Cenovis

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Warning-swiss.png Y a pas le feu au lac!
Quelques éléments de cet article peuvent demander de savoir touiller son pain dans la Fondue, ou alors de passer la panosse sur vous préjugés en googelisant ou wikipédieant les références de vos pacifiques voisins. A moins que vous soyez septante fois plus xénophobe qu'un électeur schwytzois, ou nonante fois moins coulant qu'un banquier suisse... En attendant, vous pouvez déjà vous cultiver.



Son origine et sa véritables histoire

Un peu d'histoire :

La version officielle de l'origine du Cenovis :

C'est en 1931 que l'idée germa, dans la tête d'un brasseur visionnaire de la région de Rheinfelden dans le canton de Bâle-Campagne de valoriser les précieuses levures issues de la fabrication de la bière. L'homme en question, maitre brasseur de son état, a une excellente idée : transformer les bonnes levures issues de la fabrication de la bière pour créer un produit à tartiner et ainsi combler les carences en protéines, oligo-éléments et vitamines de la population d'après-guerre. De la levure de bière au cenovis, il y a un long chemin. Seules les meilleures levures finissent dans les cuves de fermentation et sont ensuite rincées à l'eau de source pour leur enlever leur amertume. Les extraits de légumes sont ajoutés à la masse et donneront finalement au Cenovis son goût typique.

Voila pour la version officielle de l'origine du Cenovis. Mais la réalité est toute autre et bien plus terrible.. En réalité les origines du Cenovis sont bien plus anciennes et sa création est due à quelques desseins bien moins honorables que l'idée de combler les carences alimentaires de la population helvétique..

Voici donc la véritable histoire du Cenovis

La création du Cenovis remonte en fait à l'an 1476. C'est en effet au mois de juin de cette année qu'eut lieu la très célèbre Bataille de Morat. Est-il nécessaire de rappeler qu'à cette époque les helvètes étaient considérés comme de redoutables soldat et des mercenaires fort appréciés à travers ce qui deviendra plus tard l'Europe ? J'en veux pour preuve la très célèbre garde pontificale, encore active de nos jours... Mais revenons à nos moutons, et continuons notre périple dans le temps pour remonter aux origines du Cenovis..

Un fait d'armes non moins célèbre eut lieu quelque temps avant la bataille de Morat et c'est de ce fait d'armes que naquit le Cenovis.. Ce fait d'armes n'était autre que la bataille de Grandson, au bord du lac de Neuchâtel. Après la défaite à la bataille de Grandson, où les troupes de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, prises de panique s'enfuient du champ de bataille, provoquant la perte de la totalité de son artillerie, Charles est pris d'un désir de vengeance et il ne renonce pas à vouloir faire plier les Suisses.

Seulement voila les services de renseignements de la confédération, déjà fort d'une longue expérience (en activité depuis 1291), et considéré à l'époque comme les plus performants du monde, la C.I.A n'ayant pas encore été créé, sont rapidement informés des intentions belliqueuses de Charles le Téméraire.

Il faut donc organiser rapidement un moyen de riposte, contre une armée de soldats ivres de vengeance. Les forces de l'armée helvète ayant été fortement décimée lors de la bataille de Grandson, il fallait rapidement trouver une solution. Cette solution sera la création d'une arme redoutable. Seulement voila le temps presse, les grandes école d'ingénieurs n'existe pas encore et la technologie de cette époque ne permet pas encore la fabrication de la bombe atomique. Reste donc une solution.. L'arme chimique bactériologique...

Un concours est donc lancé à travers tout le pays dans le but de trouver un cerveau capable de créer en quelques mois l'arme suprême. Et c'est là qu'entre dans l'histoire un petit brasseur, travaillant dans une petite brasserie de la région de Rheinfelden, juste à côté de Bâle. Brasserie qui deviendra célèbre par la suite en faisant une bière imbuvable et en rachetant une autre brasserie fribourgoise afin de pouvoir sous un autre nom écouler ses stocks..

Alex Villinger c'est son nom, qui n'est d'ailleurs pas de parenté avec la très célèbre Mélanie. Alex Villinger, effectue dans le plus grand secret des travaux sur l'utilisation des restes de levure après brassage. Le but de ces recherches, trouver une substance à même de créer un revêtement efficace pour les routes du pays. Il faut savoir qu'à cette même époque le tout nouvel OFROU (Office Fédéral de Routes), a décidé de faire améliorer de manière conséquente la qualité des routes du pays. Les chemins de terre et les routes en pavés, n'apportent plus un confort optimal aux usagers et trouver un revêtement adéquat est devenu une priorité. Ceci devra également favoriser le déplacement rapide des troupes d'un point à un autre du pays en ces temps de guerre. Le goudron n'ayant pas encore été inventé, il faut trouver autre chose. La suisse étant grande productrice de bière, les brasseries se retrouvent avec des quantités astronomiques de substrat de levures de bière sous forme pâteuse.

Alex Villinger, travaille depuis des mois à la transformation de cet agrégat de levures en revêtement efficace, agrégat auquel, pour des raisons de brevets, il a donné un nom, Le Cenovis. Cependant il se heurte à un problème de taille. Le pH extrêmement élevé de sa substance et son instabilité moléculaire la rende hautement explosive. Utilisé ce substrat comme revêtement équivaudrait à faire rouler un 40 tonnes sur un tapis de nitroglycérine. Impossible donc de l'utiliser à ces fins.

Hors par un des ces hasard qui fait l'histoire, Gaspard Villiger, alors ministre de la défense, prépare sa tournée électorale et se rend en visite à la brasserie de Rheinfelden pour un discours auprès des employés. A l'occasion de cette visite, une présentation de la brasserie lui est faite. C'est lors de la visite des laboratoires que la rencontre entre les deux hommes va se faire. Éblouis par la découverte d'Alex Villinger, le ministre de la défense y voit tout de suite une utilisation autre que l'amélioration des routes du pays. Une utilisation militaire est très vite envisagée. Un seul problème subsiste, la haute instabilité du produit rend son transport extrêmement dangereux, les risques d'un transport de Cenovis sont si élevés que même Yves Montant et Charles Vanel, qui avaient accepté le transport de quelques tonnes de nitroglycérine pour le salaire de la peur, refuseront l'offre.

Alex Villinger comprend qu'il lui faut rapidement trouver un moyen stabiliser son agrégat, impossible sans cela de le transporter. La solution lui viendra de sa femme, Georgette Villiginger, lors de ce qui au-delà d'un accident ménager aurait pût devenir un véritable désastre (100 grammes de Cenovis équivalent à 12 kilos de semtex actuel). Alex villinger, pressé par le temps avait décider de poursuivre ses travaux à son domicile, en dehors de ses heures de travail, ceci afin de gagner un temps précieux sur ses recherches. Pour ce faire il avait ramené à son domicile un pot d'environ 1 kilo de son Cenovis et l'avait dans un moment de distraction placer sur la table de la cuisine. Quelle ne fût pas son horreur en découvrant le lendemain matin sa femme Georgettte en train de se beurrer de grandes tartines dudit produit pour son petit déjeuner. La pauvre femme lui avait demandé la veille de lui ramener du miel, sa cécité naissante lui avait fait confondre les deux pots et une absence totale de sens gustatif a fait le reste.

Alex Villinger ne parvint pas à empêcher son épouse de plonger son couteau à tartiner dans le pot, transit de terreur, il pensait leurs dernière heures arrivée et se voyait déjà lui, son épouse et une partie de son quartier, désintégrer, parti en fumée. Mais rien ne se produisit, miracle de la chimie moléculaire le beurre avait stabilisé l'agrégat et Georgette qui n'avait pas de goût semblait ravie de son petit déjeuner.

Cependant le mélange restait toujours explosif lors d'un fort impact (environ 40 mètres seconde), mais le transport était désormais possible sans risque. Des études furent entreprise avec l'aide des plus hautes écoles d'artilleries du pays (sur les places d'armes de Bière et Frauenfield . Le produit fût conditionner sous forme de boulet à même d'être tirer par des canons sur le champ de bataille.

Première utilisation

Le 22 juin 1476 lors de la bataille de Morat, cette toute nouvelle et terrible découverte fût donc utilisée pour la première fois a des fins militaire. Ce fût sa seule utilisation a cette fin. La puissance de cette arme dépassa ce que ces concepteurs avaient imaginé et l'apocalypse a côté de ce qui ce passa ce jours là, passait pour conte pour enfants. Le feu nucléaire n'était à côté qu'une allumette de Bengale un jour de fête nationale. L'armée de Charles le Téméraires fût anéantie et n'eut d'autres choix que se jeter au lac, qui depuis porte le nom cette funeste bataille.

Mais que faire des stocks énorme de Cenovis restant ? Les accords de paix étant signé et tout les participants au conflits étant d'accord sur le fait qu'une telle horreur ne devait jamais se reproduire, comment éliminer en toute sécurité tout le cenovis restant.

Il fût décider de les enterrer dans un endroit secret, pendant quelques décennies voir quelques siècles, en attendant que les progrès de la science permettent d'en venir a bout. Mais là encore le hasard et le destin allait en décider autrement. Une mystérieuse épidémie frappât les abeilles du pays et les décima au début des années 1930, une forte pénurie de miel a travers le pays se fît vite ressentir. Épidémie dramatique qui priva tous les bambins du pays de leurs tartines de miel pour leur petit déjeuner. Pour remédier à cela il fût envisager d'importer en grande quantité du miel en provenance de Provence, miel a base de lavande. Mais les coûts astronomiques auquel cela serait revenus dissuadèrent les dirigeant du pays.

Malgré plusieurs études menée par de grand historien, une zone d'ombre subsiste toujours sur l'histoire du Cenovis et l'on a jamais vraiment su comment l’anecdote de Georgette Villinger refit surface. Mais c'est bien de cette anecdote qu'il fût question au début de l'année 1931 lors d'une réunion du conseil fédéral, tenue en secret a Bern dans l'une des salles du palais fédéral. Personne ne sait encore aujourd'hui qui, après tant d'années avait encore connaissance des stocks de Cenovis dormant sous nos montagnes et avait eut l'idée d'en faire de la pâte a tartiner pour remplacer le miel en ces temps de crise.

Toujours est-il qu'a l'automne 1931 les citoyens helvétique virent apparaitre dans les meilleures épicerie du pays de petit pots en verre brun, recouvert d'une étiquette verte montrant un dessins d'un tube de Cenovis sur une assiette contenant un plat fumant avec cette mention au bas de l'étiquette "VITAMIN-Würze"

Un retour militaire :

En 1955 le Cenovis fait son retour sous les drapeaux, mais cette fois pas question de l'utiliser comme une arme. Non il va servir d'apport alimantaire. Nos soldats sous les drapeaux durant leurs écoles de recrues et cours de répétitions manquent de protéines et de vitamines. Un tube de Cenovis dans leur ration de secours viendra combler cette carence.

Dans grande distribution:

C'est a partir de 1978 que le Cenovis devient un élément incontournable du gourmet helvète. Le succès et l’attrait du produit séduisent également la Migros. Il figurera dans son assortiment sous le nom de Fitovit jusqu’en 2002. À partir de cette date le Cenovis sera vendu dans toute la Suisse sous sa marque actuelle.

Phénomène social:

Cependant même si le Cenovis est très populaire en Suisse et que vous trouverez ce produit sur un grand nombre de tables des gastronomes du pays. Tout le monde n'apprécie guère le Cenovis. Les exportations de ce produits spécifique au savoir faire helvétique sont réparties sur l'ensemble du globe et trouve un échos favorable au près des populations asiatiques, qui le découvrent lors de leurs voyages en Suisse. Reste qu'une récente étude pratiquée sur internet via un forum de discussion, qui n'a normalement pas vocation culinaire, démontre qu'une partie de la population mondiale n'adhère pas aux vertus gustatives du Cenovis. Il semblerait en effet qu'une partie de la population du bassin méditerranéen, soit entrée en lutte contre ce qui est désormais l'une des spécialités culinaire de la gastronomie helvétique. Pire une organisation aurait même vu le jour, sous le nom de "CELULE ANTI CENOVIS TEAM"

Mais le Cenovis reste apprécié d'une large partie de la population mondiale, cette étude menée sur internet le démontre également. Un groupe de soutien semble s'être formé, fans, amateurs de gastronomie fine ou tout simplement nostalgiques d'une grande époque ou les helvètes étaient des soldats craint de par le monde nul ne sait vraiment qui sont les membres de ce groupe. Le "Cenovis Eater Group" c'est son nom, pourrait bien être la seconde zone d'ombre de l'histoire du Cenovis.

Au vu de l'ampleur que prend le débat entre anti ou pro Cenovis, espérons que la guerre du Cenovis n'aura pas lieu. N'en demeure pas moins que le Cenovis et apparemment en train de devenir un véritable phénomène de société.


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