Code ASCII

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Le codage

Le codage de l’information a été inventé par hasard parce qu’une paire de gars ne savaient pas quoi faire ce jour-là, mais voulaient mettre en difficulté leurs concurrents. Cette partie hautement historique étant traitée sur de nombreux sites internet d'histoire, nous n’y reviendrons pas. Il existe de nombreux types de codages, dont les plus courants sont le binaire (base 2), le décimal (base 10), l’hexadécimal (base 16) et l’ASCII (bases 128 et 256).

Les origines

Le code ASCII (prononcer [aski]) a originellement été normalisé sur 7 bits, par les Américanins. En effet, ASCII signifie « Americanin Standard Code for Internal Interchange », soit « Code Standard pour l’échange entre Américanins ») Le cerveau des Américanins étant proche de celui du chien, seuls 128 signes suffisaient pour se comprendre. L’ensemble du code a donc été normalisé sur 7 bits (objectivement, c’est beaucoup).

Vous avez dit bit ?

Oui, j’ai bien dit bit et je le répète : bit, bit, bit.

Rappelons, bien que soit la base, qu’à la base le bit est l’unité de base de la base binaire. Je sais, c'est basique mais pour les nouveaux c’est quand même compliqué. En gros, on a deux états : oui / non, con / pas con, etc. Il est à noter que l’on donne souvent l’exemple « trou / fosse » (en américanin « true / false »), alors qu’un trou et globalement la même chose qu’une fosse. C’est là un exemple que je n’ai jamais bien saisi.

La table ASCII

Revenons à nos sept bits. Les sept bits permettent 128 codes différents (27 ; matez ma tique, comme elle est grosse), dont voici un extrait de la table :

ASCII sur 7 bits DEC Humain (traduit de l'américanin)
0000000 0 Bouuuh, c'est nul !
0000001 1 Ca ne vaut pas plus de un.
0000010 2 J'en ai pour deux minutes.
0000011 3 Vous seriez partante pour un plan à trois ?
0000100 4 Non ? A quatre, alors ?
... ... ...
0001010 10 Non (contre toute attente, "non" ne correspond pas à "0").
0001011 11 Oui (idem ibidem dira est quo ad aeroportum taquem).
... ... ...
0010100 20 Je veux du vin français.
... ... ...
0010110 22 Attention aux poulets (NdT : ??)
... ... ...
0100001 33 Une canette, vite !
... ... ...
1000101 69 Amour français (les connaisseurs auront noté qu'il s'agit de la traduction littérale de l'expression "French love").
... ... ...
1101000 103 Viens faire un tour sur ma mob' (variante : kocham cie).
... ... ...
1111111 127 C'est fini.

L’avènement de l’ASCII étendu (ou : L’intervention du Docteur Zobolowski)

Après quelques années de bons et loyaux échangent entre Américanins, le code a dû évoluer.

Juché sur ses skis, un homme s’est mangé un arbre (un pin, si mes sources sont bonnes). Après s’être relevé, frotté énergiquement et avoir éructé quelques grossièretés à l’encontre de sa boulangère, il eut une apparition. Cette apparition divine lui proposa de s’ouvrir au monde, de rencontrer des gens d’un autre univers. Notre homme chassa bien évidemment cette idée stupide : rencontrer un autre univers, forcément sale, était une hérésie. Il remonta sur ses skis et réfléchi (et comme disait monsieur Gray : « réfléchir à ski, ça vaut pas un bon coup de bit ! »)

C’est alors qu’un homme bizarre autant qu’étrange s’adressa a lui ; il se présenta comme étant le bien nommé Monsieur Zobolowski, urologue de renom. Tout deux se rendirent dans un pub mal famé, et après quelques Jołądkowa (prononcer jo-ouandkova) bien tassées, notre américanin dû se rendre à l’évidence : le reste de l’univers n’était pas sale, bien au contraire ! On y fabriquait une vodka d’une rare saveur, d’une rare subtilité (j’aurais même tendance à dire : « d’une rare déliquescence », mais je suis assez d’accord avec vous, l’idée ne s’y prête pas).

Suit une partie du dialogue qui suivi :

— Monsieur Zobolowaski, dit notre américanin, nous devons augmenter les possibilités du code ASCII pour favoriser nos échanges ! Je vais ajouter une bite à notre code !
— Zobolowski, sans A. Je crois que c’est effectivement une bonne idée, mais dans ce contexte, bit est masculin. Vous me semblez résolument bourré.
— Me mets pas en logne ou je te fais la peau (de zob) !

Cet épisode ô combien épisodique fut un tournant de l’histoire puisque c’est depuis ce jour (à peine plus tard, en réalité) que le code ASCII fut normalisé sur 8 bits, en différentes tables soigneusement étendues dans le jardin (d'où le nom « ASCII étendu »). Grosso-modo, une table par pays. Le fait d’ajouter un bit fait que l’on a doublé la capacité du code. Autrement dit, on a ajouté 128 signes par pays : 8 bits, soient 28=256 possibilités. Le problème est que chaque table est propre au pays. Lors de discussions intergalactiques (rien à voir avec le chocolat), c’est embêtant car les risques de quiproquos (pas moi) sont grands. Un exemple :

Si en France, l’équivalence ASCII de la valeur décimale 250 signifie « je veux un demi ! », elle signifie « chcę małe piwo ! » en Pologne (soit, bande d'ignares, « je veux une bièrounette ! » – expression bannie à l'est du Rhin). Imaginez les problèmes engendrés... Comment ? Vous ne les imaginez pas ? Ah la la, il semble que la culture vous manque : si d’aventure vous commandez une bière en Pologne, on vous donnera un demi-litre, la taille par défaut dans les contrées de l’Est. S’il vous arrive de commander en ASCII en spécifiant, par habitude bien sûr, la valeur 250, vous vous retrouverez dans la situation plus que désagréable qui est celle de passer pour un petit joueur et ce avec toute la suite logique qui fera logiquement suite : risée de la serveuse et de la table, puis du bar – duquel vous vous enfuirez –, puis de la rue, de la ville, puis vous entrerez dans le clan de plus en plus ouvert des 3.000.000 de dépressifs (à supposer que vous soyez français[1]), puis vous quitterez votre domicile et votre déchéance prendra fin assis sur le perron d’une Institution telle que La Poste. Vous en conviendrez, il est prudent d’utiliser l’ASCII étendu en prenant de grandes précautions.

Le petit frère du code ASCII

Monsieur Albert Luge proposa un code concurrent à l’ASCII. Un code plus stable (moins de quiproquos (pas moi)) et beaucoup plus simple à piloter (un simple PIC suffit). Cependant, le code A. Luge n’a jamais conquis le monde de l’industrie – le code ASCII étant déjà fortement implanté. Je pense qu’il serait bon de lui rendre un petit hommage cet hiver.

Références

  1. 3.000.000 de dépressifs en France fin 2007, c'est officiel !
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