David Hume

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Introduction

Né en 2138 après Platon, Hume est un des fondateurs de la tradition philosophique anglo-saxonne. Connu pour son gros ventre et sa bonne tête d'Anglais, qui tranche avec la sévérité habituelle des philosophes depuis Socrate, il l'est aussi pour sa rebéllitude permanente à l'égard de son époque. Précurseur de Ségolène Royal (le préfixe -ude n'est pas là pour rien) dans le domaine du langage, il sut associer ses troubles corporels avec une fresque de mots pour bâtir une philosophie conséquente. On en retient souvent le scepticisme, éternel instrument de rebéllion qui a d'ailleurs eu le don d'énerver les marxistes plus d'une fois (ce qui prouve, là encore, l'aspect précurseur de Hume), ainsi que l'empirisme, Hume préférant faire des expériences avec un bec Bunsen et les condisciples de son club anglais plutôt que de raisonner par analogie comme Descartes.

Non ce n'est pas Louis XV

Une enfance agitée

David Hume est né le 24 avril 1711 à Edimbourg - prononcez Edinburro -, en Ecosse, dans une famille plutôt aisée. Mais rapidement, les choses se corsent : son père meurt alors qu'il n'a que trois ans. Cette perte le rapproche de Descartes, qui a également perdu son père jeune. De nos jours, les psychanalystes s'interrogent sur l'influence de la perte d'un parent lors de la petite enfance dans la vie des philosophes. Le maître a d'ailleurs fait une thèse là-dessus. Néanmoins, tout le monde sait que les psychanalystes sont mi-hommes mi-bêtes, et que leur aversion pour leur propre côté bestial les pousse, par contrecoup, à compenser en tombant dans la masturbation intellectuelle. Ils sont également très enclins à la jalousie, d'où le fait qu'ils aient tenté de répandre de curieuses rumeurs sur des philosophes ayant beaucoup plus de talent qu'eux. Heureusement, au début du XVIIIème siècle, les psychanalystes n'existaient pas encore et le petit David ne fut pas dérangé par eux lorsqu'il perdit son père. Il put donc grandir tranquillement. Sa famille le destinait au droit, mais déjà, sa nature de philosophe se faisait sentir. Il aimait se poser des questions existentielles (du type : "si je mange un oeuf aujourd'hui, vais-je manger un hamburger demain ?") dans un vocabulaire abstrait (ce qui donne : "si je me sustente d'un ovale issu d'un animal de catégorie "oiseau", dans le monde sensible, ferais-je l'expérience d'un amas de cholestérol le jour suivant ?"). Les pires craintes de ses parents se confirmèrent quand il se demanda, lors d'un dîner de famille, si le fait d'avoir eu la gueule de bois il y a longtemps lui assurait de revivre la même expérience s'il buvait plusieurs verres de vin. Le jeune David ne but pas beaucoup, car les Britanniques sont très collet monté et il avait été élevé dans une atmosphère où la politesse n'était pas un vain mot. Dans le doute, il s'abstint de boire ce soir-là et ne prit pas le risque de se montrer bourré devant les amis de ses parents. Mais le mal était fait : le petit David avait l'âme d'un philosophe. Il avait "une insurmontable aversion envers toutes choses", si ce n'est envers les raisonnements abstraits et tout ce qu'il y a d'inutile sur Terre, comme tout philosophe qui se respecte. Il partit donc en France pour y étudier la philosophie. Comme il n'avait jamais quitté sa ville natale auparavant (sauf pour aller boire du whisky), il se perdit en chemin et s'installa par erreur à Bristol. Ses parents ne lui ayant pas donné d'argent pour financer ses études, David se mit à vendre des kilts et des cornemuses. Il parvint ainsi à gagner un peu d'argent et à faire des expériences, une étape déterminante pour ses futures théories philosophiques.


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