Broxeele

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« Hé ! T'as déjà vu quelqu'un qui pisse et qui vomit en même temps ? »
~ Un Broxeelois à une Broxeeloise, à propos son activité préférée (phrase dont il se sert dans un contexte de séduction, en vue de perpétuer l'espèce).
« Broxel, sa bROXXXX tro lol mdrrr! »
~ Un Kevin, à propos de la ville de Broxeele.
« Oh mon Dieu ! »
~ Bernard Pivot, à propos de l'orthographe de la citation précédente.



Origine

Le Maire actuel du village, Jacky Vandenfonvalbrouckhe, lors de son discours d'investiture


Le nom Broxeele vient de la racine Brok, qui signifie «maison » et du français Selles, synonyme d’ « étron », de « merde », « crotte », « excrément »... enfin de caca quoi.


Ainsi, étymologiquement, le nom du village voudrait dire « maison des selles », ce qui fait certainement référence à l’immense bâtiment en bouse humaine, qui trône fièrement au milieu du village, et que les citadins, dans un sursaut d’ingéniosité ou un moment de sobriété (bien rare), ont appelé « mairie ».



Géographie

Située aux confins des territoires explorés par l’espèce humaine dans le Nord, Broxeele est une charmante petite bourgade peuplée d’affectueux habitants au nez rouge, appelés alcooliques. La commune en elle-même est si petite qu’il arrive communément de passer au-travers sans s’en rendre compte. Les entreprises de navigateurs GPS sont d’ailleurs assaillies de plaintes de personnes désirant s’y rendre et n’ayant jamais trouvé leur chemin. On raconte même que nombre de personnes que l’on pensait disparues, telles qu’Elvis Presley ou Dorothée, seraient en réalité à Broxeele et chercheraient depuis toutes ces années à regagner la civilisation.


Un tracteur, un fossé rempli d'ordures : bienvenue à Broxeele !


Signe tribal fort, et fierté de la localité, Broxeele se situe exactement au croisement du fossé de la Reine-Becque et d’un autre fossé, dont le nom reste secret, ou tout simplement parce qu’il n’a jamais été nommé. Ceci est, d’après les croyances locales, un signe divin destiné à montrer aux hommes où se situe le paradis. Cependant, Dieu aurait récemment démenti toute implication dans ce phénomène, assurant : « Je n’ai rien à voir avec ce hameau de consanguins ». Ces paroles ont provoqué le courroux des Broxeelois, qui ont immédiatement décidé de recycler l’église en salle des fêtes, et de violer le curé.


Les fossés sont donc sacrés à Broxeele. En visite là-bas, ne vous avisez pas de les appeler « fossés », sous peine de finir dans l’un d’eux. Ils portent le plaisant nom de « becques », qui serait issu de la racine latine « David Beckham ». Un projet de balade en gondoles dans les becques, s’inspirant de ce qui se fait à Venise, serait à l’étude. Le principal obstacle à la mise en place d’une telle organisation sont les cadavres de bière omniprésents, qui créent des brèches dans toutes les embarcations testées jusqu’à présent (gondole bien sûr, mais aussi canoë, trimaran, paquebot et porte-avion), et les coulent.

Les Broxeelois

Le Broxeelois moyen semble issu du croisement entre un lapin pilier de bar atteint de myxomatose, pour la couleur des yeux et l’attitude, avec une brebis galeuse naine, pour tout le reste. Ravagé par les vicissitudes de la consanguinité et des cirrhoses héréditaires, il possède un vocabulaire propre comprenant environ 15 phrases différentes, parmi lesquelles « Soc ô va ! » (traduisez : « vous buvez beaucoup d’alcool, jeune homme »), « Mi, trwo lit’ eud bièr’ çom fait rin ! » (pour « La quantité d’alcool que j’ai ingurgité, bien qu’étant énorme, n’a aucun effet sur ma personne ») ou « Euj’te pich ô lo gueul, tchô boter lô ! » (signifiant « Vous m’importunez, mécréant ! »).


La femelle Broxeeloise, quant à elle, cultive sa féminité en se maquillant à l’aide de sang de cochon, et se nourrit exclusivement de Martini rouge. Ceci est un « alcool de la ville », d’où la colère des mâles qui, lors des périodes de rut tombant tous les vendredis soirs, ne tergiversent pas et leur fracassent sur le crane, en criant des incantations sataniques telles que « Tia ! Grognach ! » ou « Bin fé pour eut’ gueul, chalope ! ».

Une Broxeeloise, après maquillage


Démographie

Depuis la fin du Moyen-âge (en 2001), la ville de Broxeele se développe, attirant toute une immigration de Nordistes en quête d’un art de vivre qu’ils croyaient perdu. Ayant atteint un pic de population de 58 personnes, au dernier recensement de Juillet 1952, le nombre d’habitants décroît ici lentement, les jeunes gens étant systématiquement attirés par les lumières de la ville.


En effet, les jeunes Broxeelois, emportés par leur fougue, leur cœur pur et leur foie imbibé, n’hésitent pas à migrer jusqu’à Cassel, n’emportant avec eux qu’un vulgaire baluchon rempli de bière et de saucisson. Certains anciens racontent même, avec un air tant impressionné qu’hébété, que les plus téméraires d’entre eux font des voyages jusqu’au bout du monde, arrivant ainsi jusqu’à des villes dont seules les légendes les plus farfelues parlent, comme Saint-Omer, Dunkerque, ou bien Lille.

Un Broxeelois serait-il passé par là? Image prise par nos reporters à Cassel


Economie

L’économie Broxeeloise repose essentiellement sur la consommation de bière de ses habitants. C’est la raison pour laquelle le visiteur lambda traversant le village sera étonné de trouver plus de bars que de maisons (8,41 bars par habitant, soit une proportion de 25 bars pour une maison).


Les Broxeelois créent leur propre bière, fabriquée dans le moulin à vent du village, qui a la particularité d’être le seul du monde à ne pas avoir d’aile. Ceci lui donne un goût fort prononcé situé entre l’urine de vache Milka et le kiwi vomi par un taliban, et permet au village d’assurer son autosuffisance en matière de binouze et de comas éthyliques.


"Je vous rends la monnaie?" nous demande cette autochtone en nous tendant son hamster

Autre subtilité, la monnaie utilisée ici n’est pas l’euro, comme dans le reste de l’Union Européenne (hors pays de merde tels qu’Angleterre, Bulgarie, Zimbabwe,...). Les Broxeelois, ont jugé cette monnaie, je cite : « Kekché donc k’ché papiers eud’ merteflette ? » (traduisez : « Ces billets sont vraiment inadaptés à l’usage que l’on souhaite en faire »). Ainsi, ils ont décidé d’entrer en dissension avec l’état Français pour pouvoir enfin utiliser leur propre monnaie (le chef de l’Etat aurait d’ailleurs répondu dans un communiqué officiel : « On n’en a rien à foutre de ces branleurs pédophiles et communistes »). Celle-ci est essentiellement composée de denrées périssables telles que le chou-fleur (équivalent au billet de 5 euros), le pack de Leffe (billet de 20), le cochon gras (billet de 100) ou la roue de tracteur (billet de 500).


Us et coutumes

Une des coutumes les plus étranges pour l’observateur non averti est appelée « On ch’bourreul gueul à l’aredbus ? ». Derrière cette appellation hautement mystérieuse se cache une tradition troublante de sincérité, aux valeurs intactes depuis la nuit des temps. A partir de leur 7 ans, les habitants se réunissent tous dans l’arrêt de bus de la commune, où ils consomment toutes les réserves d’alcool de l’année (bière restant de la production, vodka ramenée par les touristes, mais aussi picon, liqueur de pomme de terre et vomi des précédentes soirées).


Une fois ronds comme des queues de pelle, ils se réunissent dans un champ de pomme de terre afin de procéder à l’étape 2 de la fête : l’apologie de la consanguinité. Engrossant toutes les femmes du village en un seul soir, les Broxeelois s’assurent ainsi l’indépendance pendant 9 mois, ce qui les autorisera à rester au bar les 270 soirées suivantes. Un mal pour un bien donc. Ceci leur permet également de repeupler le village.


Les monuments

Le manneken-pis

Le voila qui continue de déverser ses hectolitres de pisse dans la fontaine

Le « Mannkeune Piche » comme les autochtones aiment à le nommer affectueusement, est en réalité la statue d’un enfant, à poil, en train de pisser. Il est intéressant de noter qu’il n’existe que deux statues de ce type, toutes deux dans les foyers historiques du MPM (Mouvement Pédophile Mondial) : Bruxelles, et Broxeele. Il est de notoriété publique que le facteur conserve chez lui de nombreuses photographies de cette œuvre d'art, et qu'il s'en sert comme d'un associé aux pratiques masturbatrices qu'il exerce chaque soir.

Le panneau de la ville

Véritable apologie du goût à la Nordiste, le panneau d’entrée de la ville de Broxeele pourrait être classé parmi les 7 merveilles du Nord-Pas-de-Calais. On raconte que ce serait Napoléon lui-même qui l’aurait planté là, et que depuis, personne n’aurait osé y toucher (de peur de chopper la maladie des Corses et que la mairie explose inopinément sans doute). Ceci explique que ce panneau pendouille dangereusement, et menace de s’effondrer à chaque fois qu’un tracteur passe sur la route à côté, à la vitesse affolante de 4km/h, créant ainsi un souffle surpuissant.

La mare aux canards

San Canardo de la Mara, vainqueur du concours de pèche en 2009

La mare de Broxeele, située dans un ancien champ de pomme de terre, serait un vestige de la pluie diluvienne qui se serait abattue sur le village en 1853. Rien de plus qu’une grande flaque d’eau en somme. Elle sert de refuge maintenant aux canards colverts du coin, qui ont adopté les mœurs du village et se reproduisent entre eux selon les liens de parenté (père et fille, mère et fils). Il est intéressant de noter que la pèche à Broxeele se pratique à l’aide d’un fusil. Le vainqueur du dernier concours de pèche fut cependant un canard, qui avait eu l’audace et la chance de sortir une basket sauvage de l'eau.

Le con qui crie « Léon »

Le con qui crie « Léon » est également une attraction de la ville. Il s’agit d’un illuminé qui passe son temps à crier « Léon » dès qu’il aperçoit quelqu’un dans sa rue (qui est d’ailleurs la seule du village), espérant ainsi se faire passer pour un paon. Les autochtones font preuve de beaucoup de compréhension à son égard, lui balançant amicalement leurs déchets dans la tronche.


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