Télé réalité
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Préambule
Citations
« La télé-réalité c'est comme regarder par le trou de la serrure de la connerie humaine à la loupe ! »
~ Josiane Balasko à propos télé-réalité
Mon embauche chez Bandemolle-France
« La Télé-réalité commence et se termine avec cet article... Un certain Big-Bang-Boum a pu être ainsi recréé en temps réel à partir de cet instant présent : le 5/11/2024 10:33 et 10 s UTC/GMT »
~ COROCORE
« Coucou, lecteur, c'est encore moi ! Sache que ce que je vais raconter ci-dessous est vrai, foncièrement vrai car telle est la réalité (ouh la pardonnez ce jeu de mot désastreux). »
~ COROCORE
Journal de bord de l'auteur |
Le 5/11/2024 10:33 et 12 s UTC/GMT
Quelques secondes à peine se sont écoulées depuis mon réveil... C'est curieux, je me sens irréel ! Suis-je une personne ou un personnage ? Faut que j'en parle à mon psy et surtout pas à Christine. Ma perception du monde me semble différente. Je suis angoissé, terriblement angoissé. Je suffoque et sue comme un phoque.
Je me sens surveillé, terriblement surveillé par quelque chose de matriciel qui m'observe de façon absolument terrifiante mais impossible de savoir ce que c'est exactement. Je succombe d'ailleurs à une espèce de nausée sartrienne comme si ma pensée était une caméra de surveillance qui m'observe. "Je pense que je ne veux pas penser" et quand j'y repense j'essaye de ne pas y repenser à penser que je ne veux pas penser mais je rerepense à repenser à penser que je ne veux pas penser et quand j'y rererepense je rerererepense à rerepenser à repenser que je ne veux pas penser... Oh putain, faut que j'en parle à mon psy ! Je suis en train de péter les plombs.
Heureusement j'ai fermé la porte de mon appartement et ma fenêtre à jalousies me permet d'observer incognito un vieux poirier dans mon jardin que je n'entretiens plus de peur d'être trop surveillé par Gilberte ma voisine, une sacré commère celle-là.
Mais suis-je vraiment en sécurité ici ? Non car Le Grand Frère me regarde... Oui je sens sa présence ici.
Là par exemple dans cette simple ampoule de faible intensité (à peine 15 watts) qui m'éclaire blafardement la gueule, il n'y aurait pas une caméra miniature ? Et sous les plumes de mon oreiller, Big Brother a certainement installé un micro-espion qui enregistre mes rêves et cauchemars. Ah bon sang, je ne me sens pas bien. Mon Dieu ! Quel silence ! Seul le réveil fait TIC-TAC TIC-TAC TIC-TAC TIC-TAC... Oh bon sang, je suis persuadé qu'il y a une minuscule caméra au-dessus du nombre 12 de l'horloge du cadran... Au secours ! Vite, mon pistolet !
Corocore
Quelques secondes à peine se sont écoulées depuis mon réveil... C'est curieux, je me sens irréel ! Suis-je une personne ou un personnage ? Faut que j'en parle à mon psy et surtout pas à Christine. Ma perception du monde me semble différente. Je suis angoissé, terriblement angoissé. Je suffoque et sue comme un phoque.
Je me sens surveillé, terriblement surveillé par quelque chose de matriciel qui m'observe de façon absolument terrifiante mais impossible de savoir ce que c'est exactement. Je succombe d'ailleurs à une espèce de nausée sartrienne comme si ma pensée était une caméra de surveillance qui m'observe. "Je pense que je ne veux pas penser" et quand j'y repense j'essaye de ne pas y repenser à penser que je ne veux pas penser mais je rerepense à repenser à penser que je ne veux pas penser et quand j'y rererepense je rerererepense à rerepenser à repenser que je ne veux pas penser... Oh putain, faut que j'en parle à mon psy ! Je suis en train de péter les plombs.
Heureusement j'ai fermé la porte de mon appartement et ma fenêtre à jalousies me permet d'observer incognito un vieux poirier dans mon jardin que je n'entretiens plus de peur d'être trop surveillé par Gilberte ma voisine, une sacré commère celle-là.
Mais suis-je vraiment en sécurité ici ? Non car Le Grand Frère me regarde... Oui je sens sa présence ici.
Là par exemple dans cette simple ampoule de faible intensité (à peine 15 watts) qui m'éclaire blafardement la gueule, il n'y aurait pas une caméra miniature ? Et sous les plumes de mon oreiller, Big Brother a certainement installé un micro-espion qui enregistre mes rêves et cauchemars. Ah bon sang, je ne me sens pas bien. Mon Dieu ! Quel silence ! Seul le réveil fait TIC-TAC TIC-TAC TIC-TAC TIC-TAC... Oh bon sang, je suis persuadé qu'il y a une minuscule caméra au-dessus du nombre 12 de l'horloge du cadran... Au secours ! Vite, mon pistolet !
Corocore
POUM POUM
BLING
DRING DRRRING
Corocore (à part) : C'est Lui. ça ne peut être que Lui. J'ai peur... Il va me punir.
DRING DRRRING
Corocore (à part) : Mamamia, j'ai les chocottes !
DRING DRRRING
Corocore (à part) : J'ai le trouillomètre à zéro... et je tremble comme les feuilles d'un tremble.
DRING DRRRING
Corocore : All lllo... quui est laa ?
— Bonjour. C'est l'université de la Sorbonne. J'espère que vous n'avez pas oublié la conférence que vous devez faire Amphi 3 sur la notion de Télé-réalité. Nous comptons vraiment sur votre présence... Un grand sociologue comme vous.
Corocore : J'arrive mais à condition qu'il n'y ait pas trop de monde car je ne voudrais pas trop me faire remarquer et être observé.
— Rassurez-vous ! On sera pas plus de 5.
Corocore : Je risque de porter une cagoule.
— Quoi ??? Vous êtes déjà arrivé alors qu'il est à peine 10:33 UTC/GMT ?
Corocore : J'ose à peine vous confesser que j'ai détraqué une ou deux horloges.
— Bon à présent il est plus que temps de débuter votre conférence. Nous sommes à peine 3 personnes.
Corocore : Bonjour. La télé réalité (souvent désignée par l'anglicisme real TV) est un genre télévisuel dont le principe est de suivre, le plus souvent sur un mode feuilletonnant, la vie quotidienne d'anonymes ou de célébrités...
— (Auditeur 1) Psst Il a tout pompé illégalement sur Wikipédia sans respecter la licence GFDL et CC-BY-NC-SA.
— (Auditeur 2) Excusez-moi j'ai pas entendu je ronflais.
Corocore : Cependant, dans le cas de la télé-réalité, il ne s'agit pas d'un mouvement visant à révolutionner l'art en s'opposant à l'exceptionnel, mais de la « banalisation du banal ».
— (Auditeur 1) C'est scandaleux ! Je m'en vais
(Auditeur 1 s'en va)
— (Auditeur 3) Ouh ouh ah ah ! Lamentable et ridicule !
— (Auditeur 2) Moi ça ne me fait pas rire du tout... Je me casse aussi !
— (Auditeur 2 à Corocore) Vous êtes un plagieur ou un plagiste... Je sais pas comment on dit. En tout cas, votre carrière de sociologue est sacrément compromise.
(Auditeur 2 s'en va)
Corocore : Excusez-moi ! Je n'avais aucune idée concernant le sujet de cette conférence. J'ai dû quelque peu improviser.
— (Auditeur 3) Non non c'était assez remarquable ! Je me présente, je suis Damien Foutre Directeur des Ressources Humaines de Bandemolle-France. Vous avez tout à fait le profil pour être comédien de télé-réalité. Vous avez en effet le triple avantage d'être abruti, incompétent et ridicule. Enfin, monsieur Corocore, enlevez donc cette cagoule ! Que risquez-vous ? Au départ c'était mon patron qui devait avoir ce rôle, le mystérieux auditeur 4 présent ici en toute discrétion. Il vous connaît depuis longtemps, très longtemps. Ne le cherchez pas car il nous observe de loin ! Toutefois il déteste se regarder dans les miroirs déformants... Il a donc tout naturellement pensé à vous.
Corocore : C'est ce que j'ai pu en effet constater dans la vidéo du Préambule. Je suppose que je suis obligé d'accepter ?
— (Auditeur 3) Oui car si vous refusez cette offre d'emploi, vous n'avez plus droit au RMI.
Corocore : SNIF
Le tournage de Kouillentas qui se passe très mal
Damien Foutre : Monsieur Corocore... Nous avons fait cette année un casting de rêve : l'audimat va PÉTER À MORT !!! D'ici demain nous vous amèneront dans les cavernes profondes de l'île Kouillentas où vous devrez vivre pendant 28 jours en compagnie d'un PDG fan des thèses conspirationnistes sur le danger d'effondrement des sièges-toilette dans les vols low-cost pakistanais, d'un demandeur d'emploi bac +9 titulaire d'un master en psychiatrie du hamster et drag queen le week-end au cabaret Viens Poupoule de la Butte-Montmartre, d'un honorable technicien en programmation informatique capable de créer un objet My.Computer.Clipboard permettant de fournir des méthodes pour la manipulation du Presse-papiers avec Microsoft Visual Studio 2008/.NET Framework 3.5 (version hackée sous Emule)), de la fille du beau-frère de la femme de ménage de Patrick Balkany, d'un fan de Sacha Distel ("qu'est-ce qu'on a fait des tuyaux ?") et de Ray Ventura ("Tout va très bien, Madame la marquise"), de l'amant sado-maso de l'ex-épouse du fameux Pierre Teilhard de Chardin (celui qui a défini une véritable approche holiste du « phénomène humain ») et d'une grosse femme hiérosolymitaine, célibataire, sans emploi et atteinte d'un trouble obsessionnel compulsif consistant à se branler devant les épisodes d'Inspecteur Gadget et des Brigades du Tigre (le générique commençait d'ailleurs par "Monsieur Clémenceau, la la la la").
Corocore : Je veux pas y aller et j'en ai rien à foutre de votre volonté de sensationnalisme exacerbée. Il n'est pas question de partouzer ni de philosopher avec ces gens-là (sauf peut-être à la rigueur sur le brave concept de phénoménologie hegelienne mais pas davantage).
Damien Foutre : Vous n'avez pas le choix. Préparez vos affaires pour demain matin ! Un taxi viendra vous chercher à votre domicile.
Corocore : Mais chauffeur, vous ne m'amenez pas à l'aéroport Paris-Roissy pour que je prenne l'avion destination l'île Kouillentas du Pacifique sud ?
Le Chauffeur : Désolé mais les studios Kouillentas se trouvent au 56ième étage de la Tour de La Défonce.
Corocore : Mais on m'aurait menti !!!
Corocore : Bonjour j'ai un rendez-vous au 56ième étage pour le tournage de Kouillentas, c'est bien ici ?
La dame à l'accueil : Il me faut un badge de sécurité
Corocore : Le voici !!!
La dame à l'accueil : Suivez-moi nous allons prendre l'ascenseur
La dame à l'accueil : Voilà, vous pouvez descendre. C'est ici !
Corocore : C'est dommage je me sentais tellement bien tout seul avec vous. On aurait pu en profiter !
La dame à l'accueil : Taisez-vous, nous sommes observés par de multiples caméras. Au revoir, monsieur !
le piège n°1 (pire que celui du cristal)
Journal de bord de l'auteur |
Le 5/11/2024 10:33 et 15 s UTC/GMT
Ce qui s'est passé à ce moment là est purement incroyable. Je frappais une première fois à la porte : AUCUNE REPONSE. Je frappais une seconde fois : AUCUNE REPONSE à nouveau. Mais je me rendis compte que la porte curieusement était ouverte. Je rentrais immédiatement à l'intérieur. C'était juste une pièce minuscule de 10 mètres carrés, mal éclairé et on y sentait une mauvaise odeur de renfermé. Visiblement il n'y avait personne. Le seul meuble apparent consistait à une vieille table bancale de cuisine sur laquelle se trouvait le mot suivant :
"La firme Bandemolle-France ayant été racheté par Bandemolle-USA nous avons dû déménager brusquement. L'enregistrement de l'émission aura lieu ce soir à 22H dans les caves du 3542ième logement de la cité des 4000 de La Courneuve. Désolé, monsieur Corocore, nous avons de gros problèmes d'argent et nous n'avons pas trouvé moins cher. En plus nous soupçonnons fortement Bandemolle-USA de vouloir nous placardiser."
Juste à côté se trouvait sur la table un pistolet noir. L'atmosphère semblait étouffante. Au moment où je me décidais à partir, j'entendis quelqu'un déposer un courrier dans la boîte aux lettres et la porte fut fermée à clef. Encore un coup du Grand Frère, pensais-je ! Les heures passaient à toute vitesse et je me décidais enfin à ouvrir le fameux courrier. Il y avait écrit :
"Monsieur Corocore. C'est un piège ! Plusieurs caméras vous surveillent. Vous passez en direct en ce moment à la télévision pour l'émission de télé-réalité Suicide en Direct. Vous savez à présent ce qui vous reste à faire sinon une grosse voix off vous rappellera de vous flinguer à la tempe en regardant la caméra avec un grand sourire. Pas de chance ! Aucun téléspectateur ne veut voter pour votre survie. Vous êtes condamné !"
Ce qui s'est passé à ce moment là est purement incroyable. Je frappais une première fois à la porte : AUCUNE REPONSE. Je frappais une seconde fois : AUCUNE REPONSE à nouveau. Mais je me rendis compte que la porte curieusement était ouverte. Je rentrais immédiatement à l'intérieur. C'était juste une pièce minuscule de 10 mètres carrés, mal éclairé et on y sentait une mauvaise odeur de renfermé. Visiblement il n'y avait personne. Le seul meuble apparent consistait à une vieille table bancale de cuisine sur laquelle se trouvait le mot suivant :
"La firme Bandemolle-France ayant été racheté par Bandemolle-USA nous avons dû déménager brusquement. L'enregistrement de l'émission aura lieu ce soir à 22H dans les caves du 3542ième logement de la cité des 4000 de La Courneuve. Désolé, monsieur Corocore, nous avons de gros problèmes d'argent et nous n'avons pas trouvé moins cher. En plus nous soupçonnons fortement Bandemolle-USA de vouloir nous placardiser."
Juste à côté se trouvait sur la table un pistolet noir. L'atmosphère semblait étouffante. Au moment où je me décidais à partir, j'entendis quelqu'un déposer un courrier dans la boîte aux lettres et la porte fut fermée à clef. Encore un coup du Grand Frère, pensais-je ! Les heures passaient à toute vitesse et je me décidais enfin à ouvrir le fameux courrier. Il y avait écrit :
"Monsieur Corocore. C'est un piège ! Plusieurs caméras vous surveillent. Vous passez en direct en ce moment à la télévision pour l'émission de télé-réalité Suicide en Direct. Vous savez à présent ce qui vous reste à faire sinon une grosse voix off vous rappellera de vous flinguer à la tempe en regardant la caméra avec un grand sourire. Pas de chance ! Aucun téléspectateur ne veut voter pour votre survie. Vous êtes condamné !"
Corocore : Mais on m'aurait encore menti !!!
Corocore : Je me vengerais ! Je me laisserais pas faire !
Corocore : Où est le directeur de production ?
PAM PAM
Journal de bord de l'auteur |
Le 5/11/2024 10:33 et 49 s UTC/GMT
Non j'avais réussir à m'enfuir en pétant la serrure de la porte.
Non j'avais réussir à m'enfuir en pétant la serrure de la porte.
le piège n°2 (vraiment un piège à la con)
Journal de bord de l'auteur |
Le 5/11/2024 10:33 et 49 s UTC/GMT
Trop tard ! Je descendais à toute vitesse les escaliers de chaque étage mais un garde du corps au 38ième étage m'empêcha de continuer. Je dus me replier dans une pièce juste à côté. La porte était ouverte. Je rentrais immédiatement à l'intérieur. Une télé au fond de la pièce. Je l'allumais machinalement. Un présentateur en direct annonçait : Hé maintenant vous allez assister au gazage en direct de Monsieur Corocore.
Je me dis que ce n'est pas possible, ce n'est pas moi dont il s'agit. C'est une erreur. Hélas la porte se referma. Une odeur horrible de pet se répandit dans les studios. Je voulus m'asseoir sur un siège mais il y avait une énorme mygale sur un coussin. Je tentais d'ouvrir la fenêtre mais aussitôt un hélicoptère de France Télévision s'approcha de moi avec les crépitements des flashes des journalistes. Je voulus ouvrir le frigo mais il n'y avait ni ricard ni whisky, seulement du jus d'orange ! Je voulus alors téléphoner à l'aide de mon portable 3G nouvelle génération mais je n'avais plus de batterie et j'avais laissé sur la commode de l'étagère de ma salle de bain à côté d'un pot de fleur l'adaptateur secteur permettant la recharge de l'appareil. Je ne me sentais pas bien : vivais-je la réalité ? Vivais-je l'irréalité ?
Alors je me prononçais cette phrase historique citée depuis dans tous les manuels scolaires de l'Education Nationale : "Etre ou ne pas être, telle est la question !" (et je pouvais même la dire en anglais). L'atmophère devint alors irrespirable. Je téléphonais à partir du fixe directement à l'accueil et je demandais immédiatement qu'on réactive la ventilation de l'immeuble, qu'on me porte un verre de Calva et la Dépêche afin de suivre les cours de la Bourse. Il faut bien se faire servir, merde !
Trop tard ! Je descendais à toute vitesse les escaliers de chaque étage mais un garde du corps au 38ième étage m'empêcha de continuer. Je dus me replier dans une pièce juste à côté. La porte était ouverte. Je rentrais immédiatement à l'intérieur. Une télé au fond de la pièce. Je l'allumais machinalement. Un présentateur en direct annonçait : Hé maintenant vous allez assister au gazage en direct de Monsieur Corocore.
Je me dis que ce n'est pas possible, ce n'est pas moi dont il s'agit. C'est une erreur. Hélas la porte se referma. Une odeur horrible de pet se répandit dans les studios. Je voulus m'asseoir sur un siège mais il y avait une énorme mygale sur un coussin. Je tentais d'ouvrir la fenêtre mais aussitôt un hélicoptère de France Télévision s'approcha de moi avec les crépitements des flashes des journalistes. Je voulus ouvrir le frigo mais il n'y avait ni ricard ni whisky, seulement du jus d'orange ! Je voulus alors téléphoner à l'aide de mon portable 3G nouvelle génération mais je n'avais plus de batterie et j'avais laissé sur la commode de l'étagère de ma salle de bain à côté d'un pot de fleur l'adaptateur secteur permettant la recharge de l'appareil. Je ne me sentais pas bien : vivais-je la réalité ? Vivais-je l'irréalité ?
Alors je me prononçais cette phrase historique citée depuis dans tous les manuels scolaires de l'Education Nationale : "Etre ou ne pas être, telle est la question !" (et je pouvais même la dire en anglais). L'atmophère devint alors irrespirable. Je téléphonais à partir du fixe directement à l'accueil et je demandais immédiatement qu'on réactive la ventilation de l'immeuble, qu'on me porte un verre de Calva et la Dépêche afin de suivre les cours de la Bourse. Il faut bien se faire servir, merde !
Corocore : Bon je vais aller faire un petit tour aux toilettes en toute discrétion j'espère !
Le 5/11/2024 10:33 et 62 s UTC/GMT
L'expérience de ces toilettes fut au départ quelque peu jouissive. Les gens s'attroupaient dans les rues, dans les cafés, grimpaient au sommet des lampadaires et les hélicoptères tournaient comme des mouches gigantesques (difficile de trouver plus belles comparaisons poétiques).
J'étais assis sur mon trône, j'étais tout puissant et je leur chiais dessus. Il y avait en moi une immense pulsion révolutionnaire à la Che Guevara ou pire encore... à la Lionel Jospin. J'avais envie d'hurler "PAYS DE MERDE !!!" ou "A BAS LES PARACHUTES DORES Y COMPRIS DANS L'ARMEE DE L'AIR !!!" ou "A BAS SŒUR EMMANUELLE". Oui j'étais l'égal de Dieu : je pouvais régler tous les problèmes mondiaux aussi bien le problème de réapprovisionnement des choux-fleurs à l'ouest du Sri-Lanka que d'être capable de faire baisser le fameux taux du London InterBank Offered Rate seul responsable de la crise financière selon les économistes... ou pire encore : de faire baisser dans l'atmosphère les courbes de la concentration de dioxyde de carbone capable d'ailleurs de déprotoner l’acide carbonique pour former un hydrogénocarbonate.
J'en voulais même arriver à baisser mon froc carrément devant tout le monde - ça réglerait tout les problèmes. Mais catastrophe !!! Impossible de tirer la chasse d'eau correctement et je n'arrivais pas à sortir de ces toilettes car la porte était fermée (encore un coup sans doute de Big Brother). L'odeur de pets de boucs se répandait encore davantage. Je n'arrivais même pas à reboutonner mon pantalon. Qu'allais-je devenir ? "Eli, Eli, lama sabactani" comme dirait Jésus du haut de la croix (en refusant cyniquement de traduire en français). J'eus alors un réflexe génial et presque incroyable : je détachais tout simplement le loquet de la porte des toilettes et la porte s'ouvrit comme par enchantement, j'ouvris chacune des fenêtres de la pièce et le gaz nocif immédiatement s'échappa et je pris la décision impérieuse de ne pas reboutonner le bouton supérieur de ma braguette car cela faisait plus sexy.
La dame de l'accueil m'apporta enfin un Monaco sans limonade et grenadine, une bière somme toute. Ouf j'étais sorti du second piège mais pas encore de la Télé-réalité
L'expérience de ces toilettes fut au départ quelque peu jouissive. Les gens s'attroupaient dans les rues, dans les cafés, grimpaient au sommet des lampadaires et les hélicoptères tournaient comme des mouches gigantesques (difficile de trouver plus belles comparaisons poétiques).
J'étais assis sur mon trône, j'étais tout puissant et je leur chiais dessus. Il y avait en moi une immense pulsion révolutionnaire à la Che Guevara ou pire encore... à la Lionel Jospin. J'avais envie d'hurler "PAYS DE MERDE !!!" ou "A BAS LES PARACHUTES DORES Y COMPRIS DANS L'ARMEE DE L'AIR !!!" ou "A BAS SŒUR EMMANUELLE". Oui j'étais l'égal de Dieu : je pouvais régler tous les problèmes mondiaux aussi bien le problème de réapprovisionnement des choux-fleurs à l'ouest du Sri-Lanka que d'être capable de faire baisser le fameux taux du London InterBank Offered Rate seul responsable de la crise financière selon les économistes... ou pire encore : de faire baisser dans l'atmosphère les courbes de la concentration de dioxyde de carbone capable d'ailleurs de déprotoner l’acide carbonique pour former un hydrogénocarbonate.
J'en voulais même arriver à baisser mon froc carrément devant tout le monde - ça réglerait tout les problèmes. Mais catastrophe !!! Impossible de tirer la chasse d'eau correctement et je n'arrivais pas à sortir de ces toilettes car la porte était fermée (encore un coup sans doute de Big Brother). L'odeur de pets de boucs se répandait encore davantage. Je n'arrivais même pas à reboutonner mon pantalon. Qu'allais-je devenir ? "Eli, Eli, lama sabactani" comme dirait Jésus du haut de la croix (en refusant cyniquement de traduire en français). J'eus alors un réflexe génial et presque incroyable : je détachais tout simplement le loquet de la porte des toilettes et la porte s'ouvrit comme par enchantement, j'ouvris chacune des fenêtres de la pièce et le gaz nocif immédiatement s'échappa et je pris la décision impérieuse de ne pas reboutonner le bouton supérieur de ma braguette car cela faisait plus sexy.
La dame de l'accueil m'apporta enfin un Monaco sans limonade et grenadine, une bière somme toute. Ouf j'étais sorti du second piège mais pas encore de la Télé-réalité
Le tournage de la Sphinctar'Ac qui se passe très bien
La scène SEXE qui sert d'intermède
Corocore : Madame votre Monaco est très bon !!!
La dame à l'accueil : Mademoiselle excusez-moi
Corocore : Auriez-vous s'il vous plaît du matériel de couture car vous avez pu hélas constater malencontreusement la perte du bouton supérieur de la braguette de mon pantalon ?
La dame à l'accueil : Si vous voulez, je peux vous le recoudre. Je suis une grande experte et je suis très habile de mes mains.
Dring Dring
Corocore : Oui allo, ah bonjour Christine !!! Déjà de retour ? Tu as fait un beau voyage ? Mais pourquoi tu hurles ainsi ? Tu es pire que la Castafiore ! Ah, tu regardes la télé car je m'y trouve en ce moment ? Coucou, c'est moi ! Mais non NON je ne te trompe pas avec une femme ! Mais qu'est-ce que tu me parles de divorce et de gardes d'enfants ??? Enfin cette gentille dame reprise juste le bouton de mon pantalon. Quoi ? Mon sexe apparaît en érection à travers mon pantalon. C'est encore une caméra cachée, j'te jure ! Quoi tu as trouvé des images compromettantes d'une autre femme dans mon lit ??? Et Big Brother t'a fourni d'autres images encore ? Moi et elle en train de faire la vaisselle avec des gants en latex... ben quoi elle est pas propre ? Moi et elle en train de passer l'aspirateur sous la table de la salle à manger avec les stores laissant filtrer une subtile lumière tamisée ? hé alors, y a plus de poussière maintenant ! Quoi moi et elle en train de promener la chienne de la voisine en chaleur devant la magasin de boules de pétanque ouvert même le samedi ? Pardonne-moi Christine mais la chienne passait trop de temps à s'exciter sexuellement sur le tapis de la salle de bain et tu n'allais pas encore nettoyer les taches ! Mais NOOON NOOOOON Christine je ne suis pas en train d'éjaculer en ce moment ? Tu confonds avec la pluie qui goutte derrière les fenêtres, une sacrée averse hélas ! Allo Christine... ? Elle a raccroché zut !
La dame à l'accueil : Bon maintenant il va falloir nettoyer tout cela : ciseaux, fils et boutons traînent par-terre. Vous n'arrêtiez pas de vous agiter, de vous exciter et vous avez fait tout tomber ! En plus je sais pas ce que que vous racontiez au téléphone... ça avait l'air d'être grossier !
La scène DRAMATIQUE qui sert d'intermède 2
Le 5/11/2024 10:33 et 102 s UTC/GMT
Bon je vais rentrer chez moi. J'en ai assez de ces putains de caméra : on peut même pas se faire reboutonner en toute discrétion.
Ah je fais le rêve d'un monde nouveau... I HAVE A DREAM !
Je fais le rêve qu'un jour Christine ne soit plus jalouse, qu'elle m'écrive de gentils poèmes d'amour où je serais le chasseur et elle la palombe : nous pourrions vivre en toute intimité dans une charmante palombière... là je n'aurai aucun problème de bouton de pantalon et je pourrais aller aux toilettes en toute intimité.
I HAVE A DREAM ! Je fais aussi le rêve d'un nouveau concept de tire-bouchon à levier permettant d'ouvrir toutes les bouteilles y compris celles à col large livré en coffret avec un coupe capsule, un bouchon pompe et une mèche de rechange teflonée... Je pourrais ainsi boire et arriver à un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens... voguant sur la Bateau Ivre de l'Infini Volupté. Merde j'ai copié sur Rimbaud et en plus je me fais passer pour Martin Luther King car je parle anglais.
Oui je fais le rêve d'avoir du pognon et de racheter le FMI puis l'Etat Américain puis un bouquet de rose pour Christine, d'acheter la lune pour récupérer la balle de golf laissée par le dernier astronaute américain voire même d'acheter une cagoule pour ne plus être observé par Big Brother et les lecteurs... Mais hélas j'ai laissé mon portefeuille dans ma veste en jean déposée au pressing 3 rue Pigalle à Paris : je ne peux rien acheter.
Je fais le rêve de pouvoir remplir entièrement une grille Sudoku Diabolic, de rigoler en écoutant Ruquier, de pouvoir prendre le train pour aller en Corse et le bateau pour rejoindre Bourges, de ne pas faire inutilement 250 km en voiture dans la journée pour prendre de l'essence à la station service la moins chère de la région, de pouvoir retirer 1 centime d'euro à la banque ou de déposer 100 euros uniquement avec des pièces de 2 centimes rien que pour faire chier le banquier, de récolter les adresses-mails personnelles de certains spammeurs noblement spécialisés dans l'agrandissement du pénis (oui je sais que ça va encore exciter les bannières Google AdSense sur le côté je sais) pour leur envoyer un mail proposant des bons de réduction pour des monte-escalier réservés à des appartements en rez-de-chaussée, OUI de faire des phrases longues très longues dans une intention purement jouissive certes non dénuée d'une perversité diabolique auprès du lecteur qui se demande où je veux en venir exactement à travers cette démentielle digression prenant l'allure d'un phénomène séismiologique voire plutôt séismioincohérenciel .
Oui je fais le rêve d'un monde où les nains monteraient sur les épaules des géant afin de pouvoir appuyer correctement sur le bouton 8ième étage de l'ascenseur (bouton hélas placé trop haut en dépit des différentes normes européennes qui existent en la matière (presque fécale hélas)), où le fromage acheté dans les grandes surfaces seraient du vrai fromage sans ajout de polyphosphate , ni d'aspartame chloro-hydraté à base oléagineuse, ni même - pardonnez-moi l'expression - de ce fameux terrifiant Methionylglutaminylarginyltyrosylglutamylserylleucylphenylalanylalanylglutaminyl leucyllysylglutamylarginyllysyglutamylgycylalanylphenylalanylvalylprolylphenyl alanylvalylthreonylleucylglycylaspartylprolylglycylisoleucylglutamylglutaminylseryl leucyllysylisoleucylaspartylthreonylleucylisoleucylglutamylalanylglycylalanylaspartyl alanylleucylglutamylleucylglycylisoleucylprolylphenylalanylserylaspartylprolylleucyl alanylaspartylglycylprolylthreonylisoleucylglutaminylasparaginylalanylthreonylleucyl arginylalanylphenylalanylalanylalanylglycylvalylthreonylprolylalanylglutaminyl cysteinylphenylalanylglutamylmethionylleucylalanylleucylisoleucylarginylglutaminyl lysylhistidylprolylthreonylisoleucylprolylisoleucylglycylleucylleucylmethionyltyrosyl alanylasparaginylleucylvalylphenylalanylasparaginyllysylglycylisoleucylaspartylglutamyl phenylalanyltyrosylalanylglutaminylcysteinylglutamyllysylvalylglycylvalylaspartylsryl valylleucylvalylalanylaspartylvalylprolylvalylglutaminylglutamylserylalanylprolyl phenylalanylarginylglutaminylalanylalanylleucylarginylhistidylasparaginylvalylalanyl prolylisoleucylphenylalanylisoleucylcysteinylprolylprolylaspartylalanylaspartylaspartyl aspartylleucylleucylarginylglutaminylisoleucylalanylseryltyrosylglycylarginylglycyl tyrosylthreonyltyrosylleucylleucylserylarginylalanylglycylvalylthreonylglycylalanyl glutamylasparaginylarginylalanylalanylleucylleucyllysylglutamyltyrosylasparaginyl alanylalanylprolylprolylleucylglutaminylglycylphenylalanylglycylisoleucylseryl alanylprolylaspartylglutaminylvalyllysylalanylalanylisoleucylaspartylalanylglycyl alanylalanylglycylalanylisoleucylserylglycylserylalanylisoleucylvalyllysylisoleucyl isoleucylglutamylglutaminylhistidylasparaginylisoleucylglutamylprolylglutamyllysyl methionylleucylalanylalanylleucyllysylvalylphenylalanylvalylglutaminylprolylmethionyl lysylalanylalanylthreonylarginylserine... Au secours, je fais un cauchemar !!! LA DEVANT MOI LA PORTE DE L'ASCENSEUR QUI VA ME PERMETTRE DE SORTIR... VITE APPUYONS SUR LE BOUTON. APPUYYONS SUR LE BBOOUTTONN
Bon je vais rentrer chez moi. J'en ai assez de ces putains de caméra : on peut même pas se faire reboutonner en toute discrétion.
Ah je fais le rêve d'un monde nouveau... I HAVE A DREAM !
Je fais le rêve qu'un jour Christine ne soit plus jalouse, qu'elle m'écrive de gentils poèmes d'amour où je serais le chasseur et elle la palombe : nous pourrions vivre en toute intimité dans une charmante palombière... là je n'aurai aucun problème de bouton de pantalon et je pourrais aller aux toilettes en toute intimité.
I HAVE A DREAM ! Je fais aussi le rêve d'un nouveau concept de tire-bouchon à levier permettant d'ouvrir toutes les bouteilles y compris celles à col large livré en coffret avec un coupe capsule, un bouchon pompe et une mèche de rechange teflonée... Je pourrais ainsi boire et arriver à un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens... voguant sur la Bateau Ivre de l'Infini Volupté. Merde j'ai copié sur Rimbaud et en plus je me fais passer pour Martin Luther King car je parle anglais.
Oui je fais le rêve d'avoir du pognon et de racheter le FMI puis l'Etat Américain puis un bouquet de rose pour Christine, d'acheter la lune pour récupérer la balle de golf laissée par le dernier astronaute américain voire même d'acheter une cagoule pour ne plus être observé par Big Brother et les lecteurs... Mais hélas j'ai laissé mon portefeuille dans ma veste en jean déposée au pressing 3 rue Pigalle à Paris : je ne peux rien acheter.
Je fais le rêve de pouvoir remplir entièrement une grille Sudoku Diabolic, de rigoler en écoutant Ruquier, de pouvoir prendre le train pour aller en Corse et le bateau pour rejoindre Bourges, de ne pas faire inutilement 250 km en voiture dans la journée pour prendre de l'essence à la station service la moins chère de la région, de pouvoir retirer 1 centime d'euro à la banque ou de déposer 100 euros uniquement avec des pièces de 2 centimes rien que pour faire chier le banquier, de récolter les adresses-mails personnelles de certains spammeurs noblement spécialisés dans l'agrandissement du pénis (oui je sais que ça va encore exciter les bannières Google AdSense sur le côté je sais) pour leur envoyer un mail proposant des bons de réduction pour des monte-escalier réservés à des appartements en rez-de-chaussée, OUI de faire des phrases longues très longues dans une intention purement jouissive certes non dénuée d'une perversité diabolique auprès du lecteur qui se demande où je veux en venir exactement à travers cette démentielle digression prenant l'allure d'un phénomène séismiologique voire plutôt séismioincohérenciel .
Oui je fais le rêve d'un monde où les nains monteraient sur les épaules des géant afin de pouvoir appuyer correctement sur le bouton 8ième étage de l'ascenseur (bouton hélas placé trop haut en dépit des différentes normes européennes qui existent en la matière (presque fécale hélas)), où le fromage acheté dans les grandes surfaces seraient du vrai fromage sans ajout de polyphosphate , ni d'aspartame chloro-hydraté à base oléagineuse, ni même - pardonnez-moi l'expression - de ce fameux terrifiant Methionylglutaminylarginyltyrosylglutamylserylleucylphenylalanylalanylglutaminyl leucyllysylglutamylarginyllysyglutamylgycylalanylphenylalanylvalylprolylphenyl alanylvalylthreonylleucylglycylaspartylprolylglycylisoleucylglutamylglutaminylseryl leucyllysylisoleucylaspartylthreonylleucylisoleucylglutamylalanylglycylalanylaspartyl alanylleucylglutamylleucylglycylisoleucylprolylphenylalanylserylaspartylprolylleucyl alanylaspartylglycylprolylthreonylisoleucylglutaminylasparaginylalanylthreonylleucyl arginylalanylphenylalanylalanylalanylglycylvalylthreonylprolylalanylglutaminyl cysteinylphenylalanylglutamylmethionylleucylalanylleucylisoleucylarginylglutaminyl lysylhistidylprolylthreonylisoleucylprolylisoleucylglycylleucylleucylmethionyltyrosyl alanylasparaginylleucylvalylphenylalanylasparaginyllysylglycylisoleucylaspartylglutamyl phenylalanyltyrosylalanylglutaminylcysteinylglutamyllysylvalylglycylvalylaspartylsryl valylleucylvalylalanylaspartylvalylprolylvalylglutaminylglutamylserylalanylprolyl phenylalanylarginylglutaminylalanylalanylleucylarginylhistidylasparaginylvalylalanyl prolylisoleucylphenylalanylisoleucylcysteinylprolylprolylaspartylalanylaspartylaspartyl aspartylleucylleucylarginylglutaminylisoleucylalanylseryltyrosylglycylarginylglycyl tyrosylthreonyltyrosylleucylleucylserylarginylalanylglycylvalylthreonylglycylalanyl glutamylasparaginylarginylalanylalanylleucylleucyllysylglutamyltyrosylasparaginyl alanylalanylprolylprolylleucylglutaminylglycylphenylalanylglycylisoleucylseryl alanylprolylaspartylglutaminylvalyllysylalanylalanylisoleucylaspartylalanylglycyl alanylalanylglycylalanylisoleucylserylglycylserylalanylisoleucylvalyllysylisoleucyl isoleucylglutamylglutaminylhistidylasparaginylisoleucylglutamylprolylglutamyllysyl methionylleucylalanylalanylleucyllysylvalylphenylalanylvalylglutaminylprolylmethionyl lysylalanylalanylthreonylarginylserine... Au secours, je fais un cauchemar !!! LA DEVANT MOI LA PORTE DE L'ASCENSEUR QUI VA ME PERMETTRE DE SORTIR... VITE APPUYONS SUR LE BOUTON. APPUYYONS SUR LE BBOOUTTONN
Corocore : Oh bon sang. Rien ne se passe !!! Réappuyons encore !
Corocore : Merde je me suis trompé de bouton ! Appuyons plutôt sur celui-là !
Corocore : Fais chier c'est toujours pas le bouton de l'ascenseur. Appuyons plutôt sur celui-là là-bas !
C'est alors qu'un long moment de solitude se produisit. Il ne se passa rien. Pas de générique de la Sphinctar'Ac et donc par conséquent pas de nouveau chapitre là-dessus... L'un des frères anonyme du Grand Frère a probablement annoncé trop prématurément au chapitre 4 le tournage de cette émission. La réalité semble reprendre ses droits : pas de lumière activée non plus, pas de micro-bombe qui s'enclenche, pas de VMC ni d'ascenseur. La dame à l'accueil remonte... Elle est habillée cette fois en mini-jupe avec un sourire espiègle. Elle me porte un Heineken et un parapluie. Big Brother, tu croyais quand même pas me couillonner !!!!
Corocore : Même son micro est déréglé. Bon je pense être en mesure de m'échapper définitivement de cette télé-réalité. J'en profite d'ailleurs pour proclamer solennellement que je suis un nouveau chat pitre (enfin une remarquable transition - je sens que je vais avoir une bonne note)
Puisque plus rien ne se passe comme prévu il est inutile à présent d'indiquer un titre de chapitre aussi cohérent soit-il. Ah putain de télé-réalité !
Nikos Aliagas : Monsieur Corocore, chantez nous une petite chanson !
Benjamin Castaldi : C'est quoi ton secret ??? T'avais un perroquet gris du Gabon, hein, avoue-le ? Oui face caméra !!! Et tu serais pas par hasard un zoophile à tendance perroquophile ? On va le dire à Christine ! CHRISTINE ???
Denis Brogniart : Sur une île lointaine du Pacifique, là où les tortues géantes se reproduisent au milieu du sable chaud comme la braise des vagues ensorcelées, imaginez ce qui va se passer entre moi, vous et un cure-dent.
La dame de l'accueil : Et moi je veux faire l'amour avec toi. Tu ne le sais pas mais je suis une ancienne nympho de l'île de la Tentation ! !
Corocore : Foutez-moi la paix ! Je veux sortir de là... Ah satané bouton d'ascenseur que je ne trouve pas !
La dame de l'accueil : Moi c'est le bouton de ton pantalon qui m'intéresse ! Je dois encore le recoudre.
Nikos Aliagas : YES chante nous du Sardou : "Sauv'moi sauv'moi la vie. Mais foutez-moi la paix". Allez gueule plus fort !
Corocore : Foutez-moi la PAIX ok ?
Benjamin Castaldi : "PAIX ok" correspond à PERROQUET , AVOUE-LE !!! C'est gravé dans ton subconscient, hein !!!
Corocore : Arrêtez où je pète devant les caméras !
La dame de l'accueil : Oh oui, pète-moi au visage ! J'aime ça !
Corocore : C'est quand même incroyable que ces boutons ne fonctionnent pas !!! Mais que se passe-t-il ? Quelque chose me démange dans le bouton de mon pantalon. Je sens des vibrations étranges.
La dame de l'accueil : Et là quand j'y mets le bras à l'intérieur, tu les sens davantage hein ? Le désir monte en toi, hein ? Hé attends un peu, je vais même y mettre la tête à l'intérieur parapluie compris.
Corocore : Effectivement les vibrations s'accélèrent et je sens du chaud et du froid monter en moi.
Nikos Aliagas : YES Jonatan Cerrada : "J'ai senti dans mon corps Monter en moi Le chaud le froid". Qu'est-ce que vous chantez bien, monsieur Corocore ! Votez pour lui, votez pour lui !!!
Denis Brogniart : Attention ! On me dit dans l'oreillette que tout va péter dans 30 secondes. Montrez-nous, monsieur Corocore votre aptitude physique à sortir le plus rapidement possible de cet immeuble. Allez courez COUREZ COUUREZ ! TAN TAN LAN TAN TAN TAN LA TAN TAN...
Nikos Aliagas : YES JINGLE : tan tan lan tan tan ! YES !!!
Corocore : YES OUI YES !
La dame de l'accueil : Oh oui mon chou, coumshote moi à la gueule !!!
Benjamin Castaldi : Je suis en train de me demander s'il se passerait pas un truc sexuel entre ces deux-là en ce moment. C'est peut-être cela le vrai secret. Bon téléphonons immédiatement à Christine Corocore pour mettre un peu d'ambiance.
Corocore : J'EXPLOOOOOOSE !
POUUUMM POUMM POOUUUUUM
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