Désinformation:Mais qui est cette Nadine Morano dont me parle tant ma concierge

Mais qui est cette Nadine Morano dont me parle tant ma concierge

De notre envoyé spécial  χλςmith ΤrismégistΞ ⇒ - ‎le 19 septembre 2015

Monde — Depuis que je suis dÉracteur en chef du dÉbdo, je ne peux oublier quelles responsabilités j'ai choisi d'endosser, en particulier celle d'informer, et de m'informer moi-même, sur les choses de l'actualité. Une de mes sources, ma concierge, m'a notamment parlé il y a peu d'une certaine Nadine Morano au sujet de laquelle je me suis immédiatement informé tant elle m'a paru mystérieuse autant que passionnante.

Mais qui est cette Nadine Morano dont me parle tant ma concierge ?

Nadine Morano ne porte pas seulement un prénom aux douces saveurs orientales et qui vient de Aziz Nordine, ce qui veut dire « lumière ». Elle est aussi une femme politique française qui semble avoir son franc parler, franchir tous les Rubicon et repousser aux frontières l'impossible, qui n'est pas français.

Pourtant, elle ne paraît toujours pas être appréciée à sa juste valeur : peut-être est-elle trop franche pour les fragiles oreilles de nos politiciens ? Au fil de mes investigations, je n'ai pu que m'éprendre de cette femme qui, tout en restant discrète, apporte en permanence son lot de fraîcheur à nos préjugés bien légitimes avec une pudeur pourtant rare chez les personnages publics.

Mon engagement pour elle

Ma concierge, madame Le Tapou

« Je compatis au malheur des gens, mais pas dans ces conditions là » comme dit le philosophe Robert Ménard, que cite souvent mon buraliste et sur lequel je dois d'ailleurs me renseigner. Je me suis donc tout de suite engagé pour la défendre. J'ai acheté un ordinateur, en précisant bien au vendeur que je voulais qu'il m'installe Youtube et Google et que j'étais prêt à y mettre le prix, et entrepris de soutenir madame Morano au travers des commentaires que les journaux en ligne m'ont permis de laisser au gré des articles la concernant. Certainement car je suis dÉracteur en chef d'un grand journal. J'ai ensuite obtenu d'un informaticien avec lequel on m'a mis en contact qu'il m'installe Twitter, logiciel qui m'a permis de monter d'un cran dans mon soutien aujourd'hui inconditionnel. J'ai rapidement eu plus de matière pour m'entretenir avec ma concierge sur ce qui était devenu notre sujet préféré.

J'ai par la suite rejoint le Nadine Morano Worldwide Fanclub, une communauté de plusieurs personnes qui luttent depuis longtemps pour la reconnaissance de leur égérie. J'ai ainsi découvert que je n'étais pas seul à me préoccuper de l'avenir de la politique française. J'en ai ressenti beaucoup de joie.

Le nouveau poster qui trône désormais à l'entrée de la dÉraction n'est pas du goût de tout le monde, et j'ai reçu quelques reproches de la part de mes collègues. J'ai invité ces derniers à se renseigner davantage auprès de leur boulanger ou de leur coiffeur.

Mon conseil

Mon conseil, chers lecteurs, est de faire comme madame Morano, et comprendre qu'il n'y a pas dix mille façons de dire les choses sans y aller par quatre chemins. Être honnête est important, surtout avec vous-mêmes : ne justifiez pas ces lieux communs dont tout le monde, dans n'importe quel bar de proximité, pourrait vous confirmer la véracité. Et même si réfléchir peut sembler séduisant, rappelez vous que vous n'en avez pas toujours le temps car finalement « l'avenir ne dépend que de vous », comme l'affirmait jadis Captain Planet.

Et aujourd'hui il aurait ajouté : « ainsi que de Nadine Morano ». « Présidente ».

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