Amiensis Sédentariphobia
Introduction
L’Amiensis Sédentariphobia, pathologie fictive d’origine pseudo-latine, touche principalement les anciens Parisiens qui envisagent de quitter la capitale pour s’installer à Amiens. Souvent contractée par des couples cherchant à “changer de vie”, cette affection se manifeste par des comportements étranges mêlant fascination pour les spécialités locales et doutes existentiels sur la vie sans métro.
Ses symptômes incluent :
• Une passion soudaine pour la flamiche aux oignons, souvent accompagnée d’un enthousiasme excessif pour le galuchon.
• Une inquiétude irrationnelle liée à l’absence de bouchons sur les routes locales, interprétée comme un “vide existentiel”.
Historique
L’Amiensis Sédentariphobia aurait été décrite pour la première fois en 1342, lorsque des Parisiens fuirent la peste pour s’établir dans la région picarde. Les chroniques médiévales rapportent qu’ils développèrent rapidement des comportements étranges, comme :
• Proclamer que le climat humide était “une bénédiction pour les cheveux bouclés”.
• Apparition d’un accent picard : Le “ch’” devient omniprésent, même dans des phrases où il n’a aucun sens
En 1892, un certain Docteur Horace Delevigne, chercheur auto-proclamé, a théorisé que la proximité de la Somme provoquait “une lente transformation des esprits urbains en âmes bucoliques”.
Symptômes
Les symptômes de l’Amiensis Sédentariphobia incluent :
• Hyperlocalisme : Répéter que “Amiens, c’est comme Paris, mais sans les touristes” à chaque occasion.
• Illusions financières : Croire que l’achat d’une maison avec jardin résoudra tous les problèmes existentiels.
Traitements
Aucun traitement connu à ce jour. Les tentatives incluent :
• Des week-ends réguliers à Paris pour “recharger les batteries urbaines”.
• Des séances d’acclimatation aux produits locaux, avec des dégustations encadrées de flamiche aux oignons, de bisteu et de galuchon pour éviter les excès.
Facteurs de risque
Certains profils semblent particulièrement prédisposés à développer cette affection :
• Être amateur de vélos électriques et rêver de pistes cyclables infinies.
• Trouver un plaisir démesuré à prononcer le mot “hortillonnages”.
• Avoir une admiration secrète pour Jules Verne et envisager une carrière littéraire sur ses traces.
• Avoir plus de deux cousins ou au moins un double cousin dans la région : Ce facteur favorise une “piégeance” sociale due aux nombreux repas de famille.
Complications possibles
Les complications liées à l’absence de traitement incluent :
• Le syndrome “C’est à une heure de train” : une tendance compulsive à insérer cette phrase dans toute conversation, que ce soit pour convaincre des amis, rassurer sa famille, ou se convaincre soi-même que Paris est toujours accessible. Ce syndrome se manifeste également par une connaissance obsessive des horaires SNCF.
• “L'effet Beffroi : développer une conviction que tout problème pourrait être réglé par l'ajout d'une tour avec une cloche
Études scientifiques
Un récent rapport de l’Institut des Études Picardes de la Vie Moderne suggère que :
• Les beffrois produiraient des ondes bénéfiques pour la concentration, mais seulement jusqu’à 300 mètres.
• Les habitants d’Amiens consommeraient 40 % de galuchons en plus que la moyenne nationale, renforçant leur sentiment de supériorité culinaire.