Constante de Djez

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Symbole :

Dz

Définition :

La constante de Djez est une constante à la frontière du psychisme et de la thermodynamique classique, vérifiée à la fois expérimentalement et formellement par le principe de récurrence. La constante spécifie que chez certains individus, toute initiative ou non-initiative prise aboutira invariablement à produire l'effet inverse désiré vers toujours plus d'entropie, conduisant donc au mieux à une simple augmentation du désordre, au pire à créer ce qu'en accidentologie on nomme "sur-accident".

En langage courant nous disons que tel individu soumis à la constante de Djez aura toujours tout faux quoi qu'il fasse - ou non. Par ailleurs, le principe shadokien selon lequel "il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, plutôt que d'arrêter de pomper et risquer qu'il se passe quelque chose" est inopérant chez le sujet djézien. En effet, qu'il fût pompé ou non, le pire est toujours certain lorsque la constante de Djez est appliquée à une quelconque action (cf propriété #3).

Propriétées :

- Il est établi comme en toute thermodynamique une corrélation entre la quantité d'énergie employée dans une initiative donnée où intervient la constante de Djez, et la valeur d'entropie dans la situation finale, à la différence que toute énergie produite par le sujet djézien aggrave l'entropie d'un système. Cette propriété est dérivée de la définition Boltzmannienne de l'entropie en thermodynamique, qui établit que plus l'entropie ou désordre du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l'énergie inutilisable pour l'obtention d'un travail productif - le tout affecté d'un coefficient égal à la constante de Djez.

- Contrairement à la thermodynamique classique qui admet des transformations réversibles, la constante de djez produit obligatoirement des transformations irréversibles, la constante ne se manifestant qu'en milieu ouvert par la production d'une forte dissipation et déperdition d'énergie, à la fois du sujet djezien sur sa victime son objet, mais aussi par réaction sur tout l'écosystème environnant tentant de retrouver, avec l'énergie du désespoir, une situation d'entropie équilibrée.

Ceci nous donne une nouvelle équation : ΔSglobale = ΔScréée = Δ((Ssystème + Sextérieur)!)Dz > ΔSinitiale/Dz

- Soit la probabilité du pire P telle que 0 < P < 1, alors P(Dz) = 1.

Paradoxe djezien :

Cette constante ne se manifeste de façon paradoxale que chez les êtres vivants doués d'une certaine faculté de reflexion. Si pour être en acte, il faut bien être en puissance selon la terminologie aristotélicienne, nous prouvons ainsi par les effets (ie les cataclysmes et autres marasmes provoqués par le sujet djesien) la présence d'une capacité de réflexion qui, pour être invariablement erronée, n'en est pas moins présente, étant entendu qu'une faculté de réflexion absente ne saurait être ni droite ni erronée.

Histoire :

La constante de Djez a été pour la première fois observée (mais non prouvée) à la fin du XX° chez un sujet expérimental, citoyen czèque, répondant au nom de Pepu NENYMOJNY. Voir sa biographie.
Elle ne fut scientifiquement prouvée qu'au tournant des années 2012 chez un individu nommé Djez, qui a tenu héroïquement à renoncer à son quart d'heure warholien et à rester (partiellement) anonyme.

Impact philosophique et pratique :

La constante de Djez et son paradoxe remet violemment en cause le principe de libre-arbitre admis universellement chez tout être doué de raison. Les conséquences juridiques sont incalculables.

Culture :

La constante de Djez fut une inépuisable source d'inspiration pour les frères Cohen (Fargo, Burn after Reading, The Big Lebowsky etc.)

Note :

La constante de djez est à strictement parler une anomalie, ou en terme aristotélicien une monstruosité, et ne peut être définie comme une constante universelle - elle ne saurait ainsi remettre en cause le modèle classique de formation de l'univers. Il est probable en revanche qu'elle remette en cause les modèles de fin prévue de l'univers, les modèles actuels comme le Big Rip ne prenant pas en compte cette constante dans leurs calculs.


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