Kotava Avaneda

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Kotava Avaneda (Котава Аванеда en Kotava cyrillique), également connu sous le nom de code七人の侍・予告編 (les 7 samouraïs)

Sous ce nom anodin, qu’on peut traduire par Comité Linguistique, se cache une redoutable organisation secrète, dont l’objectif premier est d’imposer au monde une langue unique, le Kotava, issue directement de la préhistoire la plus profonde, avec comme but ultime une lobotomie complète du mode de pensée. Leur référence sociétale est celle de la civilisation néandertalienne, avec un apparentement proche de celui des insectes sociaux comme les fourmis ou les termites.

Fonctionnement

Grâce à un document top secret perdu par l’un de ses membres lors d’une réunion plénière tenue en 2006 au Québec, on dispose désormais de quelques informations de première main sur ses objectifs et son organisation. Prenant la suite d’un cabinet noir informel, Kotava Avaneda a été constitué en 2004 et compte 7 membres permanents. Fonctionnant de façon collégiale, il se réunit en session plénière tous les ans dans des lieux tenus secrets. Le reste de l’année, ses membres se concertent par vidéo-conférences cryptées, sous couvert d’échanges linguistiques.

Pour échapper à la surveillance des services secrets américain, russe, chinois et babélien, les sept membres (+1) du Kotava Avaneda se désignent entre eux comme étant les 7 samouraïs (+ l’Impératrice), chacun étant assimilé précisément à l’un d’entre eux. Mais, en cas de suspicion, il leur arrive d’utiliser la terminologie et les personnages de Blanche-Neige et les 7 nains.

Les 7 samouraïs du Kotava Avaneda

Le Kotava Avaneda est donc composé des 7 samouraïs et de l’Impératrice.

L’Impératrice

Shino, l'Impératrice du Kotava Avaneda

L’Impératrice est le seul personnage que l’on connaisse assez précisément. Née sous la forme d’une Vénus réticulata, révérée en tant que Shino, la fragile, son vrai nom est en réalité Staren Fetcey. Officiellement linguiste, elle a publié en 1978 son fameux ouvrage « Kotava, reconstitution de la langue néandertalienne » qui sert de fondement théorique à tout le mouvement. Depuis, elle a réussi à réunir autour d’elle au fil des ans une petite troupe de fidèles aveugles fanatiques et totalement dévoués qu’elle hypnotise tel le cobra. Même si elle se tient volontairement en retrait du quotidien de l’organisation, l’Impératrice continue à impulser la philosophie du Kotava Avaneda d’asservissement du monde.


Les 7 samouraïs

Les 7 samouraïs, tels qu’ils se désignent entre eux et qu’on les découvre au terme d’une longue et minutieuse contre-enquête journalistique, et après avoir eu accès notamment à des sources secrètes inédites japonaises, seraient :

  • Kambei Kotawafamiku Shimada
Kambei Kotawafamiku Shimada, chef des 7 samouraïs

C’est le chef des samouraïs. Le plus ancien en grade et en compétence. Compagnon des débuts de l’Impératrice, l’un des très rares à la tutoyer. Un sage parmi les sages. Mais ne nous y trompons pas, c’est le grand organisateur, le responsable des grandes batailles et de la stratégie générale, capable si besoin d’étrangler de ses propres mains toute organisation concurrente ou traître à la cause.

Basé en France, la CIA le décrit dans un rapport de synthèse comme un être étrange et ascétique, se contentant d’un bol de riz en guise de repas ou de récompense. On a ainsi davantage de chances de le croiser dans un restaurant chinois que dans une pizzeria.

Gorobei Seramiku Katayama
  • Gorobei Seramiku Katayama

Spécialiste des questions littéraires, sa mission consiste à faire croire que les grands auteurs mondiaux ont écrit initialement leurs principales œuvres en Kotava en produisant ensuite des traductions apocryphes. S’attaque notamment aux romanciers anglophones.

D’après une note interne du KGB, il s’agirait en réalité d’une élégante blonde souriante et avenante, mais néanmoins maître karateka 8ième dan.

Kyuzo Marajori, à la recherche du bushido
  • Kyuzo Marajori

Maître du bushido, capable de fendre d’un seul coup de sabre la tête de n’importe quel opposant. Véritable esthète de l’art expressif, adepte des constructions originales et des réparties cinglantes, rapide comme l’éclair. Personnage magnifique suscitant l’admiration de tous. Responsable de la conquête des âmes africaines où se situe sa résidence habituelle et très versé dans les pratiques occultes.

Selon les sources secrètes japonaises, Kyuzo Marajori serait en réalité une femme spécialiste en mangas.

Heihachi Daniro Hayashida
  • Heihachi Daniro Hayashida

Ronin expérimenté, fort gaillard s’étant aguerri en faisant du bûcheronnage au Canada, il est le gardien du temple lexicographique. Qui veut néologiser doit en référer à son autorité. Dévoué corps et âme à l’Impératrice, il est chargé des relations extérieures officielles du comité. Sympathique et ouvert, en règle générale. Psychopathe lunatique, parfois.

Shichiroji Morogen, le samouraï bruxellois
  • Shichiroji Morogen

Le 5ième ronin est habituellement un joyeux drille qui adore les bonhommes de neige. Malheureusement à Bruxelles où il a trouvé refuge ils ont tous des têtes d’eurocrates (comme ça il n’a pas besoin de miroir pour se reconnaître). Lobbyiste en chef du Kotava Avaneda, il fait un travail de sape envers les tenants du multilinguisme.

Katsushiro Beretiku Sayonara, le samouraï danseur de haka
  • Katsushiro Beretiku Sayonara

Le plus jeune des 7 samouraïs, novice ayant fait des progrès fulgurants. Exilé huit mois par an, pour des raisons obscures, sur l’île de Maiao il s’y est initié aux arts martiaux polynésiens, notamment le tamouré, le otea et le haka; il a été chargé d’infiltrer les organisations secrètes concurrentes comme Babel où il s’emploie à leur instiller le virus des langues déconstruites. A également réussi une implantation prometteuse au Pandanstan où le Kotava a été déclaré langue officielle.

D’après un rapport secret du MI5 anglais, Katsushiro Beretiku Sayonara est en réalité une espionne internationale, plus connue sous le nom de Weltikya Sabovna.

Kikuchiyo Webemasu, le samouraï fou
  • Kikuchiyo Webemasu

Le dernier des 7 samouraïs. D’abord snobé par les autres en raison de son absence de références linguistiques, il a fait la preuve de son utilité en supervisant toutes les activités internet de l’organisation et en éliminant sans état d’âme tous les intrus et infiltrés espérantistes. Désormais chargé au sein du Kotava Avaneda de la chasse aux sorcières, une note blanche de la DGSE le dépeint comme un être rigolard, bondissant, farfelu et éberlué, mais imprévisible et capable de tous les excès. L’homme au no-dachi, adore la bagarre, boire du saké et provoquer toutes sortes de situations cocasses. Comme le vrai Kikuchiyo en somme.

Opérations, réunions et rituels secrets

Comme nous l’avons découvert, les 7 samouraïs du Kotava Avaneda se réunissent tous ensemble une fois par an, au moment du solstice de printemps. L’une de ses réunions ultra-secrètes, tenue à Montréal en 2006, a néanmoins pu être filmée clandestinement par un commando d’espions anglais dirigé par James Bond. Respectant des rituels précis et des costumes d’époque on voit ainsi sur ces quelques photos volées :

  • Le saut de la falaise : rituel-stage de motivation. Les 7 samouraïs, sous l’œil de l’Impératrice, sautent tous ensemble sans parachute du haut d’une falaise pour prouver leur courage
  • La cérémonie du riz : par laquelle une postulante aide-ronin fait allégeance à Kambei Kotawafamiku Shimada le chef des 7 samouraïs.
  • La cérémonie de l’hommage : les locutrices novices manifestent ainsi leur soumission absolue aux règles édictées par les 7 samouraïs
  • La balade de Narayama : promenade au creux de la forêt, propre à la réflexion philosophique. C’est généralement lors de cette balade que sont prises les grandes décisions
  • La revue d’effectifs : les apprentis-ronins sont présentés à l’Impératrice. Armés de simples bâtons ils devront faire preuve de leurs qualités supérieures pour espérer faire partie de l’équipe B des samouraïs, celle des 47 ronins qui tous les dimanches fait la tournée des dojos de banlieue.
Le saut de la falaise, stage de motivation
La cérémonie du riz, allégeance d’une postulante
L’hommage des novices, soumission absolue
La balade de Narayama, réflexion philosophique
La revue des effectifs, les 47 ronins de l’équipe B



Organisations ennemies

Au sein du monde interlope des organisations non-gouvernementales secrètes (ONGS), Kotava Avaneda compte un certain nombre d’ennemis inexpiables, parmi lesquels on peut citer :

  • Espéranto : secte à moitié secrète, spécialistes en kickboxing
  • Babel, dit le Spectre : organisation dialectologique
  • Francophonie : organisation filandreuse désuète
  • Académie française : cercle d’intellectuels underground, adeptes de la canne et de la boxe française
  • Greenpeace : clan ennemi des samouraïs Takeda à fanion vert
  • Monastère de Shaolin : club des escrocs en kung-fu

Sources


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