La Septième Dimension
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Vous ouvrez une porte. La clef : votre imagination. Derrière la porte se trouve une autre dimension. Une dimension de sons, une dimension d'images, une dimension de l'esprit, plus vaste que l'espace et plus infinie que le temps. Vous évoluez dans un lieu où se confondent l'ombre et la lumière, la science et la superstition, là où se côtoient l'abîme des peurs de l'homme et les sommets de sa connaissance. Vous entendez des bruits de pas. C'est un homme avec des enveloppes. Un facteur ? Peut-être ... peut-être pas. Si, en fait c'est un facteur, il a une mobylette jaune. Il vous remet une lettre. Allez-vous l'ouvrir ? Lancez le dé. Vous avez fait : 7. Étrange ? Peut-être. Vous ouvrez la lettre et trouvez une photo de votre femme. Alors que vous êtes ... homosexuel. Vous commencez à comprendre. Quelqu'un frappe à la porte. Non, l'autre porte. Vous vous approchez lentement. Vous transpirez. À chacun de vos pas la porte s'éloigne un peu plus. Vous paniquez et commencez à courir. Ça ne fait qu'aggraver le problème, vous n'êtes pas très malin. Vous avez un doute. Vous vous arrêtez et reculez d'un pas. Vous vous prenez la porte dans la gueule. Logique ? Sans-doute. Un léger bruit semble étrangement parvenir de l'autre côté. Vous avancez fébrilement votre main de la poignée ronde. Vous ouvrez. C'est ... Tatayet qui suce un chat. Vous fermez la porte. Vous avez raison, c'est dégueulasse. Vous demandez au chauffeur de taxi de s'arrêter. Alors qu'il se retourne pour réclamer son dû, vous remarquez que c'est ... une poule. Mais vous n'avez que des deutsche marks. Le doute s'empare à nouveau de vous : êtes-vous nazi ? Non, vous avez juste de gros aprioris sur les Allemands. Vous vous enfuyez du bibliobus. Perdu dans la forêt, vous voulez demander votre chemin à Bernard Montiel mais ne parvenez qu'à répéter le Petit Bonhomme en Mousse en boucle sans pouvoir vous arrêter. Vous vous retournez et reconnaissez Patrick Sébastien qui vous fait chanter avec son bras enfoncé là où vous savez. Oui, vous savez. Vous entendez le rire étouffé de Tatayet et reculez de trois cases. Ça fait mal. Vous riez comme un lutin sadique : à présent, c'est sur le bras de Bernard Montiel que vous êtes enfilé. Vous êtes victime d'une ... tournante ventriloque. Vous vous débattez et parvenez à quitter Sésame Street avec un sac de cookies. Êtes-vous sauf ? Peut-être. En êtes-vous sûr ? Peut-être. Quelle est cette odeur bizarre que vous sentez ? Un roux ? Non, vous avez de sérieux aprioris pour un homosexuel masochiste. Vous suivez le fumet ténu mais perceptible et tombez sur ... un roux avec une brouette. Un point pour vous. Dans la brouette : une boîte. Vous lui demandez ce que la boîte contient, mais il ne répond pas. Il n'a ... pas d'oreille. Normal, c'est un ... poulpe. Son visage vous est familier. Il vous frappe avec une tapette à mouche géante. Votre vision se trouble. Vous commencez à perdre pied et préférez éteindre votre téléviseur. Ce dernier vous souhaite une bonne soirée et va se coucher. Assise sur vos genoux, Thérèse dans l'Hyper-espace avec des Croutons vous raconte une blague : c'est deux pingouins dans une baignoire. Le premier fait tomber sa savonnette et demande au second de la lui ramasser. Ce dernier le regarde et lui dit : "tu m'as pris pour une machine à écrire, ou quoi ?" Étrange. Vous riez mais vous ne savez pas pourquoi ; vous vous retournez, dans le doute. Mais rien. Tout est calme. Trop calme ? À cet instant vous vous dites qu'un téléviseur qui parle, ça n'est pas très normal. Bravo, Agatha, bonne déduction. Déboussolé, vous tentez de sortir d'une boîte qui rétrécit. Vous avez du mal à respirer et commencez à divaguer. Qu'est-ce qui pousse les marsouins à faire pousser des frites ? Vous vous ressaisissez et sortez en fin de la boîte. Vous êtes dans une brouette. Derrière vous : un poulpe roux avec une tapette géante. Il vous ordonne de ranger votre chambre. Normal, c'est ... votre mère. La réalité semble se confondre avec elle-même, mais à rebours. Vous nagez à contre-courant quand une nonne pakistanaise vous propose une fricadelle. Tiens, pourquoi pas. Vous êtes alors aspiré vers le siphon des désillusions et tentez de vous accrocher à un saumon. Sans succès. Vous éprouvez de la mélancolie, mais Brigitte Fontaine vous rattrape et vous force à copuler avec un daim. Vous êtes vraiment facile. Pendant que vous vous activez vous vous demandez où vous avez bien pu mettre votre fricadelle. Un SS roux avec un plâtre passe en vous saluant. Vous avez peur. Et envie d'une bonne fricadelle. Soudain, le néant. Vous criez à l'aide mais n'entendez pas votre voix. Vous courez mais n'avancez pas. Vous réalisez l'ironie de la crise belge. Êtes-vous sûr que vous n'avez pas toujours été destiné à vous retrouver là ? Est-ce le présent ou la marée ? Pas si sûr. Il doit bien y avoir une solution, vous dites-vous. Peut-être. Avez-vous noté la présence du clown sur votre droite ? Non, ça n'est pas Marcel Béliveau, tout ceci est bien la réalité. Tout vous a conduit ici, vous le savez maintenant. Non, vous ne serez probablement jamais champion de bobsleigh. Oui, vous auriez du demander un autographe à Patrick Sébastien. Mais est-ce vraiment un clown ? Ne serait-ce pas plutôt une ... HORLOGE À PENDULE ? Non, vous avez raison c'est un clown. Je sais pas, je vous avoue que je suis un peu perdu là. Bref, concentrez-vous, et passez donc le sel à ce flamant rose pour qu'il arrose son sac-à-main. Comment ça, je dis n'importe-quoi ? Je vous demande, à vous, pourquoi vous vous retrouvez toujours à faire des saloperies avec tout ce qui bouge ? Pour ma défense, je sais pas si c'est la fricadelle ou le leprechaun qui joue du saxo dans ma tête, mais ce clown ressemblait quand même vachement à une Twingo. D'ailleurs : vous prenez conscience du sens de tout cela. Comment ça, non ? Vous commencez à me faire chier, espèce de d'obsédé poly-intégriste! Si vous êtes pas content vous aviez qu'à pas ouvrir à une porte que vous connaissiez pas. Et puis pourquoi j'ai des ratons-laveurs d'occasion à la place des pieds ? Ne me touchez pas, Mme Ockrent, je suis allergique! Lâchez-moi, bande de cons! Mais enfin, c'est un scandale, vous pouvez pas faire ça, je suis une voix-off, une putain de voix-off! J'ai des pouvoirs de mages-off, je vous préviens je vais m'envoler et vous désintégrer avec ma quéquette spectrale! Et arrêtez de m'appeler Francesco, je suis Cthulhu prince des ténèbres dans un slip rouge! Et LAISSEZ-MOI MON MICRO!!Putain, j'ai des mains SU-PER grandes ... NON, j'irai pas me coucher! Mais ... argh ... arrêtez, je ne suis qu'un marcassin en short, je suis pas encore sevré et j'ai tennis à 14 h !!! À l'aide! À L'AAAAIIIIIIDE!!!! À MOI LA POLICE DE L'ESPACE!!!!!!! Oh, bonjourno Signor Astéroïde! :)
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Dans le cadre d'une récente restructuration interne, un poste de capitaine s'est libéré au sein de notre groupe. L'esprit d'équipe est notre priorité, et nous attendons de vous rigueur, assiduité et volontariat, ainsi qu'une analyse d'urine de moins de trois mois.
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