Un jour une vie : Les secrets de Jean-Jacques Goldmon
Par Jean culé
Jean jacques Golmon un de nos plus grand poète moderne, à en faire complexer les puceaux de 13 ans lorsqu’ils offrent un poème à la fille assise au premier rang de la classe et dont ils sont amoureux. Cette même fille qui va irrémédiablement renvoyer le papier en se moquant pour finalement retourner renifler sa morve dans la contemplation des paroles d'envole-moi, inscrites au Tipex sur son cartable.
L’œuvre de Goldmon (l'homme du Nord en français) était déjà un mystère de son vivant mais est devenue carrément une énigme depuis sa mort.
Ensemble les mongoles, nous allons tenter une analyse littéraire de son œuvre, pour déchirer les mystères qui entourent la personnalité controversée de ce Verlaine des temps nouveaux, mais sans jamais affirmer des choses qui pourraient être infondées, cela n’est pas notre genre.
La Chanson moisie choisie est: Puisque tu pars
D’abord, étudions le titre, on sait déjà que ça parle d’un départ, d’un mystérieux « Tu », un familier de l’auteur, sinon il aurait dit « vous ». C'est un proche donc, mais on ne sait pas qui quand même. Puis de toutes façons il a décidé de se barrer ailleurs on ne sait pas où , à noter que le titre original était :
Puisque tu pars [ à pied par la chine, je t’emmerde sale pute]
Première phrase de la chanson, on commence fort, puisque l’ombre a gagné ( A noter qu’on ne sait pas en quelle discipline), l’ombre a probablement gagné la finale du 400m nage papillon, mais on ne peut rien affirmer, mais bravo à elle quand même.
A présent remarquons ce « Puisque ». Il s'agit d'une conjonction de subordination qui doit donc être toujours accompagnée (par une subordonnée conjonctive circonstancielle de cause, pour être plus précis)
Exemple : Puisque tu blablablablabla, je truc much
Sauf que là, il a décide de laisser un suspense intense.
Puisque tu pars, tadam …Aucune suite
Puisque l’ombre gagne, ….tadammmm... prout lol
Notons cet effet de style grandiose, que les mauvaises langues appelleront une faute de français !
Continuons car la suite gagne en intensité.
« Puisque » n'est toujours pas accompagné de sa subordonnée, on n'apprend pas le français au bout de 3 lignes, mais c'est surtout l’utilisation du verbe être qui fait tout le talent et toute la singularité Golmondienne, alors que n’importe qui aurait simplement utilisé le verte avoir pour signifier une présence ou une quantité, « puisqu’il n’y a pas de montagne ». Non, JJG va beaucoup plus loin en faisant de la montagne un État !
_Qu’elle heure il est ? Il est Montagne !
_Déjà ?
_Montagne moins le quart pardon !
Là je crois qu’on atteint un sommet de la poésie, on touche les ailes des anges, on caresse les saintes entre les cuisses, on bouffe du pâté à Monaco , on jouît...on ….on …..bref
Déjà , première remarque Haut est accordé au féminin alors que le sujet semblait pourtant être vent. Donc soit son texte est co-écrit par Jane Birkin soit il parle non pas d’un vent mais d’une vent. (La femelle du prout).
Sauf que voilà, bande de gros malins, JJG c'est de la hauteur des marches qu'il parle, donc une marche c'est féminin et oui! baiséééé. Mais c'est quand même limite tout ça ! C'est même la merde sa formulation. En plus simple il aurait mieux fallu qu'il disasse..( heu ? Qu'il dise ?) Au delà des vents plus petits que les marches. Ou alors Au delà des marches plus hautes que le vent. Même si pour ça, il faut être capable encore une fois de mesurer la hauteur d'un vent et ça c'est pas possible, il ne faudrait pas se foutre de notre gueule, mais c'est un autre problème.
Enfin ne nous attardons pas là-dessus, car son histoire se passe de toute façon au-delà des vents, là où il n’y a pas d’air, donc dans l’espace (mes connaissances sont limitées en physique).
Puis au saut en hauteur, il est à noter que bien souvent les montagnes vont au-delà des vents qui eux dépassent rarement les 1000 km d’altitude alors que les montagnes, elles, parfois battent tous les records (on se souvient tous du record mondiale au Chili y'a quelques mois qui avait fait 80 000 morts, lorsqu'une montagne avait sauté super haut, s’était cognée la gueule contre la lune avant de retomber un peut trop brutalement et faire un peu trembler la terre, d’où la réplique bien connue des kangourous « ça sert à rien de sauter haut si tu ne sais pas retomber sans buter des gens ».)
Mais malgré les records tout ça tout ça, il n’y a pas de montagne et tout le tralalala plus haute que les marches de l’oubli, voilà qui est important, les marches de l’oubli. Après une recherche sur une carte, google, lycos, je n’ai pas trouvé où ça pouvait se situer.
Alors oui, vous allez me dire, personne n’a jamais entendu parler de marches plus hautes qu’une montagne qui elle-même est assez haute pour finir dans l’espace et donc en déduire que JJG est un sale mytho, bien non, car c’est normal que personne ne connaisse les marches de l’oubli, ce sont les marches de l’OUBLI justement, alors personne ne s’en souvient, voilà tout.
Jean jacques Goldmon lui a une parfaite connaissance dans ces domaines et une très bonne mémoire.
La suite est nettement plus mélodramatique.
On ignore de quoi il parle avec l’absence de sujet et de verbe, mais on peut juste en déduire que quoi qu’il se soit passé, ce n’était pas un drame, donc on pense tout de suite à une comédie. « Sans larme » parce que c'était drôle mais pas non plus à pleurer de rire. Cependant, nous sommes des gens consciencieux et nous sommes allés cherché un peu plus loin et on a trouvé !
Oui?
Ah oui, pardon, oui donc, on a trouvé la version originale de cette chanson censurée en 58 par De Gaulle. Dedans on y découvre un texte aujourd’hui disparu ( retranscrit pour vous entre [ ]. Cette découverte, nous éloigne de la théorie selon laquelle JJG parlait simplement d'un spectacle de Laurent Gerra. Tout ceci nous explique aussi l'absence de sujet de verbe et d'intérêt pour cette phrase. )
[Il pénétra Thérèse par derrière] Sans drame, sans larme [elle kiffa moyen cependant]
Toujours aucun sujet, aucun verbe, on pourra juste comprendre qu’il a une arme, un couteau peut-être, totalement anodin. JJG nous explique aussi qu'il n’a pas une thune. Son couteau doit vraiment être nul à chier. On pourrait même penser qu’il le porte dans sa poche ? Mais n’affirmons rien de trop, car la version originale non censurée encore une fois nous éclaire suffisamment pour éviter toute digression.
[Armée d’un coupe ongle et d’une pince à épiler,] Pauvre et dérisoires armes [, Thérèse n’a rien pu faire pour se défendre]
Là il pourrait parler du mal de ventre, mais lorsqu’on connaît la version originale, on pense aussitôt aux douleurs ressenties par Thérèse, dont les voisins disaient: elle s’est tellement faite écarter la rondelle que lorsqu’elle baille on voit le bout du tunnel. C'est d'ailleurs pas ce même JJG qui clamait à qui veut l'entendre en 85: « Je vais te la foutre dans la bouche, y'aura tellement de viande que tu réclameras du pain » ? A moins que c'était « elle met du vieux pain sur son balcon » ?
Aujourd'hui c'est l'horizon »
Tranquille, l’autre elle habite dans l’horizon, j’espère qu’elle galère pas trop pour chauffer l’hiver quoi… Enfin elle doit payer l’ISF c’est bien fait pour elle.
Oui car si elle n’arrive pas à apprendre à revenir, elle ne pourra aller que dans une direction ( tout droit), comme les crabes qui ne savent pas tourner, elle est condamnée à avancer tout droit, le reste de sa vie et à part si elle fait le tour du monde, il ne la reverra jamais. (snif)
Pour résumer :
Cette chanson, parle d’un type qui décrit une relation houleuse qu'il a avec la grammaire et qu’il a eu avec une Thérèse, esthéticienne de profession, tellement mongole qu’elle ne sait pas faire demi-tour (pour le moment). Son handicape n’a cependant pas dégoûté JJ Goldmon lorsqu’il l'a pénétré dans une décoration super flippante à coup d’ombre victorieuse, de vent gonzesse et de marches géantes qu’on a tous oublié (sauf lui).
Un grand merci pour lui !
Si vous l'avez adoré, vous pouvez encore relancer le débat.