Chucky
Chucky est le fils caché de Chuck Norris qu'il a empaillé à sa naissance, après que Chucky ait mangé tous les chocos suisses. Il est donc doté de pouvoirs exceptionnels.
Jeu d'enfant
Charles Lee Ray, un serial killer, est poursuivi par la police et trouve refuge dans un magasin de jouets. A l'intérieur, le flic qui était à ses trousses parvient à le toucher par balle. Grièvement blessé, il transmet son âme à une poupée, suivant un rituel vaudou. Le lendemain, Andy, un petit garçon qui s'apprête à fêter son anniversaire, demande à sa mère une poupée Good Guys comme cadeau. La jeune femme, veuve et peu fortunée achète ladite poupée auprès d'un clochard dans la rue, et l'offre à son fils. Le soir même, la jeune femme, retenue à son travail, confie la garde de son enfant à sa meilleure amie. Mais celle-ci est assassinée et la police entend interroger la mère et le jeune Andy : ce dernier prétend alors que la poupée est capable de se déplacer et d'agir selon sa propre volonté...
Jeu d'enfant marque le début de la saga des Chucky, dans lequel un jouet est possédé par l'esprit redoutable d'un serial killer. Une des premières choses à retenir est l'élément indispensable du film : la voix de Brad Dourif (Vol au dessus d'un nid de coucou, Dune) qui sert à merveille le personnage de Chucky : impressionnante, diabolique et inimitable ; aussi, lecture en V.O obligatoire ! Chucky a pour originalité d'avoir un caractère bien à lui, et bien trempé ! Son physique de poupon plutôt gentil et doux contraste violemment avec l'agressivité, tant physique que verbale, dont il est capable. Chucky est un vilain garnement, pour notre plus grand plaisir, et de surcroît jure également comme un charretier: son expression favorite ? Fuck you ! Sa vulgarité et son sens de l'humour noir font de lui un personnage attachant malgré lui. Mais il n'est pas le seul : Catherine Hicks est une maman courageuse et touchante, Chris Sarandon campe,lui,un flic de série B plutôt sympathique. Un bémol sur la réalisation qui, même si elle s'avère assez énergique, reste inégale. Tous comme les effets spéciaux. On se régale toutefois sur le visage haineux de Chucky ainsi que sur le final où Chucky apparaît comme l'improbable petit frère de Terminator. Malgré tout, Jeu d'enfant est un film plutôt réussi, grâce notamment à ses interprètes, à son cynisme et son pantin maléfique, mais ne restera pas comme le meilleur de la série.
Jeu D'enfant 2
Il y a peu, le jeune Andy et sa mère venaient à bout de Chucky, une poupée maléfique habitée par l'esprit d'un meurtrier initié aux rites vaudous. A l'époque, personne n'a voulu croire à cette histoire : aussi, la mère fût envoyée en observation dans un hôpital psychiatrique, et Andy provisoirement placé chez les Simpson, une famille d'accueil. Afin de prouver que la poupée "Brave Gars" est inoffensive, le fabriquant ré-ouvre l'usine et relance la production de poupées. Mais un ouvrier perd la vie dans d'étranges circonstances...
Chucky 2 pourra déconcerter par une construction assez inégale, ainsi qu'une atmosphère très différente de "Jeu d'enfant". Le côté sombre du premier opus a disparu et laisse place à une mise en scène beaucoup plus rythmée. Même si la première partie du film tarde un peu à mettre en place tous les protagonistes, celle-ci n'est pas vaine et permet d'apporter tous les éléments utiles à la compréhension de ce qui va suivre. Il ressort de ce film que Chucky est vraiment le personnage central, à la différence du premier où la mère et le fils jouaient un rôle prépondérant dans l'histoire.
La galerie des personnages repose essentiellement sur un environnement familial et sain, à la psychologie relativement simpliste, sans que cela n'altère ni la qualité d'interprétation de chacun, ni la qualité de l'histoire. Il n'y a pas précisément de véritable héros, hormis Andy, l'obsession de notre poupée psychotique.
Pourtant, Chucky tarde à pointer le bout de son nez, mais cette attente sera vite pardonnée, tant ce qui va suivre est épatant. Tous les meurtres volontaires, ou non (que l'on retrouvera également dans "Chucky 3"), sont inventifs et particulièrement "amusants". Ce deuxième opus baptisé "La poupée de sang" répond à nos attentes et nous livre son explication : Charles Lee Ray est définitivement prisonnier de la poupée, par conséquent Chucky est à présent vivant... comme en témoignent ses saignements de nez, et les nombreux assauts sanglants qu'il subira en fin de parcours.
Le film devient alors vraiment divertissant et plein de rebondissements sur le lieu même qui vit la naissance de Chucky. Un retour aux sources dans l'usine à jouets où l'on ne s'ennuie jamais : aucun temps mort, les effets spéciaux sont formidables et drôles, et notre brave gars fait preuve d'une résistance farouche.
Et surtout, Chucky assied définitivement son caractère : cynique, joueur, et grossier, à l'image entre autres de sa rencontre décapante avec Tommy le "Brave Gars" appartenant à la famille d'accueil, ou bien encore celle avec une maîtresse d'école très pointilleuse sur les bonnes manières...
Le vice lui colle à la peau, mais il réussit à ne jamais tomber dans la vulgarité. Chucky est sympathique, et ce malgré la violence de ses actes. Difficile de s'identifier à une poupée, par conséquent notre capital "pardon" est instantané. On le juge principalement sur ses facéties criminelles et non sur une éventuelle propension à faire couler ou non des litres d'hémoglobine, à la différence d'autres slashers dont on attend obligatoirement notre quota gore pour être rassasié.
Chucky maîtrise à présent parfaitement ses émotions et l'acceptation de sa nouvelle identité. Une maturité qui lui permettra de faire partie pour la seconde fois de la sélection officielle du Festival d'Avoriaz en 1991, lui ouvrant ainsi les portes de la reconnaissance parmi les "grands". Un mini-slasher est né.
Jeu D'enfant 3
Huit années se sont écoulées depuis que Chucky a été détruit, rongé par l'acide, dans l'usine de jouets " Brave gars ". Conscient que la population a oublié l'affaire, le directeur de l'usine décide de remettre sur le marché la dite poupée malgré les doutes d'un de ses conseillers. La production est alors immédiatement relancée, mais au cours du nettoyage de l'usine, les restes de Chucky qui gisaient à terre sont ramassés et jetés dans la cuve de fabrication. Or la pince du chariot élévateur transperce l'amas de cire, laissant ainsi le sang de Chucky s'échapper... Pour fêter l'événement, et afin de le remercier, ses collaborateurs lui offre le premier brave gars sorti de l'usine. De retour chez lui, il se laisse aller à la détente et ne prête pas attention à la boite sur son canapé. Rapidement, des évènements étranges surviennent dans son appartement. Inquiet il inspecte son salon et glisse malencontreusement sur un tapis de billes, jetées par... Chucky ! Explosant la boîte qui le retenait prisonnier, celui-ci lui règle son compte illico presto. Objectif : retrouver Andy une bonne fois pour toute afin de changer de corps. Au même moment, Andy intègre tout juste le camp militaire de Kent, et fait la connaissance de Tyler, la plus jeune recrue de l'école...
Réalisé seulement un an après Chucky 2 " La poupée de sang ", Chucky 3 nous plonge cette fois-ci dans le milieu fermé et rigoureux de l'armée. Le décor ainsi planté, le film offre un champ d'action spectaculaire pour notre poupon maléfique. Andy devenu adolescent goûte malgré lui aux joies de l'armée, suite à de nombreux échecs lors de ses placements en familles d'accueil. Le contraste est donc saisissant entre l'état d'esprit fragile du jeune garçon, et la dureté de l'embrigadement militaire. Et le jeune homme, de surcroît n'est pas très réceptif à l'ordre et le maintien. Mais il n'est pas le seul : Chucky, la discipline, il ne connaît pas ! Sachant à présent qu'il ne pourra plus se changer dans le corps d'Andy, il s'en prend au plus jeune et lui propose une partie de " cache-cache de l'âme " (quel poète ce Chucky !)
On assiste dès lors à une première partie riches en portraits de personnages : un souffre douleur, une jeune fille courageuse et insolente, un tout jeune garçon naïf et affectueux, et le Lieutenant Colonel Shelton : brutal, violent et sadique. Tout laisse présager que le film risque de verser dans le règlement de comptes. Et on va être servi ! Chucky 3 nous propose l'épisode le plus sanglant et le plus élevé en nombre de meurtres. Jusque-là adepte du simple couteau, Chucky va élargir sa collection et découvrir les armes à feu pour notre plus grand plaisir : fusil, bombe... et une première : tuer sans les mains !
La seconde partie, que je situerais lorsque l'action se déroule hors du camp militaire, est un peu poussive. L'exercice de guerre prévu, façon ball-trap, aurait pu un peu plus inspirer le réalisateur ; même si celui-ci deviendra amusant grâce à Chucky qui n'a que faire de faire semblant : pourquoi jouer avec des balles de peintures lorsque l'on peut en mettre de vraies ? (Chucky en carabinier dans la salle d'armes). Pourtant les possibilités qu'offrent le campement de nuit et la forêt étaient propices à de meilleurs rebondissements et courses poursuites.
Toutefois la conclusion à la fête foraine dans le train fantôme est assez réussie et aboutie. On note une fois de plus l'humour décalé de Chucky avec quelques répliques cinglantes : " Rien de tel qu'une petite strangulation pour se faire une petite santé ", " Merde, j'aurai bien aimé faire la peau à ce porc " ou bien encore " Hé oui ! c'est toi que tu vois crever connard ! " pour ne citer que celles-ci. Originalité toujours dans sa façon très personnelle de jouer au yoyo, vider les ordures, ou bien encore sa séance chez le coiffeur... Chucky est de retour et il n'est vraiment pas content !
Une dernière petite chose : ne ratez surtout pas l'introduction graphique du film, absolument magnifique...
La fiancee de Chucky
Vivement inspiré du classique "Frankenstein" en 1931 et "The Bride of Frankenstein" en 1935, le film "Chucky 4, Bride of Chucky" est un régal d'imagination. Quelques autres réalisateurs avaient déjà prient le challenge d'exploitation de cette inspiration, en outre dans la fiancée du film "Bride of Re-Animator" en 1990, alias "Re-Animator 2" et "The Bride"en 1985, version française de "La promise" avec en vedette le chanteur "Sting" (The police) dans le rôle du "Baron Charles Frankenstein" et de Jennifer Beals cependant le film "Bride of Chucky" est remarquablement supérieur.
Ce film contient des éléments qui sont rarements utilisés dans le monde de l'horreur ; amour, humour noire, émotion affective, douceur et terreur se fusionnent très efficacement. Le film "Chucky 4" nous présente un vent de renouveau, une toute nouvelle direction à l'histoire, on apprend plus dans "Chucky 4" que dans les deux autres Chucky qui l'on précédé.
Le réalisateur a bien fait ses devoirs. Le film "Chucky 4" est très bien orchestré: les effets sonores, la trame musicale, on y retrouve en intro du film la chanson "Living dead girl" de Rob Zombie ex- membre de la formation "White Zombie" et plus loin la chanson "Blood stained" de la formation "Judas-Priest" avec son nouveau chanteur et plusieurs autres.
Les prises de vues, l'originalité de l'histoire, les interprètes, l'atmosphère d'amour et d'horreur bref tous les ingrédients pour une réussite infernale, ce qui qualifie "Chucky 4" dans les vingt meilleurs films d'horreur/ fantastiques du siècle. Dans la fiction de l'histoire et la tradition des "Chucky", l'histoire du film est logique et à noter qu'aucune erreur de montage n'est visible.
Tiffany
Cette sensuelle beauté à croquer venant tout droit du paradis de l'enfer est morbidement la fiancée idéale à tout bon diable digne de ce nom..
Chucky it's alive
Chucky est de retour, bien vivant et toujours aussi délinquant, assoiffé de vengeance, même sa tendre fiancée n'arrivera pas à le raisonner, Chucky c'est Chucky et le restera pour la vie. J'espére su'il va en avoir un ouveau , sinon Tiffany est trop bonne .
Adieu Bartley...Hello Chucky
Enfin, Andy Barltey est chose du passé, ce n'était pas trop tôt. La présence de Bartley était acceptable dans Chucky 2, car il nous offrait un complément à l'histoire face à l'évolution entre lui et Chucky. Mais dans Chucky 3 Bartley était de trop, ce qui rendait l'histoire ennuyante et moins captivante. Et de plus ce n'était pas une bonne idée de rattacher Chucky à l'armée. Chucky aime voyager, mais le réalisateur du 3ième épisode l'a ignoré.
Au tout début du film on a droit à une visite visuelle ultra rapide du dépotoir musé de l'horreur. En tant que spectateur on est servi à souhait. On peut voir la tronçonneuse de Leatherface (massacre à la scie), le masque de hockey de Jason Voorhees (Vendredi 13), le masque de Michael Myers (Halloween), le gant de Freedy Kruger (Les griffes de la nuit), etc. Par la suite on a droit à un bon nombre d'articles de journaux traitant du sujet entre Charles Lee Ray et Chucky, conservés précieusement par la délicieuse Tiffany. Ces articles de journaux fictifs seraient très appréciés en version intégrale sur Internet. (Avis aux fans de Chucky si vous créez un site Chucky, pensez-y bien.)
Si on visionne ce film pour la première fois et sans savoir que Tiffany deviendra poupée, on peu facilement imaginer que si Tiffany le devenait, à deux poupées à quoi pourrait t'on s'attendre ? Chucky lui on le connaît déjà grincheux, violent, mal élevé et sans pitié. Mais Tiffany est différente, douce, sensible et macabrement romantique, de plus elle ne se laisse pas piler sur les pieds par Chucky.
C'est comme si la Sainte-Vierge (qui ennuyée par son métier) voudrait se changer les idées et passer une soirée avec le diable. Ça serait comme l'eau et le feu ça s'assemble mais ça ne dure pas. C'est ce qui donne un suspense captivant au film, la curiosité de voir l'évolution de ce qui va se produire entre les deux poupées.
C'est un procédé ingénieux et le film ne perd pas son téléspectateur, enfin le bien et le mal devient rentables. En partie Chucky reflète quelques réalités de la vie: Les chicanes conjugales, la force de l'amour (ce qu'on est près à subir ou à faire parce qu'on aime) l'arrogance et l'orgueil de l'homme qui cherche constamment à faire valoir qu'il ne s'inclinera jamais devant la femme.
L'analyse
Plus la fiction d'un film d'horreur se rapproche ou se mêle en partie à la réalité de la vie. Plus, il va effrayer son public, par la peur de ce qui pourrait être réel mélangé avec l'état semi hypnotique ou semi ensommeillé (ce qu'on appelle dans un terme moins compliqué "être entré dans le film") du spectateur très attentif visuellement provoque chez certains(es) des frissons inattendus et quelque fois une nuit blanche ou avec lumière allumée. Mais il ne faut pas oublier que l'horreur est là pour faire peur. Chucky 4 lui n'atteint pas ce sommet d'explication en général car c'est une poupée qui tue, ce type de film appartient à la catégorie tueur artificiel.
Donc, Chucky 4 n'a pas été conçu pour faire peur, mais pour être un film efficace. Le réalisateur a utilisé les éléments de base (réalité-fiction) de film venant de d'autre catégorie d'épouvante relié à la peur direct et les a intégré dans Chucky 4. Mais pour arriver à inclure de tels éléments aussi évident dans un film de cette catégorie, il faut y réfléchir deux fois plutôt qu'une, surtout pour le véhiculer entre deux poupées. Chucky 4 s'en est tiré haut les mains et chapeau pour sa conception. Les scènes de Chucky 4 sont très bien exprimées et donnent à l'horreur une noblesse rafraîchissante, pour ceux ou celles qui ne sont pas passionnés, à l'occasion offrez-vous donc le meilleur de la série "La fiancée de Chucky" un film mortellement charmant.
Le Fils De Chucky
Shit-face est une poupée vivante. Ne sachant d'où il vient, il vit dans un cirque. Il apprend un jour à la télévision qu'un film en tournage adapte le parcours sanglant de Chucky et Tiffany, deux serial killers, poupées également. Persuadé que ceux-ci sont ses parents, il s'évade et atterrit à Hollywood.
"La Fiancée de Chucky parodiait les comédies romantiques, et avec Le Fils de Chucky, j'avais envie de franchir encore une nouvelle limite, de révéler une autre dimension du personnage. Il m'a semblé naturel d'évoluer vers une parodie du genre drame domestique, de films comme Des gens comme les autres ou Kramer contre Kramer... Des films où l'enfant devient l'enjeu d'une bataille". C'est ainsi que Don Mancini, créateur du personnage, scénariste de la série, présente ce cinquième épisode dont il est également le metteur en scène. Après un épisode considéré comme le meilleur d'une série mollassonne, la poupée tueuse revient à l'assaut afin de fonder la parfaite famille. Et avec un pareil pitch, mieux vaut ne pas s'attendre à une ambiance angoissante et horrifique semblable à celles que tentaient – maladroitement - de créer les trois premiers épisodes (si le premier pouvait surprendre, les second et troisième tomes ne volaient pas très haut). Ici, les références, de Kubrick à Ed Wood en passant par Hitchcock et Carpenter, pullulent et les gags font mouche. Le tout distillé dans un ensemble étonnamment travaillé visuellement, s'ouvrant par un magnifique plan séquence mêlant Psychose et Halloween. Car Mancini n'est pas un simple faiseur à qui aurait été confié un cinquième épisode en guise de remerciement. Poussant à leur paroxysme les concepts entraperçus et effleurés dans La Fiancée de Chucky, en les accommodant d'une mise en scène jubilatoire qui se permet un vibrant hommage à De Palma, metteur en scène préféré de Mancini. Résultat: une mise en abyme savoureuse (Jennifer Tilly interprète son propre rôle en poussant la caricature au maximum), ponctuée de clins d'½il jouissifs (le gag Shining), de caméos astucieux (les apparitions du rappeur Redman et surtout de Britney Spears), de meurtres craspecs, etc. Allons droit au but, Le Fils de Chucky n'est rien moins que le meilleur épisode de la série.
Bien entendu, c'est dans son côté graveleux que le film parvient à surprendre le plus. Regorgeant de scènes anthologiques au caractère ouvertement sexuel (Chucky se tirant la nouille en feuilletant un magazine gore, Tiffany brandissant une seringue remplie de sperme, les poupées tueuses vérifiant le sexe de leur enfant...), le film devient une parabole sur l'identité sexuelle à travers la recherche du fils. Prénommé Glen par son père et Glenda par sa mère, dépossédé de son libre arbitre (deviendra-t-il tueur, comme papa ?), Shit-Face ne peut que perdre le peu de repères qu'il avait, et basculer dans un égarement total et tragique. A ce titre, l'une des scènes de révélation finale est d'une finesse rarement atteinte pour ce type de produit, en même temps qu'un bel hommage à un classique du cinéma: garçon ou fille, tueur ou pas, Shit-Face a fait son choix, préparez-vous à être surpris. Sans atteindre la réussite de L'Antre de la folie (pour citer une autre mise en abyme du cinéma fantastique), Le Fils de Chucky parvient à se hisser sans peine à un niveau excellent, en dépit d'une certaine mollesse par moments, de personnages inutiles (le paparazzi joué par John Waters) et, plus surprenant, de ses effets spéciaux parfois médiocres (l'animation des poupées semble bien moins réussie que dans les épisodes précédents). Mais Don Mancini réussit haut la main son examen de passage, et son premier film se révèle une véritable réussite tant sur le plan visuel que sur celui des thèmes abordés. Parvenant à associer une intrigue agréable à des idées un peu plus ambitieuses, il nous ferait presque espérer un sixième épisode. Même si le succès a été bien moindre que celui du précédent tome, les recettes finales (environ 17 millions de dollars pour une mise initiale de 12) sont suffisantes pour enclencher la mise en chantier d'une suite. Vu l'épilogue du Fils de Chucky, le potentiel semble énorme.
Les projets de Chucky
Présentement, Chucky et sa famille se la coulent douce quelque part dans le coin de Fermont. Nous savons seulement qu'il souhaite faire deux nouveaux film, Chucky 6: La réssurection et Chucky 7: Chucky a Hawaii. Cependant, rien ne nous laisse savoir quand il compte revenir à Hollywood.
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