Désinformation:Après American Apparel, Les P’tites Chiennes crée le buzz avec sa publicité mettant en scène une écolière à l’anus prolapsique dilaté par le membre turgescent d’un pur-sang arabe

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Après American Apparel, Les P’tites Chiennes crée le buzz avec sa publicité mettant en scène une écolière à l’anus prolapsique dilaté par le membre turgescent d’un pur-sang arabe

De notre envoyé spécial  χλςmith ΤrismégistΞ Pendu or.png - ‎le 20 août 2014

New YorkUSA — Une entreprise de prêt-à-enfiler qui manque de goût, ou un commerçant aux idées novatrices simplement trop en avance sur son époque ? C’est une question délicate, et pour l’éclaircir la sinformation a choisi d’accorder un droit de réponse à la communication de la marque, désireuse de dissiper les malentendus.


Pour rappel : la vaine tentative du principal concurrent outre-Atlantique de LPC, American Apparel, pour sortir de l’anonymat la semaine passée mettait en scène une douzaine d’octogénaires entourant un petit chaperon rouge de 7 ans et demi, dans le plus simple apparel.
Ci-dessus : photo de Salomée Lamoi, conseillère en communication pour le pôle France de l’enseigne américaine.


Le droit de réponse exclusif de la maison mère

« Tout le monde sait que les écolières, depuis la maternelle, se font sodomiser à la récréation, entre deux cours d’histoire-géo. On a depuis longtemps dépassé les années 90, où les collégiennes ne portaient pas de culotte, puis les années 2000, où elles ont commencé à sucer tout-un-chacun dans les toilettes aux intercours [réf. nécessaire] », explique Pierre d’Auphile, président du conseil d’administration de Les P’tites Chiennes. « L’évolution de la société commande une bière de prendre toute cette histoire avec le plus grand recul : qui sait si, demain, ce n’est pas le Vatican qui exigera que ces scènes d’amour inter-espèces avec des mineurs soient représentées dans les Eglises du Monde Entier, sur de très jolis vitraux ? Personne n’a la réponse. »

L’homme d’affaire new-yorkais originaire du Val d’Oise a semblé néanmoins préoccupé durant toute la durée de notre interview. Nerveux, il a glissé plusieurs fois des doigts dans la chatte rassurante de son assistante, qui se veut également être sa propre petite-fille, arguant que cela l’aidait à focaliser son attention en période de crise. Nul doute que ce chef d’entreprise, au moral « et à la barre d’acier dans l’slip, hein Océane, mouhahaha », comme il aime à en rire lui-même, semble juridiquement très atteint par la situation. Après que notre envoyé spécial ait poliment refusé de l’aider à entreprendre la (très, ndlr) jeune fille à deux pour calmer ses nerfs, l'homme s'est ensuite rabattu sur les cacahuètes et a achevé l’interview en abordant le problème le plus épineux : le recrutement de mannequins pour la marque, que ce très mauvais buzz aura lourdement impacté.


En quoi consisteront les prochaines campagnes de promotion ?

Voilà une question sans réelle réponse. Car le phénomène est tel que demain, plus aucune adolescente n'osera faire face à l'opprobre populaire en montrant ses fesses sur des affiches de 8 mètres sur 6. Et en brimant les écolières, qui restent aujourd'hui l'ultime bastion de l'imaginaire érotique (avec dans une moindre mesure le dernier livre de Frédéric Mittérand et les tentacules géantes) la Justice cherche à tout prix à faire tomber les mauvaises têtes, préférant s'attaquer à ces jeunes filles (dont elle a demandé le maximum de photographies pour constituer des dossiers importants) et à leurs amants plutôt qu'à ces publicitaires qui, comme nous allons le voir, sont régulièrement poussés dans leurs derniers retranchements.

Une Justice réaliste et compatissante ? C'est loin d'être une chose certaine, tant c’est elle qui semble le plus à redouter dans cette affaire : le procureur général de Beauvais a demandé officiellement que des sanctions drastiques soient prises à l’encontre des propriétaires de purs-sangs et d'écolières, pour des montants indéterminés mais si possible exhorbitants. Il estime en effet que les dirigeants de Les P’tites Chiennes, dotés d'un instinct-maternelle manifeste, n’avaient décemment pas la possibilité de faire autrement, l’enseigne étant soumise chaque jour « à la pression du progrès social l’obligeant à toujours se maintenir au top niveau en matière de communication et de merchandising ». Il conclut d’ailleurs sa réquisition en donnant quelques exemples historiques d’évolution extrême en matière de réclame :

L'exemple de M. Propre au sortir des années 70 est éloquent...
...et prend tout son sens avec son entrée chez les antifas, dans les années 80.
Il en est de même du capital-image des hommes politiques...
...qui s'est accru de façon ostentatoire.

Ce qui pouvait passer pour indécent hier sera toujorus cassé par les codes de demain. « Une évidence », termine l'homme de loi dans un haussement d'épaules républicain plein d'espoir.


Qu'en conclure ?

Le problème est finalement que cette décision, aussi morale soit elle, pourrait néanmoins avoir des effets pervers : les parents pourraient voir d’un mauvais œil le fait d’être condamnés à une telle amende et refuser, à l’avenir, de donner leur accord à leur progéniture chérie, accord pourtant toujours obligatoire pour tout sexe anal zoophile perpétré sur un adolescent.

Du moins jusqu'à une évolution prochaine et positive de nos droits : c'est là notre manifeste social et libertaire, sur lequel cette affaire aura eu au moins le mérite de faire réfléchir tout le monde.


Source : [1]


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