χλςmith ΤrismégistΞ ⇒ - le 20 octobre 2011
Il trompait sa femme et vivait en entente cordiale avec ses deux enfants battus virgule cinq, rien ne laissait présager que l'enseignant berrichon avait un sabre avec lequel il découperait un jour autre chose que les traites de son emprunt Cofidis. Et pourtant.
Pourtant, c'est la tumeur nouvelle contractée par le corps enseignant. Après quelques cas isolés de personnes parfaitement saines pétant un plomb mortel, alors que Pourtant tout le monde le croyait endigué par les émissions joyeuses de gars rigolos comme Drücker ou l'annonce de la grossesse de Mélissa Theuriau, ce mal moderne semble continuer de percer alors que selon les propres mots de Jean-François Copé « tout va bien ».
Elle aimait son métier et pourtant l'a quitté dans la pyrolyse. Il transmettait les valeurs de la République et pourtant s'est indigné du refus de cette dernière de lui accorder la double nationalité franco-samouraï. Deux appels à l'aide qui pointent du doigt le malaise qui règne sous la couche de stabilité chrétienne dont on est bien contents. Un doigt, dans la prise des hautes instances interpelées parce que ça touche quand même.
Deux spécialistes, chacun dans leur domaine respectif, sont intervenus pour déplorer publiquement la tragédie car les gestes comptent. Luc Chatel a fait une brève apparition dans le zapping de Canal + où il s'indignait de la baisse de moral des enseignants tandis que Merlin Leroy, porte-parole de l'ONF, encourageait quand à lui vivement l'usage du chêne de Géorgie indéniablement plus calorifique que le professeur de mathématiques lambda, même anorexique.
« Chez EdNa » (l'Éducation Nationale, ndlr), où on a les meilleures idées de réforme après minuit, les éminences décideront prochainement de se rencontrer pour remplir les trous et parer au plus pressé en mettant au jour une proposition de loi visant à interdire l'immolation par le sabre.
Selon Jean-Didier Poltronfrancis, notre intervenant qui occupe la chaire de Pourtantique à l'université Paris X, c'est bel et bien un phénomène global qui fout les boules, un phénomène « globoul » dit-il en dédramatisant, où le mal-être personnel éclate « comme un bouton avec du pus dedans, si voyez ce que je veux dire, je peux pas vous montrer parce que j'ai plus de stylo, les budgets vous savez », dévoilant de-ci de-là les blessures profondes de « quand on va pas bien, vous savez, quand on a plein de souci et personne à qui en parler, je peux pas vous montrer parce que j'ai personne à qui en parler, vous savez les budgets tout ça ».
En définitive, les deux tragédies montrent que la plume du préfet est moins forte que le sabre, et que si le ministère et ses sbires continuent avec leurs économies de bout de professeur chandelle à couper dans le budget de l'éducation, l'éducation saura trancher.
Elles laissent également à penser qu'elles se renouvelleront en nombre et sous peu, avec une cote estimée à 2,5 contre 1 par notre correspondant chez UniBet Online.
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