Bus
Le bus est un moyen de transport, une sorte de grand pavé droit avec des roues et des sièges à l'intérieur se déplaçant bien plus vite quand on court derrière que quand on est dedans.
Le véhicule
Vue de l'extérieur, le bus à l'air d'un simple camion, sauf qu'il est fait d'un seul bloc et qu'on y voit des fenêtres qui montrent les victimes à l'intérieur. Il y a généralement un chauffeur.
Si il y en a pas avec vous, il y a deux solutions :
- Vous vous trouvez dans un bus hors service,.
- Un mur ou tout objet solide et dangereux se rapproche. Le chauffeur s'étant rendu compte, il vous a laissé à l'intérieur.
Les sièges sont extrêmement inconfortables (et souvent recouverts de tag) et vous laissent sentir le moindre cailloux sur la chaussée par des vibrations proportionnelles au carré du rayon de celui-ci.
Un phénomène social
Les bus sont généralement peuplés d'ados boutonneux qui se rendent au lycée (ou autres places de tortures collectives) ou de RMIstes qui n'ont pas d'autres moyens de transports.
On y trouve souvent aux heures de pointe des personnes mal-élevés (des "racailles" d'après Sarkozy) qui parlent à voix très haute (ce qui constituent une première pollution sonore), qui nous imposent (sans se rendre compte que ça emmerde tout le monde) leurs problèmes inintéressants dont on a absolument rien à foutre. Ils ont souvent un portable (probablement volé) dans lequel ils hurlent, ou un lecteur Mp3 (idem) d'où s'échappe des chansons proches de la merdicité ultime, généralement rappeuse (pas à fromage... ce serait mieux). À noter que ces chansons sont généralement des succès temporaires et éphémères.
La validation
Alors que l'usager entre tranquillement dans le bus, il perçoit soudainement les yeux froids et vides du chauffeur, fixés sur lui tel la proie sur son gibier. L'usager, plutôt que de faire le mort, dégaine son arme secrète : le titre de transport. En une fraction de seconde, sa main glisse subrepticement vers le valideur omniscient - dont le simple retentissement du "bip-bip" suffit à décider de notre sort... Mais quelle n'est pas la peur de notre usager lorsque la machine diabolique n'émet aucun son... C'est l' "erreur d'écriture", le cauchemar de la victime des transports en commun. Il stresse, il sue, il réessaye, il tente le tout pour le tout, mais le valideur satanique ne veut entendre raison ! L'usager se retourne et aperçoit le conducteur, le coin de l'œil toujours braqué sur lui, n'attendant que l'arrêt suivant pour dévorer sa proie innocente. Mais là, miracle, un autre passager ose monter à ce fameux arrêt suivant. Il ne se doute pas encore qu'il est devenu la nouvelle victime du conducteur de bus, cet être cruel et sans merci.
Notons qu'il existe une exception à cette règle : la montée dans le véhicule d'une blonde aux yeux bleus et à forte poitrine, grâce à laquelle les voyageurs seront informés par le biais du conducteur que "le valideur ne fonctionne pas aujourd'hui"…
Enfin, n'oublions pas le groupe de trois à quatre individus, pouvant intervenir à tout moment sur le trajet le plus paisible qui soit : les contrôleurs. Généralement, ils se positionnent à chaque porte et attendent la descente des victimes innocentes. Si aucune victime ne se présente, ils iront eux-mêmes satisfaire leur envie de chair fraîche et de sang en montant à l'intérieur du véhicule et collant des PV de non-validation à tout va - de l'ordre de 50€ pour une erreur d'écriture.
Lorsque vous êtes en retard
Lorsque vous êtes en retard, y'aura forcément tout pour vous ralentir. Il y aura un mec qui voudra acheter un ticket mais qui mettra trois plombes à retrouver son fric. Il y aura les contrôleurs qui vont monter, vérifier les tickets de chacun minutieusement et embarquer les resquilleurs ( d'ailleurs si un des resquilleurs en question est un alcoolique, vous pouvez dire au revoir à la fille avec laquelle vous avez, enfin aviez rendez-vous ) , tout en étant aussi rapides qu'une limace atrophiée. Il y aura le chauffeur qui mettra du temps à redémarrer parce qu'il est en train de reluquer les fesses de la nana qui vient de sortir du bus. Il y aura les emmerdeurs qui écoutent de la musique à fond ou téléphonent en gueulant aussi fort que ma petite sœur qui refuseront de foutre le camp. Il y aura un débile qui s'amusera à appuyer tout le temps sur le bouton d'arrêt jusqu'à ce que le chauffeur pète une durite et fasse la grève. Et bien entendu à l'arrêt où vous descendez, vous serez le dernier à sortir parce que personne voudra vous laisser passer, si bien sûr le chauffeur vous a pas gardé par mégarde alors qu'il ramenait le bus au dépôt. Vous avez intérêt à avoir une bonne excuse pour le retard à votre rencard avec Vanessa.
Étymologie
Le mot Bus vient du premier moyen de transport inventé à la ville de Bû. En effet, les premiers bus de Bû n'étaient pas des bus mais des Bû, souvent appelé Bû-Express. Tout le monde confond les premiers bus de Bû avec les bus de Tûr (que l'on appelait alors les Bi-Tûr à cause de leur bi-articulation). Mais en fait ! Ce sont les bus de Bû qui furent les premiers inventés. Racheté par plusieurs grandes marques de transport dont nous préserverons l'identité, le Bû-Express ne pouvait garder ce nom, on l'appela donc le bus (remarquez qu'avec la déclinaison latine de bû avec le suffixe gréco-germanique, le ^ de bû disparaît).
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