CÉGEP
Créé dans les années 60, le fléau qu'est le CÉGEP est la reproduction en temps réel du désir québécois d'être différent. En effet, aucune autre province ou pays ne possède de CÉGEP. Et qu'est-ce que c'est ? Il s'agit d'une bâtisse grise ou brune généralement (les couleurs peuvent varier selon le mauvais goût des créateurs de l'établissement), avec peu de fenêtres, où sont inscrits des graffitis à saveur communistes, anarchistes ou incitatifs à la haine. Les jeunes drogués des environs se réunissent au CÉGEP dans le but de s'adonner à leur vice en petits groupes.
Pour plaire à ces marginaux, les CÉGEP offrent un service de restauration pour assouvir les "trip-bouffe" des jeunes. En effet, la nourriture servie y est grasse ou sucrée. De plus, elle est sans goût, ce qui est parfait pour des jeunes qui ne veulent que se remplir la panse. Pourtant, ces derniers trouveront toujours une occasion de revendiquer le droit de recevoir cette nourriture, bien qu'immonde, dans un plat en plastique réutilisable afin de préserver l'environnement.
Dans les CÉGEP, on retrouve aussi les derniers bastions de ce que l'on appelle des "hippies". Ces individus barbus se retrouvent aussi entre ces murs pour discuter de moyens à utiliser pour démanteler les corporations. Ils prennent à l'occasion des pauses en fumant des produits Imperial Tobacco, responsables de plus de morts que la majorité des corporations blâmées plus haut.
La seule utilité des CÉGEP est bien évidemment de pouvoir caser les jeunes adultes pendant le jour pour éviter qu'ils conduisent saouls. En effet, pendant les heures d'ouverture des CÉGEP, il y a beaucoup moins d'accidents mortels causés par l'alcool. La fréquentation des écoles de réforme est aussi exponentiellement diminuée.
Signes qu'un de vos proches fréquente les CÉGEP
- Il semble plus amorphe. Les moindres tâches difficiles l'effraient et le découragent. Il maudit le travail.
- Le costume et la cravate ou le tailleur semblent bannis de sa garde-robe
- Il dort souvent tard le jour. On dirait qu'il ne va pas à l'école.
- Il parle ouvertement de la dernière assemblée des étudiants, où le gros du débat était s'il fallait faire pression pour une semaine de travail de 4 heures.
- Ses yeux sont rouges régulièrement.
- Ses quatre groupes alimentaires sont : bière, café, poutine et ta mère.
- Il s'est acheté un chandail de Che Guevara ou un chandail communiste écrit CCCP dessus avec une faucille et un marteau.
- Vous retrouvez, dans ses poches, des tracts incitant les jeunes à la grève pour protester contre la fermeture de la boucherie Francis sur Ontario et Cuvilier car celle-ci n'achetait que des viandes "bio".
- Il porte une tuque en été et une casquette en hiver.
- Il mange des enfants.
- Il mets des stickers de la gratuité scolaire partout, chôme ses heures de cours et fout le signe anarchiste partout où là est impossible de le cacher
- Il possède obligatoirement un iPad ou quelque chose du genre.
- Il vénère Les Cowboys Fringants, une bande de cégèpiens attardés et barbus qui pognent auprès des jeunes.
- Il pense constamment au sexe.
- Porte fièrement une pancarte annonçant: Centre Extrêmement Gai et Extrêmement Pédé(C.E.G.E.P)
- Il lit du Socrate (non non, pas du Platon mais bien du Socrate directement)
- Il vous parle de ses projets d'enseigner une nouvelle école de philosophie (cf.Le Soufisme)
- Il est actuellement entrain de manifester à cause que les frais de scolarité ont augmenté de 2$.
- Il aime faire chier les autres avec sa mentalité de justicier communiste.
Comment se protéger des CÉGEP ?
Il est difficile de se protéger du CÉGEP. En ce sens, le CÉGEP n'est pas fatal pour tous. Mais il faut être prudent. Santé Canada et Adrien Gagnon ont reconnu que les CÉGEP entraînaient une forte dépendance. Plusieurs personnes qui le fréquentent ne peuvent s'en séparer et deviennent accros pour 5,7, voire 10 ans. Il faut donc éviter le plus possible de s'attacher à cet établissement. Sinon, ce sera le chemin de la drogue, des jeux de pokers sur des tables de cafétéria, des discours militants interminables, et d'un goût vestimentaire plus porté sur les chaussures de marche que sur les mocassins italiens.
Prof de cégep
Quelqu'un qui souffre de grave dépendance au cégep et qui finalement, après plusieurs années douloureuses de sevrage à l'université et dans le milieu du travail, parvient à y revenir de manière rémunérée. Son rôle est de se placer en avant de la classe pour s'exprimer devant un groupe: il peut parler d'un sujet donné (philosophie, mathématiques), mais il possède une grande liberté d'expression et a beaucoup de temps pour raconter sa vie, parler de ses enfants, raconter ses expériences sexuelles ou tout simplement endoctriner les jeunes sur ses vues politiques, ou expliquer ses propres insatisfactions syndicales, et à l'occasion peut ajouter une remarque sexiste ou raciste. Son but est de se faire admirer par les jeunes, son rôle est administratif, et il a le devoir de faire couler les cégépiens qui lui tapent sur les nerfs. Il se croit généralement intellectuel, cultivé et "cool", et il n'est pas rare de le croiser dans des endroits urbains ou des bars où il fait doubler la moyenne d'âge. Il s'habille généralement de manière décontractée mais sans aucune recherche de style et porte à l'occasion des ronds jaunes sous les bras, et plusieurs portent le sarrau pour avoir l'air de sortir d'un laboratoire, même si leur seul danger réellement couru est la poudre de craie.
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