Débat présidentiel 2012

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David Pujadas : Madame, mademoiselle, monsieur bonsoir et bienvenue pour ce grand débat présidentiel de l'entre deux tours. Je suis David Pujadas et j'ai la mission d'animer ce débat entre les deux candidats à l'élection présidentielle. Je suis accompagné de Laurence Ferrari pour l'animation, de Jérôme Revon pour la réalisation, et de DJ Abdel aux platines.
Laurence Ferrari : Hihi.
David Pujadas : Alors avant de vous présenter les deux candidats, permettez-moi de vous rappeler les règles de ce débat, qui est diffusé sur TF1, France 2, LCI, BFM TV, I-Télé, Motors TV, Gulli, Disney Channel et Marc Dorcel TV. Vous pouvez également le suivre à la radio sur RTL, Europe 1, et France Inter, sur énormément de sites internet dont Dailymotion, Médiapart et la chaîne Youtube des commentateurs de Starcraft 2 Pomf et Thud, et enfin sur le minitel au 36 15 PRESIDENT. Alors venons en aux règles ma chère Laurence !
Laurence Ferrari : Hihi.
Le plateau est climatisé à 19,3°C et aromatisé à l'aide d'une bombe Air Wick senteur épices et cannelle.
David Pujadas : Alors oui donc les règles sont très simples, les deux débatteurs sont crédités de 75 minutes de temps de parole, de 8 verres d'eau et de trois clopes, nous leurs poserons des questions sur la plupart des thèmes : le pouvoir d'achat, l'emploi, la compétitivité, l'environnement, l'immigration, le tennis de table, et la sculpture sur glace notamment. Ils devront y répondre tour à tour en justifiant leurs réponses. A la fin de leurs temps de parole, les micros seront coupés et, s'il nous reste du temps, les deux candidats procèderont à un bras de fer. Enfin, Franz-Olivier Giesbert viendra se toucher la nouille devant nous avant de conclure l'émission avec la traditionnelle chanson de Patrick Sébastien. Alors je m'adresse maintenant aux candidats, messieurs, est-ce que ces règles vous conviennent ?
François Hollande : Tout à fait.
Nicolas Sarkozy : Bonjour monsieur Pujadas, bonjour madame Ferrari, merci de m'avoir invité et oui les règles me conviennent.
François Hollande : Ah oui merde, bonjour j'ai oublié de dire bonjour. Alors bonjour monsieur Pujadas, et bonjour madame Ferrari.
Laurence Ferrari : Hihi.


A gauche, le candidat de droite et à droite, le candidat de gauche. Au centre, un trait blanc. Un fond bleu. Oui on est obligé de faire du factuel pour pas prendre parti.


David Pujadas : Alors première question. La première question sera une question d'histoire. Un indice pour nos téléspectateurs. Nous cherchons un roi, donnez-moi le nom de ce roi. Roi qui a été assassiné en 1610 par Ravaillac allez ! Là oui ! Là-bas Hollande !
François Hollande : Henri IV !
David Pujadas : Oui bravo superbe ! Nous créditons votre compteur de 4 minutes supplémentaires !
Laurence Ferrari : Hihi.
David Pujadas : Alors venons-en au débat. Ce débat a fait polémique, monsieur Sarkozy vous avez demandé deux puis trois débats, proposition déclinée par vous, monsieur Hollande, finalement, vous y êtes ce soir. Voilà, c'est ma question.
Nicolas Sarkozy : Je peux répondre en preums ?
David Pujadas : Oui allez-y.
Nicolas Sarkozy : Très bien. D'abord permettez-moi de dire que je savais pour Henri IV, qui est quelqu'un pour qui j'ai beaucoup d'admiration, qui a fait énormément pour la France, notamment le...euh...enfin vous voyez tout ce qui est cheval blanc et tout. Voilà. Donc concernant le débat, moi j'avais proposé trois débats, pourquoi ? Je vais vous le dire. Parce que je pense qu'il y a beaucoup à dire, et je pense qu'on aura pas le temps ce soir, mais bon monsieur Hollande a préféré faire sa lopette et s'est débiné, alors on s'en tiendra à un.
François Hollande : Je vois que le candidat sortant commence d'emblée avec grande classe. Mais je vais répondre. Je ne vais pas me défiler, je vais répondre. Je vais répondre au candidat sortant, et aux françaises et aux français. Alors quand on me propose trois débats, je me dis, pourquoi trois débats ?...
Nicolas Sarkozy : Pourquoi ? Je vais vous le dire.
David Pujadas : Euh non là c'est François Hollande qui parle.
François Hollande : Oui, alors, pourquoi trois débats ? Pourquoi pas quatre, cinq, six, voire un par jour ? Pourquoi pas passer deux semaines enfermés dans un loft, filmés par 18 caméras 24h/24 avec un prime time présenté par Benjamin Castaldi ? Non, je pense que la tradition c'est qu'il y a toujours un débat, un grand débat, et nous y sommes, et c'est avec une grande solennité que je m'adresse ce soir aux françaises et aux français qui ont choisi de m'écouter et d'écouter le candidat sortant, plutôt que de regarder Dijon - Auxerre sur Foot +.
C'est la première fois dans l'histoire des débats présidentiels qu'aucun des présentateurs ne dépassera 1m75.
David Pujadas : Oui, et d'ailleurs je me permets de signaler que Dijon a ouvert le score il y a quelques minutes. Alors, passons maintenant au premier thème de la soirée : l'emploi. Ma question est simple : que comptez-vous faire, l'un comme l'autre, pour l'emploi ? Alors pour déterminer qui répondra en premier nous avons effectué un tirage au sort à chifumi entre les deux participants avant cette émission. Il a fallu quatre parties pour départager les candidats, puisque les trois premières se sont soldés par un match nul. C'est finalement François Hollande qui a gagné par pierre contre ciseaux, et c'est lui qui répond en premier à cette question, qui concerne je vous le rappelle l'immigration. Euh non le chômage. Non attends...euh oui l'emploi ! Allez-y.
François Hollande : Avant d'évoquer ce que j'ai prévu dans mon programme pour l'emploi, permettez-moi de faire le bilan du candidat sortant concernant cette rubrique, qui tient énormément à coeur aux français. Alors je m'adresse à vous, candidat sortant, vous avez été chef de l'état durant ces cinq dernières années, et, même si vous voulez l'occulter, vous avez un bilan à défendre. Et ce bilan, il est particulièrement accablant pour vous. Vous aviez dit ici même, face à mon ex, que vous seriez jugé sur les chiffres du chômage, promettant de le faire passer sous les 5%. Il est aujourd'hui à 10%. Ce n'est pas acceptable. Ce sont plus de quatre millions de nos concitoyens qui sont désormais sans emploi, et...
Nicolas Sarkozy : Attendez, juste, je peux répondre là-dessus ?
David Pujadas : Oui alors, Nicolas Sarkozy répond sur son bilan, puis nous passerons aux mesures de votre programme, monsieur Hollande. Par contre je reviens je vais pisser moi.
Nicolas Sarkozy : Bien. D'abord je constate que monsieur Hollande a toujours autant de mal à prononcer mon nom et qu'il continue à m'appeler le candidat sortant alors que...
François Hollande : Alors que vous serez bientôt le candidat sorti xD
Laurence Ferrari : Hihi.
Nicolas Sarkzoy : ...oui oh...oui...enfin vous semblez vraiment confiant monsieur Hollande, faites attention. Vous savez les français détestent qu'on leur dicte leurs conduites. S'il y a bien une chose que j'aie apprise au cours de ces cinq ans de PRESIDENT DE LA FRANCE, et donc pas président de la Corrèze, c'est que les français sont un peuple rebelle et franchement ce sont vraiment des gens cools. Je les kiffe bien.
François Hollande : Permettez-moi juste de dire...ce soir, je ne suis pas le président de la Corrèze, et vous n'êtes pas le président de la République, nous sommes deux candidats à égalité, et qui se soumettent au jugement des français, le seul qui compte. Vous me permettrez donc de vous appeler le candidat sortant, ou parfois « l'autre nain ».
Nicolas Sarkozy : Mais vous n'avez pas le monopole du coeur Monsieur Hollande. Attends non...je veux dire, mais vous avez tout à fait raison, dans les yeux je le conteste. Rha non bordel. Attends. Oh et puis merde va te faire foutre, fraise des bois.
David Pujadas : Oula oula, du calme, je reviens juste des chiottes, je vois que le ton est monté d'un cran.
Nicolas Sarkozy : Oui, et ta braguette a baissé de plusieurs crans aussi, vieux.
François Hollande : Mdr.
Laurence Ferrari : Hihi.
David Pujadas : Oups. Bon. Revenons au bilan, monsieur Sarkozy, vous n'avez pas répondu sur les chiffres du chômage durant votre quinquennat.
Nicolas Sarkozy : Ah oui. Bon. Alors déjà, les chiffres concernant le chômage ne sont pas bons, je vous l'accorde, mais il y a quand même eu une baisse tendancielle de la hausse durant le premier semestre de l'année bissextile 2012. Par ailleurs si vous prenez la dérivée seconde de l'augmentation relative du ratio entre le taux de chômage et le pouvoir d'achat par rapport au déficit public, vous trouvez 8. Ca montre bien que les efforts de mon gouvernement vont dans le bon sens. Et je rappelle également qu'il y a eu une crise sans précédent à partir de 2008.
François Hollande : Ah oui exact. Oui j'avoue la crise, abusé. Oui ok, je retire, y a eu la crise. Ca marche j'ai rien à redire alors.
David Pujadas : Bien, alors nous pouvons maintenant parler de ce que vous prévoyez pour les cinq prochaines années en matière d'emploi, monsieur Hollande ?
François Hollande : Bof, moyennement envie là. On peut pas parler d'autre chose ?
Nicolas Sarkozy : J'avoue.
David Pujadas : Euh...très bien, alors parlons de compétitivité si vous le voulez bien.
François Hollande : Pfff non autre chose.
Nicolas Sarkozy : Ca c'est sûr ils savent pas ce que c'est la compétitivité les socialos. Ca apparaît même pas dans leur programme. ;)
François Hollande : Oh ça va hein, moi au moins j'ai pas un programme bourré de fautes d'orthographe.
Nicolas Sarkozy : Bah moi non plus.
François Hollande : Oui je sais, mais je dis juste qu'y aurait pu en avoir, mais y en a pas, dans le mien.
Nicolas Sarkzoy : k.


En 1974, la discussion entre Giscard (à gauche/de droite) et Mitterrand (à droite/de gauche) a connu des hauts et débats. Mdr.


David Pujadas : Bien alors parlons d'énergie. Il a été très peu question des questions (héhé pas fait exprès ^^) énergétiques durant cette campagne, alors, messieurs, d'abord, êtes-vous pour le maintien du nucléaire en France ? Pour déterminer le candidat qui répondra en premier à cette question nous avons effectué un tirage au sort au « Je te tiens, tu me tiens » avant l'émission et c'est François Hollande qui l'a emporté en faisant une blague sur les arabes. Allez-y, donc, monsieur Hollande.
François Hollande : Le projet que je porte, et que je porte devant les françaises et les français, il est celui d'un renouveau écologique en France. Je veux encourager les énergies renouvelables. Concernant le nucléaire, je veux fermer la centrale de Fessenheim durant mon quiquennat. Une seule centrale sera fermée, j'en prends l'engagement devant les françaises et les français.
David Pujadas : Une réponse monsieur Sarkozy ?
Nicolas Sarkozy : Oui oh je constate que monsieur Hollande reprend ses habitudes de répondre à côté et dans le flou le plus complet. Comme il l'avait fait d'ailleurs, et vous y étiez monsieur Pujadas, lors d'un débat avec Jean-François Copé. Bon.
François Hollande : Mais ! Je peux pas être plus clair ! Une centrale sera fermée ! Une ! Pour les autres on se réunira, on réfléchira, et tout. Et puis au passage, je constate que le candidat sortant parle de mon débat contre Copé, mais pas de celui contre Juppé, où je lui avais foutu une sacrée branlée.
Nicolas Sarkozy : Lol c'est clair ce qu'il s'était pris le grand. Pfouah je peux te dire il s'est pas assis au conseil des ministres le lendemain. Mdr
François Hollande : Mais t'inquiètes tu vas la prendre aussi ta correction, viens me chercher tu vas voir.
Nicolas Sarkozy : Ecoutez j'ai l'impression que, comme son ex il y a cinq ans, monsieur Hollande, d'habitude si calme, perd étonnamment ses nerfs. C'est dommage de montrer un tel visage monsieur Hollande, vous savez, être PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, c'est autre chose que président d'un trou paumé, il faut savoir garder son calme et respecter ses compatriotes, qui ne sont, pour le coup, pas tous des bouseux.
David Pujadas : Alors, un peu de calme messieurs, d'autant que je suis très heureux de vous annoncer qu'Auxerre a égalisé.
Nicolas Sarkozy : J'en suis très heureux et je salue notamment Guy Roux qui fait partie de mes soutiens.
François Hollande : Ouais ben moi j'ai Yannick Noah, dernier vainqueur français de Roland Garros.
Nicolas Sarkozy : C'est très bien, je parlais l'autre jour avec mon excellent ami Roger Federer, vainqueur de 17 grands chelem, qui me confiait qu'il aurait voté pour moi s'il était français.
François Hollande : Oui ben moi Jean Jaurès il aurait voté pour moi s'il était vivant ! Et bim !
Nicolas Sarkozy : Je relance de Jeanne d'Arc et Charles de Gaulle.
François Hollande : Je suis Jeanne d'Arc avec Gérald Dahan et je relance avec Le Corbusier.
Nicolas Sarkozy : Bon allez, all-in avec Véronique Genest et Jean-Louis David (le peintre et le coiffeur).
François Hollande : Karl Marx et Végéta de Dragon Ball Z !
Nicolas Sarkozy : N'importe quoi Végéta il est de droite, c'est bien pour ça qu'il lutte contre le trotsko-stalinien San Goku.
David Pujadas : Euh...dites ça deviendrait pas un peu n'importe quoi là ?
Laurence Ferrari : Hihi.


En 1988, c'est Chirac qui jouait le rôle de Giscard. Il disait des trucs du genre « Crac crac bada boum. »


David Pujadas : Bien. Reprenons en main ce débat, et parlons d'immigration. Ca a été un thème central de la campagne, notamment grâce à, ou à cause, ou en vertu de, ou de par le fait que, ou compte tenu du score élevé du Front National et de Marine Le Pen. Alors ma première question est très simple : y a-t-il trop d'immigrés en France ? Pour répondre nous avons effectué un tirage au sort au jeu de l'oie, et c'est François Hollande qui l'a emporté puisque Nicolas Sarkozy, qui était en tête, est tombé sur la case 58 (prison) et a dû recommencer. C'est à vous, monsieur Hollande.
François Hollande : Ecoutez il y a des immigrés en France, et ceux qui sont en situation régulière sont gentils et je les aime bien.
David Pujadas : Oui mais je vous demande s'il y en a trop. Oui ou non ?
François Hollande : Ce n'est pas la question.
David Pujadas : Bah si un peu quand même. C'est quand même super important de savoir ce que vous pensez là-dessus. C'est ça le travail de journaliste, c'est vraiment de savoir ça. Je suis vraiment en plein dedans là.
François Hollande : Non il n'y en a pas trop. Mais il n'y en a pas pas assez non plus. Il y en a un certain nombre. Un certain nombre qu'on veut, et d'autres qu'on veut pas. Mais en tout il n'y en ni trop, ni pas assez, il faut savoir trouver le juste milieu. Qui va a la chasse perd sa place, et tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise.
Nicolas Sarkozy : Voilà je pense que ce n'est pas la peine d'en rajouter à l'immense peine qu'éprouve monsieur Hollande face à ces questions d'immigration qui sont centrales (attention pas nucléaires mdr), et qui ont été la priorité de mon gouvernement. J'ai lutté contre les roms, réduit le nombre d'immigrants clandestins, j'ai repoussé les arabes à Poitiers, j'ai vaincu la menace austro-hongroise (enfin presque xD), et j'ai claqué les anglo-saxons. Et pas saqué les anglo-klaxons, attention. Bref la France a envoyé du lourd durant ces cinq dernières années.
François Hollande : Je tiens quand même à rappeler que pour la première fois dans l'Histoire de la Ve République, et même de l'humanité, un ministre d'état a été condamné pour injure raciale.
Nicolas Sarkozy : Oui oh nous on n'a pas un obsédé sexuel qui fait de partouzes et viole à tour de bras hein.
François Hollande : Non non, mais bon vous avez votre campagne financée par des dictateurs liftés, c'est autre chose.
Nicolas Sarkozy : Ah bah ça c'est sûr que tu t'y connais en lifting tête de con, et puis à ce que je sache, au PS, vous vous y connaissez en détournement de bien publics (cf Guérini).
François Hollande : ...Tain n'empêche y en a de la magouille autour de nous lol.
Nicolas Sarkozy : Tu m'étonnes héhé.


En 1995, c'est Jospin qui jouait le rôle de Mitterrand. Mais je vous conseille carrément plus le duel entre El Guerrouj et Lagat en finale du 1500m aux JO d'Athènes en 2004.


David Pujadas : Bien, messieurs, reprenons l'ordre normal du débat et parlons des institutions. On a vu certains candidats qui voulaient modifier les institutions, en instaurant une sixième république, quelle est votre position sur ce sujet ? Pour déterminer le premier contradicteur à s'exprimer, nous avons effectué un tirage au sort à Pyramide avant la rencontre, et c'est François Hollande qui l'a emporté car il était avec Laurent Broomhead alors que Nicolas Sarkozy faisait équipe avec Marie-Ange Nardi. Allez-y, donc, monsieur Hollande.
François Hollande : D'abord je tiens à dire que je suis un républicain, un vrai. J'adore la république, franchement je kiffe le concept. Vive la république et tout. Mais vous me parlez de sixième république. Alors je me demande, pourquoi sixième république ?
Nicolas Sarkozy : Pourquoi ? Je vais vous le dire.
François Hollande : ...
Laurence Ferrari : Hihi.
David Pujadas : ...Continuez monsieur Hollande.
François Hollande : Pourquoi sixème république ? Pourquoi pas septième, huitième, neuvième république ? Non, il y a toujours eu une cinquième république, une grande cinquième république, c'est une tradition et elle doit rester.
David Pujadas : Monsieur Sarkozy, votre sentiment sur ce thème et/ou sur la réponse de François Hollande. Vous avez actuellement huit minutes, vingt-deux secondes et quarante-et-un centième de retard sur monsieur Hollande. Et nous ne sommes pas sur le tour de France !
Nicolas Sarkozy : Ah bah écoutez c'est dommage j'aurais pu encore espérer le rattraper dans l'ascension du Galibier sinon. D'autant que c'est bien connu que monsieur Hollande n'est pas le meilleur grimpeur du Parti Socialiste hein. Non, trêve de plaisanterie, concernant les institutions, je pense qu'il faut les réformer en profondeur pour blablabla tout ça démocratie, peuple, française, français je vous ai compris et tout.
David Pujadas : Euh...ok...bien ce débat touche à sa fin, nous n'avons malheureusement pas le temps d'aborder certains sujets comme la sculpture sur glace, peut-être aurez-vous l'occasion de vous exprimer là-dessus ultérieurement. Il vous reste à peu près autant de temps à chacun, vingt-huit seconde chacun, pour conclure ce débat, avec un dernier message aux français. Un tirage au sort a été effectué via Street Fighter IV avant l'émission pour déterminer le candidat qui aura l'honneur de conclure, et c'est François Hollande qui l'a emporté avec Zangieff contre le Mr Bison de Nicolas Sarkozy. Je laisse donc la parole à Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy : Mes chers compatriotes de métropole, d'outre-mer et de France et de Navarro. J'ai dirigé la France pendant cinq ans, et je me suis attaché à défendre les intérêts des français face à une crise sans précédent, et j'ai permis un maintien de la France par rapport à ses voisins européens qui ont plongé dans la crise comme Alain Bernard, un autre de mes soutiens, plonge dans la piscine. Si vous me faites confiance pour cinq nouvelles années, je vous promets que ça va pas chômer et qu'on va être au taquet, pas comme les assistés socialos et bobos de gauche. Aidez-moi à construire une France forte, aidez-vous, aidez la France, aidez votre prochain car aider, c'est ce qu'il y a de plus beau. Aider, c'est monter si haut et toucher les ailes des oiseaux. Choisissez celui qui a l'expérience, la force et le courage des décisions, choisissez bien, choisissez...
David Pujadas : But !
Nicolas Sarkozy : ...euh non j'allais dire choisissez Sarkozy...
David Pujadas : Oui non mais je veux dire, Auxerre a marqué à la dernière minute et l'emporte deux buts à un. Voilà, à vous monsieur Hollande.
François Hollande : Après cinq années de galère, de crise mal-gérée, d'indignité au sommet de l'Etat, la France a besoin de retrouver un président normal, un peu dégarni, anciennement bouboule, et un peu déconneur. Mon programme permettra à la France de sortir de la crise dans laquelle elle s'est embourbée, il réconciliera les français avec eux-mêmes, il soignera votre grand-mère malade, et permettra à la France de gagner l'euro 2012. J'incarne le changement, j'incarne le maintenant. Je suis le changement, et le changement c'est maintenant. Maintenant c'est moi. Ok ? Bien.
David Pujadas : Bien, merci aux deux candidats, et merci à vous de nous avoir suivi, je vous rappelle qu'il faut aller voter dimanche, j'espère que cette émission vous aura permis de conforter ou de faire votre choix. Plus le temps pour FOG, on se quitte avec Patrick Sébastien. Vive la politique, et à plus les gars.
Laurence Ferrari : ++


En 2007, y avait un excellent reportage sur les zébus sur la chaîne Découvertes pendant le débat.


Patrick Sébastien : « Ah si vous pouviez fermer vos gueules, ça nous ferait des vacances ! Ah si vous pouviez fermez, vos gueules, ça ferait du bien à la France ! ».


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