Syndicaliste

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Symbole du stéréotype.svg Cet article décrit un stéréotype, afin de lyncher et exclure encore mieux certains d'entre nous.


Le syndicaliste est une personne qui pense d'abord à ce qu'il pourrait ne pas faire pour toi avant de penser à ce qu'il pourrait faire. C'est un chef de meute. Il règne en maître dans son troupeau d'ouvriers. Il peut exclure, parfois injustement, un membre de la meute. Cruel et vicieux, il s'attaque principalement aux pauvres petits patrons d'entreprise qui ne peuvent exploiter leurs serfs, ou employés si vous préférez ce terme, et ne peuvent non plus faire de mignons bénéfices pour leurs jolies entreprises.

Morphologie

Le syndicaliste se caractérise par un nez assez imposant, marque de puissance dans sa meute, il est imprégné d'une odeur de cigarette et porte des vêtements de chez Emmaüs. Ses crocs aiguisés peuvent déchiqueter un sandwich thon-mayonnaise en un laps de temps très court. Il marque son territoire avec son urine le plus souvent autour de la machine à café, véritable oasis au sein de cette savane qu'est l'entreprise.

Caractéristiques

Même s'il inspire la peur dans son troupeau, le syndicaliste travaille pour lui, il harcèle le pauvre patron, qui acculé dos au mur, voit les syndicalistes se ruer vers lui tel le lion sur la gazelle acculée à la falaise. Parfois, après une lutte acharnée digne des plus grands documentaires animaliers de National Geographic, le patron l'emporte sur les syndicalistes qui battent en retraite queue entre les jambes. Mais parfois le patron succombe face à ces féroces prédateurs et doit céder du territoire à la meute du syndicaliste. Lorsqu'il est en action, le syndicaliste est revêtu d'un sac poubelle, vit dehors, se chauffe en brûlant des pneus ou des palettes devant l'entrée de l'usine où il devrait travailler, et boit de la cara pils. Déjà rien que ce dernier détail, ça en dit long.

Conclusion

Les syndicalistes sont de féroces prédateurs, sans nul doute, néanmoins ils se raréfient et se font aujourd'hui moins féroces qu'autrefois. En effet de plus en plus de syndicalistes se font apprivoiser par les patrons, ce qui signifie en général la fin des avantages de la meute qui ne peut plus rien faire pour améliorer ses revenus. De plus une espèce très hostile fait de plus en plus de dommages dans les rangs des syndicalistes, il s'agit des C.R.S.