Anti-vantardise dÉsencyclopédique
L’anti-vantardise dÉsencyclopédique désigne une branche de moralité où l'on s'offusque qu'un individu se juge ou prenne l'initiative de se juger à travers son œuvre dans un regard positif, notamment en nominant ses articles pour le best-of de la dÉsencyclopédie. Symptômatiquement, ce cas particulier de complexe d'infériorité se traduit par :
- Une cécité totale par rapport à l'œuvre quel que soit le mérite de cette dernière, à la faveur d'une critique ad hominem de l'auteur offensant.
- Une cécité totale par rapport à la validité ou au but de l'auto-jugement de l'auteur offensant.
- La confusion entre les notions de nomination et de vote.
- La confusion entre liste de nominés et best-of
Essai d'analyse vouée à la vanité (d'elle-même et de son sujet)
Généralement, l'anti-vantard dÉsencyclopédique n'a aucune idée de la raison de son insurgence. Il a cependant ses refrains synonymes : « Il faut de l'humilité », « Il faut savoir connaître ses limites », à quoi on pourra réfuter facilement avec un seul niveau de pourquoi : « Pourquoi faut-il de l'humilité » ou « Pourquoi faut-il savoir connaître ses limites », en remarquant la différence ironique entre savoir connaître et connaître, car l'anti-vantard longe les murs du connaître puisque celui-ci est objectif et bien emmerdant pour sa théorie (en particulier il n'a jamais compris l'existence de vantards connaissant leurs limites), alors que le "savoir-connaître" ne concerne que l'attitude qu'on entretient par rapport à soi, ce qui dénonce moins clairement la faillite logique de l'anti-vantard (on se voile toujours mieux ses défauts dans l'abstrait psychologique). Dans la totalité des cas l'anti-vantard dÉsencyclopédique ne saura pas répondre décemment dans les règles de l'argumentation logique constructive.
Principes du mouton
Supposément il ne fait que cautionner le panurgisme, ou savoir-vivre du mouton. Cette philosophie s'appuie sur une poignée de principes :
- La notion du "plus fort" est extrêmement importante (cf. ci-dessous). Si on écrit des articles sur dÉsencyclopédie, c'est forcément pour être le plus fort et battre les autres. A fortiori quand on se nomine.
- La réussite dans la vie dépend entièrement de l'avis des autres, comme à la Star Académie.
- Ne jamais se détacher de la masse de sa propre initiative.
- S'autoriser à apprécier son œuvre seulement après avoir été sûr que tout le monde est d'accord.
La mentalité du mouton ne serait donc que liée à une fonction de survie, car à quoi servirait donc un mouton s'il ne servait pas à élire la tête du troupeau. Elle comporte comme corolaire l'envie irrépressible de convertir tout le monde en mouton, en particulier dans un monde ouvert comme une encyclopédie en ligne éditable par tous.
Accessoirement, il établira un pamphlet contre la vantardise dÉsencyclopédique, en usant d'une brève description car justement l'intérêt de l'article se réduit à une diffamation qu'il ne saurait expliquer au delà du "il faut".
Hantise de la notion du plus fort
La notion du "plus fort" domine les raisonnements de l'anti-vantard dÉsencyclopédique, même si elle entraîne un hors-sujet. En particulier, il admet et réclame son existence pour s'y soumettre, mais en retour, il exige d'avoir son mot à dire sur qui le dominera (c'est le lot de consolation si l'on veut). Même si le dominant se devine par des qualités objectives, il faut que l'anti-vantard dÉsencyclopédique soit formellement impliqué dans son élection. En fait l'inversion des valeurs a lieu : c'est l'élection qui déterminera plutôt les qualités objectives.
Voir aussi
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