Philosophie
La philosophie, du grec ancien φιλειν (sniffer) σοφια (Sophie), est une technique qui permet de dire n'importe quoi tout en ayant l'air sérieux et respectable. Mais le philosophe ne dit pas n'importe quoi, n'importe comment : il parle bien, avec des effets de manche, des jeux de mots, des raisonnements impeccables. Et il ne dit pas n'importe quoi n'importe où : il parle, de préférence, au micro, dans le journal, dans un amphithéâtre. N'est pas philosophe qui veut. Si, comme le dit Finkielkoût :"la philosophie est l'art de partir de n'importe quoi pour arriver n'importe où", c'est tout un art de parler de n'importe quoi à partir de n'importe quoi, sans le faire n'importe comment ni n'importe où.
Certains philosophes se spécialisent dans des secteurs très précis, tels que l'étude des conditions sociologiques de l'utilisation de la pince à linge dans les quartiers nord de Marseille entre 1954 et 1955, ou encore la création de concepts creux visant à classifier les touches des claviers d'ordinateur de manière à ce qu'ils soient conservés dans un éventuel futur abstrait de la philosophie morale. Ceux qui procèdent ainsi le font, généralement, par manque de densité cérébrale (en clair, ils ont un petit cerveau). Parfois ils se réunissent, histoire de sortir de chez eux de temps en temps et de moins sentir le renfermé que leurs bouquins. Selon la rumeur, certains ont une vie de famille, mais ce n’est pas sûr puisqu’ils ne survivent pas à la captivité. Si vous en voyez sur le bord de la route, laissez-les !
Ils ne sont pas tous comestibles (et puis ils ne sentent pas très bon en été). Par contre, ils se reconnaissent de loin, et ne se supportent que très difficilement les uns les autres. C’est pour cela qu’il y a un nombre maximum de philosophes au mètre carré.
Si vous en rencontrez un, posez-lui des questions et éloignez-vous aussitôt. Il vous laissera tranquille pendant des heures, le temps de se noyer une nouvelle fois dans les méandres de son cerveau torturé. Le temps qu'il trouve un semblant de réponse à l'une de vos questions, vous aurez eu tout le temps de prendre le large. Si vous n’en connaissez pas, méfiez-vous, vous en êtes peut-être un.
Théories et préceptes philosophiques
- Onanisme méthodologique Drosophyllien
- Théorie psychanalytique de la débilité quantique
- National-Socialisme
- Critique de la folie pure
Problèmes philosophiques insolubles
- Qu'est-ce qu'une question ?
- Utiliser une fourchette et un couteau, est-ce renoncer à sa liberté ?
- Est-ce que ? Si oui, Pourquoi?
- Qu'y aura-t-il quand il n'y aura plus rien ?
- Pourquoi l'empire a-t-il contre-attaqué ?
- Si tout ce qui est réel est rationnel, quelle est la raison d'être de ce qui est rationnel ?
- Peut-on pouvoir ?
- Pourquoi la vie ?
- Est-on libre si l'on est incapable de pouvoir réfléchir en étant paralysé à vie dans son lit d'hôpital après un accident de voiture alors que nous nous posions trop de question ?
Philosophes célèbres
- Bernard Henri Levy Non, je déconne!
- Aristâte
- Martin Heil de guerre
- Jean-Claude Van Damme
- Emmanuel Kont
- Nitche
- Platoon
- Jean le Rond d'Alembert
- René Çafarte
- Sacha Guitry
- Zvonimir Potchniep
- Jean-Claude Van Damme
- Sans oublier Moi bien sur
- Bob Tapon
- Aurélien Charpentier
- Maxence Noiret
- François Hollande
- Lamasticot
- Sigmund Freud
- Adolf Hitler (dresseur pokémon)
- Brice de Nice
Le saviez-vous ?
- La plupart des philosophes mangent, ou ont mangé des enfants.
- Dans les universités, la philosophie est la discipline la plus efficace pour former des chômeurs professionnels (à moins qu'on rétablisse le métier de mangeur d'enfant).
- Les philosophes se posent des questions à eux-mêmes et tentent d'y répondre seuls, les philosophes sont certainement tous mentalement dérangés.
La philosophie et l'université (une histoire d'amour au parfum de cornichons)
Lorsque en 1200 avant J.C. (Jacques Chirac, champion des hommes politiques) les systèmes universitaires furent mis en place par les membres d'une secte, qui se distinguaient par leur tendance pathologique à porter des bonnets d'âne, de longues robes, et des crucifix qu'ils utilisaient pour se gratter le dos. On n'imaginait pas qu'un jour la philosophie infiltrerait ce système, aussi impénétrable que les voies de l'Eternel (ou celles de ta mère).
Cependant, malgré l'attente générale, et au grand désarroi des jeunes étudiants, il fut établi que quelle que soit la filière qu'un jeune eut choisie, il devrait supporter durant ses 3 premières années triviale de fac. (trivium). Cette décision fut une catastrophe démographique, car d'après nos sources, c'est pour éviter les cours de philosophie, (et surtout le parfum de cornichon et de bière à base d'avoine qui émanaient des profs. de philo) qu'une majorité de jeunes (87,32%) depuis le moyen age jusqu'au XVIIIe siècle, préférèrent la vie active dès l'age de 5 ans, à la vie studieuse menant à l'université.
Et la preuve irrévocable de cette théorie doit être recherchée dans l'observation de la tendance contraire qui se dessine, lorsqu'un certain Kant (qui d'ailleurs, resta puceau pendant toute sa vie, mais bien entendu cela ne nous regarde pas) décida un jour d'envoyer se faire voir hors du champ de la science ceux qui s'amusaient à inciter les vulnérables moustiques à pratiquer la sodomie....(Observons une minute de silence en mémoire de ces moustiques morts à cause de la barbarie philosophale, justifiée au nom profané du progrès et de la science)
Mais, depuis qu'on boustât les philosophes et la philosophie hors de la science (en partie à cause de leurs expérimentations occultes et frankensteiniesques sur les moustiques et les cerveaux humains), les universités se remplirent de gens venant de tous les horizons, tandis qu'au même moment, à l'autre bout des chiottes, les facs de philo se vidaient comme un tonneau de bière brisé, placé près d'un bocal de cornichon d'Alsace.
Et ainsi, cette espèce menaçante devint une espèce menacée. Puisqu'au milieu de cette effervescence des filières toujours plus nombreuses, qui accueillaient des étudiants toujours plus nombreux qu'il n'y avait de chaises disponibles pour poser deux fesses convenablement, la philosophie était celle où le nombre d'étudiants restait toujours inférieur aux nombre de chaises et d'enseignants; ce qui autorisait les étudiants en philosophie à balancer le surplus, à travers les fenêtres, lors des grèves suivies d'occupation* ( Précisons aux pompes funèbres, qu'il s'agit du surplus de chaise et non d'enseignants)
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, dans cette espèce menacée d'extinction, on ne trouve plus qu'une seule minorité de sado-masochistes, qui en s'inscrivant en philosophie, espère avant tout de trouver des réponses à des questions métaphysiques, mais qui au lieu de cela se retrouve davantage submergée par de nouvelles questions.(.. dont vous pouvez trouver un échantillon [par ici]*, proposé par le comité de défense des espèces artificielles en extinction).
p.s. Si vous n'avez pas trouvé ce texte particulièrement comic, hilarant, insipide, sans intérêt, puant le cornichon et la bière...c'est la preuve indiscutable du manque d'intérêt que portent les philosophes aux préoccupations socia.... ...miam, un cornichon coincé dans ma chaussette..
Voir aussi
La philosophie du livre : Ainsi parla Zarathousface Kamoulox
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