La Révolte des Éléphants de 2011
La Révolte des Éléphants de 2011 (connue aussi sous le nom de Printemps Pachyderme) est un événement historique ayant influé sur la situation géopolitique en Afrique et en Asie du Sud-Est. Cette situation chaotique a eu comme point d'origine la Tunisie pour finalement s'étendre à toute la population éléphantine de la planète, lesquels requirent avec forts barrissements de meilleures conditions de vie, des lois anti-braconniers plus concises et une meilleure accessibilité aux champs d'arachide. Les protestations furent dans un premier temps pacifiques, mais les magnifiques bêtes furent contraintes à la violence lorsque leurs demandes furent refusées et qu'il fut révélé que certains politiciens profitaient éhontément de la traite d'ivoire. Ces derniers ont essayé de calmer la révolte et de continuer avec le statu quo ou pire, comme tout bon politicien, mais les éléphants en avaient plus qu'assez de les entendre mentir. Il se déclencha ainsi le plus grand grabuge de piétinements et de bruits de trompettes jamais vu.
Origine
Le 18 Février 2011, près du village Tunisien Al-Kapohn, le jeune éléphant Trompe Pamalh Gross fut un témoin horrifié, alors que son père Défenss Pamalh Gross fut tué sous ses yeux par des braconniers. Ayant perdu sa mère à l'âge tendre de 7 ans quand celle-ci avait essayé le break-dance, le pauvre Pamalh Gross, qui n'avait rien d'autre à perdre que sa vie à ses yeux, décida de s'immoler dans un effort ultime pour réveiller les autres éléphants du troupeau. Son effort se répercuta aux quatre coins du monde. Après l'énorme brasier funeste, les animaux se dispersèrent aux quatres coins de leur royaume afin de disséminer la macabre nouvelle et les masses entrèrent en action. Pachydermes de tous âges et religions convergèrent sur Le Caire avec un interprète. Par malchance, l'interlocuteur recherché Houské Mabarack était occupé avec une autre crise. A leur grand désarroi, ils dûrent acheminer leur plainte par le Ministère des Mammifères aux Grandes Oreilles, réputé pour sa bureaucratie interminable.
Après avoir été récompensés avec un 3000ème exemplaire à remplir, les centaines d'éléphants présents décidèrent de faire une action radicale pour que leurs revendications afin que des lois anti-braconniers plus dures soient adoptées, et ils veillèrent à ce que celles-ci soient entendues et senties : un pétage de masse fut tenu devant le Ministère de la Faune, après un repas de fèves au lard et sirop d'érable Canadiens. Le bâtiment fondit presque, les bureaucrates se sauvèrent et les leaders exprimèrent leur désapprobation à l'endroit des demandes des éléphants. Première erreur. Les éléphants répondirent qu'ils voulaient parler à un représentant des Nations Unies pour parler de la situation, et que cela pressait. Les bureaucrates à torchon de vaisselle répliquèrent qu'ils n'avaient aucune idée de ce que les Nations Unies étaient, narguant les éléphants. Deuxième erreur. Les pachydermes commencèrent à charger le batiment et en démolissèrent les portes avant. Les fonctionnaires commencèrent à paniquer comme s'ils n'avaient jamais vu une invasion d'éléphants auparavant. Un garde de sécurité à l'imbécilité consternante, Ghroz Imbhessil, commit l'impensable et ouvrit le feu sur une des bêtes. À partir de là, la foule d'éléphants perdit toute raison et se déchaîna.
Le Caire détruit
Des éléphants arrivèrent des confins de l'Afrique pour aider leurs frères et soeurs au Caire et apprirent bien vite la mort d'un de leur congénère frappé d'une balle de mitraillette. Les énormes mammifères, en quantité impressionnante, prirent pour cible tous les buildings importants : les gratte-ciels gouvernementaux ne tinrent pas devant les pachydermes déchainés. Ils détruirent même les pyramides de Gizeh, emportés par l'élan. Ils prirent soin de garder intacts les restaurants végétariens et les magasins de sucreries, ou ils prenaient des pauses-bonbons. Bientôt, ils contrôlaient toute la ville et avaient pour otage Mabarack et son entourage, qui étaient impliqués dans la traite de l'ivoire. Ils laissèrent un semi-journaliste du nom de Richard Martineau franchir les lignes, un grand noble ayant toujours raison, mais pourtant peu enclin à défendre le petit peuple. Ils le chargèrent de relayer leurs demandes au monde. Les voici :
- Libération immédiate de tout éléphant détenu dans un camp de travail forcé.
- L'amnistie pour tout éléphant ayant "emprunté" des bananes sans permission.
- Idem pour un éléphant ayant marché sur le pied de quelqu'un par accident.
- La peine de mort doit s'appliquer pour une personne dont le meurtre d'un éléphant est prouvé hors de tous doutes raisonnables. Les os du criminel doivent être arrangés pour former un collier afin que la famille de la victime puisse se consoler en jouant avec.
Seulement sous ces conditions, Mabarack et ses clowns seraient libérés.
Le monde répond
La nouvelle à propos de la noble et vaillante résistance des éléphants se répandit rapidement et un soutien massif fut observé autour du globe. Des centaines de milliers de personnes manifestèrent leur soutien à Rome, quelques millions marchèrent à Hanoi accompagnés d'un troupeau d'éléphants Asiatiques. Même le peuple de Corée du Nord protesta, mais cela déboucha malheureusement sur quelques milliers de morts, car le gouvernement là-bas n'est pas habitué aux manifestations.
Sous la pression massive de la populace, les Nations Unies dépèchèrent leur menteur en chef, Barack Obama. Les éléphants l'écrasèrent presque en le voyant s'amener et déclarèrent que le Prix Nobel de la Guerre pouvait retourner chez lui, merci bien. L'ONU envoya ensuite le maire de Québec Régis Labeaume, mais celui-ci ne semblait pas bien saisir le conflit, promettant un nouveau Colisée et une équipe de hockey. Les éléphants le trouvèrent loufoque, mais il fut tout de même renvoyé chez lui avec une caisse de Red Bull en guise de consolation pour le bel effort.
Quand les négotiations semblaient en être au point mort, un homme se leva et déclara: "Je vais m'en occuper. Les grandes réalisations de ce monde ont été accomplies par le dialogue, et non par la violence." Cet homme était Ron Paul, et les éléphants le connaissaient bien, car ils avaient abandonné la télévision en tant que source d'information il y a quelques années, et avaient adopté Internet.
Les négociations
Les éléphants réalisèrent bien assez tôt que négocier avec Paul ne serait pas si facile : M. Paul était prêt à leur concèder une grande partie de ce qu'ils réclamaient, tels la liberté pour leur congénères exploités. Il promit aussi que les États-Unis concentreraient leurs ressources pour arrêter le braconnage plutôt que de bombarder des turbans. Mais il demandait des concessions en retour :
- Mabarack doit être rapatrié aux États-Unis pour y subir un procès. Les éléphants eurent de la difficulté à accepter car il était devenu un excellent balayeur d'étable, mais ils donnèrent finalement leur accord.
- Arrêter de détruire des bâtiments immédiatement. Les éléphants furent d'accord tout de suite, car cette activité était dure physiquement.
- Arrêter de trompéter la nuit près des villes et villages. Les pachydermes aimaient bien ce petit passe-temps innocent, mais acceptèrent en échange d'une loi interdisant aux automobilistes de klaxonner en leur présence.
Les bêtes acceptèrent par un vote à trompe levée les conditions précédentes, et leur chef Dumbo apposa sa signature à la fin du document, soit sa patte couverte d'encre. Le traité fut rédigé sur une planche de Gyprok. Les éléphants offrirent ensuite d'aider à rebâtir la ville, pour autant que la paie soit de juteuses feuilles de palmier. Ils laissèrent les otages partir, et ces derniers dirent qu'ils avaient été très bien traités par les bêtes mais étaient dans l'obligation de manger des bananes pour déjeûner, dîner et souper. Une nouvelle ère de coopération entre les animaux et les humains commença.
Mais rappelez-vous !
Cet article, basé sur le texte Uncyclopédien The Great Elephant Revolt of 2011, est disponible uniquement sous licence CC-BY-NC-SA de Creative Commons. |
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