La Grosse Bite à Dudule

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La grosse bite à Dudule, selon Rodin... et sa femme.
« C'était pas la muraille de Chine, c'était la grosse bite à Dudule ! »
~ Neil Armstrong
« Une fois, je me suis pris la grosse bite à Dudule dans l'oignon, eh bien c'est elle qui a crié. »


« La Grosse Bite à Dudule est une chanson paillarde. » Voilà, donc pour ceux qui pensaient que c'était du Reggae ou un air d'Opéra, ben non, c'est une chanson paillarde.

Poulets

« Les couplets sont une parodie de rengaine mélodramatique. Ils ne contiennent rien, ou presque rien, d’égrillard. Texte et musique ont le charme suranné du parler populaire "d'avant-guerre", les accents aigres-doux de la complainte faubourienne. » Donc là, j'espère que vous avez compris que je souligne les conneries que les débiles de Wikipédia (oui, ils se sont mis à plusieurs pour écrire cette analyse philosophique de la grosse bite à Dudule) ont écrit, et je commente. Si ça vous plaît pas comme concept d'article, vous pouvez toujours vous barrer, mais vous allez louper des perles telles que : « Le premier couplet met en scène un bonheur ouvrier tout simple » (c'est juste là, après, en dessous là bordel !). Le bonheur ouvrier tout simple de la grosse bite à Dudule... On fait moins les fiers maintenant, hein ?

Mais en attendant, j'ai souligné que c'était une parodie de rengaine mélodramatique (bon ça c'est nul) qui ne contient rien d’égrillard... Ah, ça je l'ai pas vu venir. Alors pour les abrutis comme moi, égrillard ça veut dire grivois, cru ou, plus simplement, cul. Pour les autres, comme dirait Coluche, égrillard ça veut dire égrillard. Bon, alors évidemment, charme suranné et parler populaire d'avant-guerre se passent de commentaire, mais les accents aigres-doux de la complainte faubourienne, alors là, ça me troue l'égrillard, excusez l'expression.

Premier poulet

« Le premier couplet met en scène un bonheur ouvrier tout simple. » Oui, je sais, je l'ai déjà dit. Mais franchement, le bonheur ouvrier tout simple de la grosse bite à Dudule, fallait oser quand même. Et maintenant, profitons de cet instant de poésie où la joie prolétaire se pare d'accents aigres-doux faubouriens :


Ils étaient deux amants / Ils étaient amoureux Ils s’aimaient tendrement / Ils s'aimaient tous les deux Ils étaient contents / Ils étaient heureux Et du soir au matin Ils allaient au turbin / Le cœur plein d’entrain À l’atelier les copin’ disaient / À l'atelier, ses copines lui disaient Pourquoi qu’tu l’aim’ tant ton Dudule Il est pas beau c’est une crapule / Il est pas beau, il est mal fait Mais elle gentiment répondait V’z’en fait’ pas les amies Moi c’que j’aime en lui

Étrangement, point de commentaire de fin de couplet ici de la part des wikipédestres. Pour notre part, soulignons tout de même que le dernier vers, Moi c'que j'aime en lui, nous laisse dans une expectative au suspens teinté d'accents aigres-doux faubourien, pouvant faire référence à la beauté intérieure de son amoureux, sa philosophie de vie charmante ou, pourquoi pas, au titre de la chanson. Mais ne brûlons pas les étapes surannées d'avant-guerre.

Deuxième poulet

« Si tout est rose dans le premier couplet, les choses virent vite au noir dans le deuxième. » Il est bien inutile, ici, de mentionner la dichotomie oxymorique rose / noir soulignée par notre collectif d'analystes guères égrillards. Référence presque basique à l'obscure clarté de Corneille, qui cache très certainement une autre association mélodramatique populaire.


D’abord ça tourna rond Après c’était moins bon Il lui mit des gnons

Quel talent, quel brio ! Bien sûr !!! Le rose virant au noir est en réalité une allégorie métaphorique imagée représentant la paupière de l'amante, qui passe, sous les coups répétés de Dudule, du rose au noir. Bravo !

« Et les conseils avisés des copines ("Pourquoi qu’tu l’tues pas ton Dudule ?") restent sans effet. » Aigre tristesse et douce faubouriage que cette prise de conscience : pourquoi cette connasse le tue pas comme ses copines l'expriment avec tant d'avision et une grammaire sans faille ??? POURQUOI PUTAIN POURQUOI ??!??!? Suranné. Eh bien, chers confrères auteurs, continuons à étudier cette œuvre pour comprendre...

Troisième poulet

« Fort heureusement, alors que l’héroïne se trouve au plus profond de la déprime, tout finit par s’arranger. » AHHHHHH ! Ben en voilà une bonne nouvelle. C'est vrai que là on en était au 4e Xanax et au 6e whisky égrillard, tant cette déprime était profondément d'avant-guerre, si je puis me permettre. Alors savoir que tout va s'arranger, ça ça me réconcilie avec la vie, tiens. Mais comment ?


J’étais seule un beau soir J’avais perdu l'espoir Je broyais du noir Mais voilà que l’on sonne

Intéressant, tout d'abordage, elle broyait du noir... La personne ou la couleur ? Mystère épiscopalesque s'il en est... Mais en tout cas, voilà qu'on sonne, jeu de mot avec consonne ? Probablement.

Structure de poulet

« Chaque couplet comporte douze vers hétérométriques : deux demi-alexandrins, un vers de cinq syllabes, deux demi-alexandrins, un vers de cinq syllabes, un ennéasyllabe, trois octosyllabes, un demi-alexandrin, un vers de cinq syllabes. » J'ai pas souligné les conneries sur les deux demi-alexandrins, mais vous me permettrez quand même de noter que deux hexasyllabes, ça fait pas deux demi-alexandrins, car ils ne sont pas hémistiches, trou du cul. Bon, là je me suis souligné moi-même parce que je me suis auto-fait-chier aux accents surannés. Ensuite, pour hétérométriques, on voit bien que vous êtes une bande d’homo-mes-triques, alors le cachez pas, y'a pas de honte, bande de pédés. Enfin, ennéasyllabes aurait dû s'écrire ennéasyllabennéasy, car il y a neuf syllabes, voyons !

« Il a recours à cinq rimes — sans souci d’alterner masculines et féminines —, selon le schéma AAA BBB CDDC EE. » Là je suis d'accord. Putain ! On vous paie pas pour glander de manière mélodramatique, ça vous ferait vraiment chier d'alterner les rimes masculines et féminines ? J'en demande trop peut-être ? HEIN ???

« Couplet long, il se chante sur un air de musette, dont le rythme ralentit vers la fin, pour exacerber le plaisir de l’attente » Air de musette c'est marrant, mais comme après y'a exacerber le plaisir de l'attente, je peux pas rester sur air de musette ! Donc, en fait, je résume égrillardement, le gars il est tellement content que le refrain arrive, genre tu montes l'escalier pour aller voir ta copine, qu'il ralentit pour faire durer le plaisir de l'attente d'avant-guerre... Il est presque là le refrain... C'est trop suranné quoi ! Vas-y, viens ! Non, pas trop vite ! Oh oui comme ça ! Ça y est, ça vient ! Doucement ! Aigre-doux ! AHHHHHHHH OUIIIIIIII, VAS-Y SALOPE, CHANTE LE REFRAIN !!!

Refrain

« La chanson est bâtie sur un contraste entre des couplets à peine allusifs et l’irruption d'un refrain aux paroles crues, qui surprend d’autant que c’est une jeune femme naïve et touchante qui est censée s’y exprimer. » Évidemment, là je suis dégoûté qu'ils aient mis allusif et irruption à la fin de l'article, parce que je commençais à être gavé des surannés d'avant-guerre et des aigres-doux égrillards, j'aurais bien aimer alluser les irruptoirs plus tôt, m'enfin. Par contre, le côté naïf et touchant de la fille qui s'en prend plein la tronche, ça c'est... touché !

Allez, régalez-vous bande de cochons, c'est la fin faubourgeoise de l'article.


C’est la grosse bite à Dudule, J’la prends, j’la suce, elle m’encule, Ah ! les amis, vous dire que c'est bon Quand il m’la carr’dans l’oignon. C’est pas un’ bite ordinaire Quand il m’la fout dans l'derrière, Je m’sens soudain, toute remplie Du cul jusqu’au nombril. Ah Dudu-ule !


Searchtool.jpg Sinon, moi j'ai fait un essai d'analyse, de La Grosse Bite à Dudule, beaucoup plus facile d'accès. Si ça vous intéresse, cliquez par ici.


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