Désinformation:Détresse des propriétaires de grands laboratoires pharmaceutiques : cette tragédie tristement ignorée

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Détresse des propriétaires de grands laboratoires pharmaceutiques : cette tragédie tristement ignorée

De notre envoyé spécial  χλςmith ΤrismégistΞ Pendu or.png - ‎le 30 juillet 2014

Bali, France — D'ordinaire, ces hommes et ces femmes perdent et gagnent des milliards à huis clos, avec la plus grande pudeur. Nous ne nous sentions pourtant concernés que quand notre santé était égoïstement en jeu. Leur drame se jouait sous nos yeux et pour nous en apercevoir, il aura fallu que l’Inspection Générale des Finances soit au pied du mur.

Désormais en rébellion, les grands laboratoires pharmaceutiques, que l'institution est chargée de contrôler, déclarent ne plus comprendre le but d’une telle administration, et pensent qu’on ne leur fait vraiment pas confiance pour être honnêtes. Est-il donc temps de laisser aux pharmaciens le soin de choisir eux-mêmes leurs clients, d'avoir ou non le monopole, de déterminer les prix qu'ils pratiquent, de produire dans des pays sans droit du travail et de pouvoir exploiter un brevet sans limite de durée ? Nous sommes en démocratie. La question mérite évidemment d’être posée.


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L'Homme est une marchandise comme les autres

Cette citation du sociologue Nicolas Sarkozy rencontre ici un contexte tout trouvé : on ne peut bien évidemment nier que l'Homme, et partant sa santé, sa voiture, voire sa femme, sont des marchandises, tout autant comme les autres que les autres. Et à cela trois raisons.

La première, c'est qu'il est évident pour l'homme de droite, qui représente environ la moitié de l'humanité des suffrages exprimés, que l'être humain doit pouvoir être mobile, s'échanger, se prêter, se donner, se monnayer ou se recycler, tout comme une marchandise. Tout ceci n'est pour lui qu'une question de terminologie.

En revanche, la deuxième raison veut que l'homme de gauche, fort de son approximative seconde moitié desdits suffrages, ne peut tolérer qu'il existe des choses en ce monde, qui ne soient pas traitées comme les autres. Tout ceci n'est pour lui qu'une manière de nous diviser en nous faisant croire que nous ne sommes pas pareils, par exemple les voitures et nous.

Et puisque nous annoncions trois raisons comme ça, arguons enfin que rien ne prouve que Dieu n'ait pas voulu donner le pouvoir sur le Monde aux voitures. L’hégémonie de l'Homme, marchandise transportée par la voiture, s'en trouve alors bien égratignée et l'on ne peut plus affirmer quoi que ce soit. Sinon que FAMINEX 3000, développé par les laboratoires Novatrystes©, produit des résultats surprenants.


Comparaison pertinente

On peut aussi faire remarquer qu'on ne peut pas vivre sans manger (ce qui est absolument faux aujourd’hui grâce à FAMINEX 3000, développé par les laboratoires Novatryste©). Mais pour autant, votre épicier vous donne-t-il gratuitement sa nourriture si durement étiquetée à des prix immoraux ? Certainement pas. A fortiori, si ce qui donne la santé n'est pas gratuit, et subit librement le libre-échangisme économique, pourquoi ce qui permet de la recouvrer serait-il moins payant ? C'est absurde, et nous en déduisons qu'il doit même être encore plus payant.


Auto-production

Il apparaît évident, après des années d'échec de la part des Africains, qu'on ne peut pas cultiver sa trithérapie soi-même ou produire sa propre quinine d'élevage. Les laboratoires pharmaceutiques sont donc un bien nécessaire.


Pour vous le témoigner, nous avons donc interrogé le directeur des laboratoires Novatryste, Jérôme Kafar, treizième fortune nationale, 22 de handicap au golf, héritier de la famille Kafar et grand philanthrope à ses rares heures perdantes. Il s'est exprimé au nom des artisans de sa profession pour dénoncer le manque de partialité des représentants des pays en voie de développement, très en demande de médicament, de nourriture, et de santé en général. Il a très justement souligné le fait qu'il était bien commode d'habiter des pays où il fait bon passer ses vacances et vivre en musique, mais qu'il ne fallait pas s'étonner ensuite d'y rencontrer autant de noirs, ni de choper le SIDA. Lui a assumé ses choix, et nous savons où il en est.


L'interview du jeune milliardaire aux ambitions pleines d'avenir s'est déroulée toute l'après-midi dans l'intimité de l'île familiale, dont nous avons promis de tenir l'emplacement secret. Nous le voyons ici après s'être livré à nous, encore bouleversé par ses propres déclarations.


À l'issue de notre enquête nous ne ne pouvons qu'en déduire que les revendications des industriels de la pharmacie sont donc bel et bien fondées. À l'État, et au gouvernement de Manuel Valls, d'abattre encore une fois ce travail que ne font pas les bonnes consciences.


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