B-S
Le terme «B-S» signifie «Bien-être social» mais plus souvent encore une personne qui vit sur le bien-être social. Un B-S est quelqu'un sans chômage ni emploi qui reçoit de l'argent du gouvernement pour payer ses gratteux et sa caisse de bière.
Les B-S forment une classe sociale à part entière, avec leurs habitudes, leur culture et leur mentalité.
Quelques informations sur les B-S
Mœurs et vie de groupe
Le B-S habite le HLM (Habitation ne possédant que Lit et Matelas) qu'il partage souvent avec ses quatre enfants. Plus le B-S a d'enfants, plus il a un gros chèque de B-S, plus il peut s'acheter des gratteux. Imitant le comportement de leur(s) parent(s), les jeunes enfants deviendront aussi des B-S quand ils auront dix-huit ans.
L'alimentation des B-S est constituée de poutine, de Pepsi Diet et de bière. Leur quartier général est le casse-croûte Pizza Maximum, qui se situe à la fois à Saint-Jérôme, au Québec et au coin du Parc Labelle.
Kit de survie
- Une Pils ;
- Un peignoir (vêtement de culte des anciens) ;
- Un pawnshop
- Des mitaines ;
- Un ticket de loterie perdant(renouveller toutes les 4h comme les tampax) ;
- Tous les trucs 5-en-1 qu'on trouve chez Lidl ;
- Un T-shirt de Johnny ;
- La compil de Johnny ;
- Le poster de Johnny ;
- Johnny à la plage (aux éditions Achète) ;
- Une Lada (avec un autocollant Johnny).
Les B-S, artistiquement parlant
Le peuple B-S a fait l'objet d'une série télévisée où on nous montre leurs capacités, malgré leur manque d'éducation, à « crosser le système ». En effet il a été démontré sur des spécimens in vivo que le mélange de shit coupé au plastique de disquette PC et les additifs en tous genres retrouvés dans leur alimentation bon marché auraient fait muter leurs connexions neuronales et leur auraient donné une certaine forme d'intelligence ou de talent.
Beaucoup d'artistes tels que Kurt Cobain ou Thom Yorke montrent d'inquiétantes analogies physionomiques ou comportementales avec le groupe social des B-S.
Le B-S Code
Le langage des B-S se rapproche fortement coté vocabulaire de celui du Kikoolol moyen, mais leur moyen de communication générale reste le geste et le traditionnel « Kesta toi, tu m'cherches ? » ; en effet les B-S n'étaient pas très forts en rédaction à l'école, quand ils y sont allés.
En communicant le B-S exprime surtout des besoins basiques, tels que boire une bière, se trouver une copine même non-consentante (ce qu'il ne faut pas confondre avec le viol) ou manifester son envie d'emprunter les biens d'autrui à long terme. Bien qu'utilisant des méthodes autrement plus primitives, il faut bien reconnaitre qu'un B-S moyen ayant ses entrées dans le club de gym de son oncle Rudy (sommet d'échelle sociale !) sait être aussi convaincant qu'un avocat, surtout quand il s'agit de se faire payer.
Différentes Catégories de B-S
Et oui ! Contrairement à toute idée reçue, le B-S n'est pas seulement un synonyme pour désigner les américains ! Comme les Power Rangers ou les Bisounours il se décline sous plusieurs formes et couleurs :
Le B-S de base
Il a été décrit ci-dessus.
Le Paki
Individu qui se spécialise dans la vente d'alcool frelaté à des jeunes qui n'en n'ont pas l'âge et à toute heure du jour et de la nuit. Originaire des pays orientaux, il se reconnaît à son échoppe crasseuse, toujours allumée, à ses tarifs exorbitants.
Le No-life
Bien que souvent originaire de familles aisées qui lui permettent de payer son PC (Placebo de Contact humain), le No-life parti de chez Papa et Maman se retrouve vite à court de flouze lorsqu'il s'agit de payer son abonnement à World of Warcraft ou ses téléchargements de films de cul. Il se retrouve dans la dèche et acquiert avec le temps la mentalité d'un B-S, à cela près qu'il déteste communiquer avec ses congénères autrement que par logiciel interposé. Il se reconnaît à sa longue tignasse de cheveux gras (s'ils ont jamais vu une douche, c'est qu'il joue aux Sims), à sa conjonctivite et à sa sensibilité excessive aux stimulus auditifs de type clic.
L'artiste indépendant
L'artiste indépendant est un B-S qui s'est acheté un instrument quelconque (le plus souvent une gratte à deux balles) et qui, par on ne sait quel miracle de l'entérogénétique, s'est sorti le doigt du cul pour en jouer. Peu dépassent le stade de la reconnaissance locale, si bien que seuls réussissent leur carrière ceux qui ont croisé un ou une éditeur/éditrice en manque d'affection. Ceux qui restent en arrière ne gagnent pas assez d'argent grâce à leur musique tellement underground que personne ne l'écoute. Ils en viennent à devenir des B-S frustrés dans leur vie et dans leurs rêves, ce qui nous amène à les classer dans cette catégorie. Ils se reconnaissent à leurs dreadlocks et à l'odeur de shit prononcée qui couvre leur manque d'hygiène.
Voir Aussi
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