États-Unien

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Le capitaine bonhomme
s'est endormi...
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« Discuter culture avec un états-unien revient à peu près au même que débattre d'œnologie avec un taliban. »
~ Alexis de Tocqueville

L'américain états-unien, ou americanus bipedus estupidus, est souvent quelque peu grassouillet et se donne beaucoup de mal pour paraître stupide au reste du monde. D'ailleurs, il y arrive très bien.

Origines

Il n'existe pas une réelle race américaine de souche car ce peuple est à la fois blanc, noir, jaune, vert, rouge, mauve et donc multicolore (on parle donc de melting-pot pour les incultes) tous étant issus d'une émigration massive internationale commanditée par les Anglais (les moustachus qui ne s'abreuvent que de thé) qui ont voulu, grâce à des bateaux en bois s'approprier la totalité des ressources naturelles du monde.

Au passage les États-Uniens ont pris leur revanche (ou indépendance) en foutant une grosse branlée aux buveurs de thé. Mais comme on oublie jamais ses racines, les Américains boivent toujours de la bière et parlent quand même anglais.

Malgré le fait que l'états-unien pure race n'existe pas, on peut considérer le texan comme un autochtone défendant les valeurs culturelles de sa nation (qui n'ont jamais été clairement définies pour l'instant). Le texan vit dans un ranch avec un pick-up Dodge garé devant. Son ranch est d'ailleurs rempli de cowboys qui s'amusent à se chevaucher (voir Brokeback Mountain). Sur la devanture de chaque ranch flotte un drapeau grand comme deux chinois (à savoir, pas grand-chose). Le texan est un grand patriote. Son pays a toujours raison, surtout quand il est en guerre. Le texan vote républicain car les démocrates sont contre la guerre et les picks-ups. Il se nourrit de quiches lorraines et achète des cartouches d'AR-15 à ALDI Marché.

Culture

Les États-Uniens occupent leurs journées à boire de la mauvaise bière et à manger de la mauvaise nourriture, d'où leur tendance à l'embonpoint. Ils se retrouvent souvent dans leurs jardins entre amis pour faire ce qu'ils appellent des "garden-parties", sortes de pique-niques géants où l'on mange plus de graisse que de viande et où l'on finit généralement par vomir dans la piscine.

Au royaume de l'états-unien, tout est gros : grosse taille, grosse voiture, gros pays, grosse consommation d'énergie, grosse connerie. On devrait toutefois distinguer cet être du français, qui est connu dans le monde entier pour ses mauvaises habitudes bucco-dentaires et son hygiène malpropre. On y ajoute la tendance du français à croire qu'il vit dans une superpuissance bien que la culture et la langue françaises soient en recul depuis les années 1950. Si l'Amérique fascine toujours, la France a été réduite à une caricature : une sorte de Disneyland pour touristes et pour le culte de Johnny "Ali" Hallyday.

En bref, les États-Uniens sont un peuple pacifiste, aimant la bière et la fête, mais ne connaissant pas grand-chose au reste du monde. Il faut opposer ce comportement à celui des Français, qui sont moins pacifistes mais plus arrogants, râleurs, radins et de réputation désagréable, surtout à l'étranger. D'ailleurs ils ne savent même pas qu'ils existent, et pour ceux qui le savent, ils ont tendance à penser que ça doit être vers le bord de la Terre, où tu tombes en enfer si tu t'approches trop, vers ce qu'ils appellent la Crevasse, là où se trouvent les monstres et autres horreurs non-chrétiennes.

Admirateurs de Jean de la Fontaine, ils pensent comme lui que « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Le fait qu'ils soient effectivement les plus forts influe certainement en partie sur cette philosophie. Ils citent parfois La Fontaine dans d'autres contextes, comme par exemple « Rien ne sert de courir, il faut manger tout plein ».

Gastronomie

L'américain états-unien n'est pas un sandwich diététique à base de graisse dont les ingrédients sont du pain, un plusieurs steaks hachés, des frites, le tout agrémenté d'une sauce au choix du consommateur, généralement mayonnaise ou ketchup. Miam miam.

Mœurs

Les États-Uniens ont de drôles de mœurs. Ils sont incapables de ne pas se faire d'ennemis toutes les deux minutes. Après avoir chassé à eux seuls le nazisme[1], ils se sont mis à la chasse aux sales rouges et à divers et certes amusants massacres afin de prôner le respect des droits de l'Homme. De nos jours, les Américains vont souvent faire des voyages dans les pays du Moyen-Orient, non seulement pour aider ces pays plus défavorisés mais pour aller les libérer d'une substance maléfique. Généreux de naissance, les américains vont souvent donner du travail aux enfants en bas âge — surtout dans les pays en voie de développement — en les payant 0.00001$ US de l'heure pour que ces derniers puissent s'acheter des jouets fabriqués par leurs parents.

Note

  1. La prise de Berlin par l'URSS n'était qu'un complot.

Voir aussi


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