Débarquement en Acadie

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Le Débarquement en Acadie constitue l'incartade militaire la plus secrète de la Seconde Guerre mondiale. Elle mettait en jeu la totalité des forces armées du IIIe Reich allemand, d'un côté, et une alliance de la Beauce, Kamouraska et Matane de l'autre. Les services secrets allemands et acadiens ont préféré gardé l'affaire secrète pendant des années, mais aujourd'hui, parce que l'auteur de cet article a réussi à pénétrer dans un vieil entrepôt de la basse Côte-Nord placé sous la garde de dangereux tamias rayés et à en extirper les archives du conflit, la sencyclopédie peut tout faire éclater au grand jour.

Origines du débarquement

Officiellement, le débarquement et les conflits qui ont suivi ont duré du 25 décembre 1941 au 28 février 1942. À cette époque, Hitler, commandant des forces de l'Allemagne nazie à la moustache excitante, veut étendre son territoire après avoir pété la gueule de la France en huit jours environ. Et les Français le font royalement chier. Il veut donc s'attaquer à une nation typiquement française. La plus proche n'est pas très loin, juste de l'autre côté d'un océan : il s'agit du Québec. C'est pourquoi Hitler décide de concentrer toutes ses forces contre les points névralgiques du Québec, soit tout le Québec. Il se passe donc d'attaquer l'Angleterre de Winston Churchill parce que "Ils sont trop occupés à boire leut thé à présent, ils ne vont pas passer à l'attaque", comme il aimait le dire. Et si Hitler avait décidé de lancer une offense contre l'Angleterre et de continuer sa campagne russe ? Eh bien, ce serait Heil Hitler, mein führer aujourd'hui, mon ami ! On sous-estime toujours ce que la Beauce peut nous apporter.

[L'Acadie n'a en aucun cas un rapport avec le Québec hormis la langue française (NDL) si la désencyclopédie consiste à désinformer en imposant des clichés, lieu-communs, et autres choses in-drôles et in-vraies, mieux vaut s'instruire avant toute activité intellectuelle]

Début du conflit

Les Nazis ont bien du mal à débarquer sur les côtes froides de l'Acadie en ce 25 décembre 1941. Ils ne savent pas qu'ils seront bientôt la cible des attaques dévastatrices des canots de pêche d'élite de la région. Celui dont les jambes pointent vers le haut s'est déjà fait happer par un saumon de choc.

La bataille se déclare le 25 décembre 1941, jour du débarquement en Acadie. Les Allemands, ayant pris compte des pratiques québécoises par le biais d'habiles agents doubles postés dans la campagne du coin ("Je fous afais dit que ça serfirait à quelque choze !", tonnait Karl Donitz), savent que les forces de Kamouraska, Matane et de la Beauce sont en plein réveillon de Noël et que le temps des cadeaux où l'on reçoit des oranges avec grande joie arrive bientôt. Ils pensent donc qu'ils ont tout leur temps pour agir.

De plus, les forces armées canadiennes, et les Allemands le savent, ont déjà toutes été dépêchées en Europe et tout ce qui reste devant eux n'est qu'une bande de campagnards qui font la fête et ne sont même pas informés du conflit. Il faudra plusieurs jours aux gouvernements québécois et canadiens avant d'être avertis du conflit. Au moins, à ce point-là, ils pourront envoyer leurs caravelles de glace à la rescousse sur les mers. Mais on verra ça plus tard.

Toutefois, ils sont fatigués après cette traversée de l'Atlantique et tardent, tant et si bien qu'ils arrivent seulement aux portes du Québec le Jour de l'An et se rendent compte en cours de route qu'il n'y a personne à attaquer en Acadie. À ce temps-ci de l'année, un épais brouillard couvre le pays des Acadiens et empêche les bombardiers allemands, lâchés des porte-avions, d'atteindre leurs cibles. Ils finissent à peu près tous par entrer en collision avec des hordes de pigeons acadiens kamikazes qui les font s'écraser au sol.

Les navires allemands sont peu à s'aventurer dans l'estuaire du Saint-Laurent en ce début de bataille et préfèrent rester sur les côtes du coin pour que les amiraux allemands aillent draguer les belles acadiennes qui ne soupçonnent pas que l'avenir de la Terre est en train de se jouer tout autour. Heinrich Himmler parvient presque à s'en faire une, une nuit du 5 février 1942, quand les destroyers canadiens de l'amirauté, faits de glace, arrivent finalement pour régler le compte des Allemands postés sur les côtes acadiennes. Leurs navires en état de fonte avancée, les troupes canadiennes ont tout juste le temps de bombarder héroïquement la flotte nazie de boules de neige armées de copeaux de glace avant que leurs bateaux ne coulent sous leur poids. Ils réussissent ainsi à sérieusement érafler la peinture sur la caravelle des officiers de service. Il s'agi d'un geste qui mérite de rester dans les annales, et là s'arrête presque la contribution du Canada au conflit. N.B. Si Himmler n'a pas baisé cette nuit-là, ce n'est pas parce que les Canadiens sont passés à l'attaque, c'est parce que la fille l'a laissé tomber.

Suite du conflit

La bataille de St-Pacôme

Les troupes de terre allemandes sont, pour l'instant, celles qui ont subi le moins de dommages et progressent en territoire québécois. Ils arrivent aux forêts bien garnies du sud-est de la belle Province. Subissant les attaques répétées des meutes d'orignaux et de castors sauvages de la région, une partie d'entre eux est obligée d'aller se réfugier dans une érablière qui semble abandonnée, dans le coin de St-Pacôme, le 7 janvier 1942. C'est là que les Allemands commettent une erreur fatale. Un escadron de redoutables Bûcherons canadiens-français les y prend par surprise de façon à se réapproprier l'érablière.

D'un côté, il y a 200 000 soldats allemands, épuisés par leur voyage mais armés de puissantes mitrailleuses ainsi que comptant des chars d'assaut dans leurs rangs. De l'autre, une cinquantaine de fiers bûcherons armés de haches de travail, dont le plat préférée est de l'ours. Encore vivant. Inutile de dire que les bûcherons ne font qu'une bouchée des nazis. Durant le combat qui s'étend sur vingt minutes environ, les bûcherons appliquent leurs talents de scieurs de bois avec une surprenante efficacité sur leurs ennemis, tout en entonnant leurs chants gutturaux comme "L'arbre est dans ses feuilles maridon-maridé" et "Nos anges dans nos campagnes". Les nazis n'en croient pas leurs yeux avant de se faire éviscérer. Les balles de leur mitrailleuses rebondissent sur le torse des bûcherons, recouvert d'un épais écran protecteur en chemise de laine. Le caporal Raymond Laplante parvient même à dévier un obus de bazooka à l'aide de son poing. Les corps des nazis volent alentour au rythme des haches canadiennes françaises. Les Québécois sont même capables d'anéantir la majorité des forces blindées présentes à la bataille en mangeant l'acier qui constitue les tanks allemands de leurs solides mâchoires. On compte 199 990 morts chez les nazis et un seul, Jérôme "Ti-Louis" Rouleau (qui laisse dans le deuil sa femme et ses vingt et un enfants) chez les Canadiens français. Les Allemands restants sont obligés de se retirer dans la forêt où ils sont poursuivis pendant quelques jours par les bûcherons (qui finissent par s'ennuyer et qui laissent tomber). Parmi les autres armes bûcheronnes utilisées à la bataille de St-Pacôme, citons :

  • Arbre tombant : Arme à grand déploiement, l'arbre tombant fait partie intégrante du folklore québécois et a été abondamment utilisé lors de la bataille de St-Pacôme. Disponible en différentes essences (bouleau, chêne, orme) dans la forêt québécoise moyenne, il est déclenché par les bûcherons au moyen d'une scie ou d'une hache ordinaire. Après avoir été déclenché, il s'écrase avec grand fracas sur la tête de l'ennemi totalement pris au dépourvu par la masse qui est sur le point de le réduire en miettes. On raconte qu'environ 400 arbres tombants auraient été utilisés avec succès à la bataille de St-Pacôme, causant plus de 65 000 pertes humaines et brisant au-delà de 1200 chars chez les nazis.
  • Chaudron de sirop : En usage exclusivement chez un ordre tout spécial des Forces Armées Bûcheronnes, celui des cuisiniers, le chaudron de sirop d'érable est une des armes les plus redoutables et délicieuses utilisées à la bataille de St-Pacôme. Préparé à l'aide d'une mixture top-secrète développée par les chimistes canadiens-français, il est designé pour être déversé sur les ennemis du Québec. Ceux-ci, lorsqu'ils sont la proie d'un chaudron de sirop, reçoivent un flux de liquide visqueux et brûlant qui les paralyse dans d'abominables souffrances. Le chaudron de sirop peut aussi court-circuiter ou bloquer le mécanisme des véhicules ennemis. À la bataille de l'érablière de St-Pacôme, les 4 chaudrons de sirop utilisés auraient causé plus de 75 000 morts et paralysé 3500 chars et autres véhicules du côté allemand.

La bataille de Vallée-Jonction

Le 13 janvier 1942, les Allemands ne s'étant pas perdus en forêt à Saint-Pacôme finissent par atteindre Vallée-Jonction, où personne ne les attend. En tout cas, pas avant qu'un habitant du coin, Jason Laforest, ne les voie venir de sa terre en bordure à l'est et avertisse les campagnards environnants. Après quelques minutes de préparation, les Canadiens français sont prêts. D'un côté arrivent 2 ou 3 millions de soldats allemands furieux des pertes de Saint-Pacôme, de l'autre deux centaines d'agriculteurs qui s'arrêtent le soir pour manger.

Penser que les Allemands vont gagner est une grave erreur. Ceux-ci se heurtent en effet assez tôt aux redoutables tactiques des Canadiens français, qui consistent à se cacher dans les hautes herbes et à attendre que l'ennemi y vienne avec des fauches agricoles. Les nazis, déstabilisés, ne parviennent pas à entamer les rangs québécois malgré leurs armes à la fine pointe de la technologie. Ils ne peuvent rien contre les terribles tracteurs, les lance-pierre et les catapultes à bovin ennemis. Ils sont encore plus désespérés lorsque viennent du Nord des Amérindiens pour aider les cultivateurs. Les Premières Nations sont encore meilleures à se cacher dans la végétation environnante que les Québécois et mettent les Allemands en déroute grâce à leurs puissants tomahawks et à leurs effrayants casques à plumes.

À travers les champs et les fermes de Vallée-Jonction, les canons à obus et les mitrailleuses allemands se mesurent à ces armes de la campagne québécoise :

  • Catapulte à bovin : La catapulte à bovin est l'ultime objet de vantardise des ingénieurs québécois durant la guerre. Son mécanisme est simple et compliqué à la fois : il consiste à placer sur une catapulte une vache, puis de déclencher le processus de tir de la catapulte en question. Lors de la bataille de Vallée-Jonction, la catapulte à bovin occasionne plusieurs centaines de milliers de pertes ennemies. Le projectile de la catapulte à bovin est en effet designé pour, après avoir produit un retentissant "Mooooooooooooo" durant son envol, atteindre le sol en explosant violemment au centre d'un groupement d'ennemis et en projetant des os tranchants comme des rasoirs au ventre desdits ennemis. Les projectiles envoient aussi une giclée d'un liquide rouge aveuglant à la face des adversaires. Autant dire que les nazis n'ont aucune chance.
  • Silo-missile : Le principe est aussi un chef-d'oeuvre d'ingénierie campagnarde, il s'agit de remplir de foin (ainsi que d'objets blessants et puants en toutes sortes, par exemple du purin de porc) et de munir d'un système de propulsion aérienne un silo à foin tel qu'on en trouve dans toute ferme qui se respecte. Il s'agit ensuite de placer le silo sur une rempe de bois conventionnelle et de déclencher son système de propulsion (à l'éthanol, de préférence) de façon à ce qu'il aille s'écraser violemment sur l'ennemi. Celui-ci est dès lors aspergé de solides bottes foins qui le mettent hors d'état de nuire ainsi que de tas de purin qui l'intoxiquent jusqu'à sa mort. À la bataille de Vallée-Jonction, on estime les pertes nazies dues au silo-missile à environ 800 000 hommes.
  • Tracteur d'assaut : Il ne s'agit là que d'un simple et bon vieux tracteur canadien français. Commun dans les lignes québécoises, et mortellement efficace. Les Allemands, devant les tracteurs d'assaut, sont aussi surpris que Rome voyant arriver les éléphants d'Hannibal et sont tout simplement pulvérisés sous leurs roues. Plus tard, les campagnards de Vallée-Jonction auront l'idée sadique d'ajouter des chaînes autour des roues de leur véhicule.

La bataille de Québec

La bataille de Vallée-Jonction n'ayant laissé aucun survivant, il ne reste qu'environ 1 million d'Allemands n'ayant pas encore participé à une bataille en sol québécois, mais quand même affaiblis parce que ça fait presque un mois qu'il ne mangent que des bines et ils commencent à trouver ça souffrant, entre autres à cause de la puanteur qui s'installe dans leurs campements. Ce million de nazis arrive ainsi à Lévis, qu'ils ne remarquent tout simplement pas, le 18 février 1942. Ils décident donc de s'attaquer immédiatement à la Ville de Québec en marchant sur le fleuve Saint-Laurent gelé. Heureusement, la mairie de la ville a prévu le coup et a mis en construction quelques mois plus tôt un pont fragile au-dessus du fleuve, arme géante et redoutablement efficace. L'offensive du pont fait mouche et celui-ci s'écrase violemment sur les Allemands marchant insouciamment sur la glace du fleuve. Deux survivants demeurent, et ils sont vite occis par les chevaliers de la ville, terrifiants sur leurs chariots tirés par de puissants destriers.

Fin du conflit

L'armée allemande a tout simplement été oblitérée lors du conflit canadien français et il ne reste plus qu'aux amiraux nazis, toujours postés sur les côtes de l'Acadie, de s'en aller parce qu'ils se gèlent les pieds le 28 février 1942. Ils auront appris qu'au Québec, on te fait manger une câlisse de volée.

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