Éric Raoult revient sur son conflit avec Marie Ndiaye, prix Goncourt
De notre envoyé spécial Montsdelalune - le 24 novembre 2009
- Monsieur Raoult, vous êtes très critiqué par l'opposition en ce moment au sujet de votre polémique avec Marie Ndiaye, prix Gongourt, qu'avez vous à répondre ?
« Vous savez, monsieur, moi je n'ai rien contre les noirs, mais quand même ! Pour l'usage qu'ils en font, on ferait mieux de leur filer des bananes plutôt que des prix littéraires. Obtenir le Goncourt, et s'en servir pour critiquer le gouvernement, c'est malsain, c'est typique des noirs, ça, ils débarquent en France, réclament des droits, on leur file de la thune pour leur 8 gamins, et en plus ils se plaignent. Comme quoi ces gens là l'ont mauvaise, aucune reconnaissance !
- Estimez vous donc qu'un écrivain ait un devoir de reconnaissance envers la mère patrie ?
« Tout à fait ! Au lieu de défendre sa couleur de bamboula, elle ferait mieux de défendre les couleurs de la France, cette grosse conne, ça lui éviterait de dire de la merde, et puis ça éviterait de gâcher du papier à livres pour des noirs et des arabes. A l'heure où l'on parle d'écologie, cela me semble absolument nécessaire.
- Que pensez vous des propos de votre ami Jacques Myard, qui juge la réaction de Marie Ndiaye "Nul(le) à chier" ? Est-ce un langage digne d'un homme politique moderne ?
« Mais oui, on a encore le droit de chier sur les blacks quand on est parlementaire ! Moi, je réclame la liberté d'expression totale, parce que j'en ai marre de devoir me censurer pour cette salope ! Mais qu'elle aille se faire foutre, qu'elle retourne à Bamako s'enfiler des bananes par le petit frère si la France ne lui plaît pas, merde !
- Monsieur Raoult, il n'en reste pas moins que votre petite phrase fait scandale, mais nous sommes d'accord sur le constat qui en découle. Puisque la critique ne mène à rien, pourriez vous nous dire ce qui serait sain pour nos démocraties ?
« Quelle question ! On ne fait pas progresser un pays en critiquant un gouvernement ! Pourquoi toujours s'opposer, alors que ça ne sert à rien et qu'on n'écoutera même pas vos avis de cons d'Auvergnats ? En revanche, pour faire avancer la France, et je remercie tous ceux qui le font, il faut indéniablement soutenir l'action du gouvernement. Et cela ne se fait pas seulement en collant des affiches, non, c'est au quotidien que cette bataille citoyenne doit se gagner, chez vous, auprès de vos amis, sur votre lieu de travail, vous devez expliquer patiemment pourquoi l'action de la majorité est bonne et légitime. C'est un combat décisif, il en va de notre survie à tous.
- Mais changeons de sujet. Afin de ridiculiser l'opposition, vous avez non sans talent proposé au parlement l'adoption d'une liste de pays "Amis de la France", une sorte de label pour faire taire ces chieurs de droits-de-l'hommiste, pourriez vous nous en dire plus ?
« Avec plaisir. Mais vous devez d'abord comprendre que ce n'est que symbolique, je n'ai en effet pas envie de me retrouver avec des amis noirs à dîner, il ne faut pas pousser. Ce label a donc un double objectif : tout d'abord, me faire mousser, et faire parler de moi, ce qui est essentiel, ensuite, pouvoir décerner des bons points à nos amis chefs de gouvernement africains, qui, comme on le sait, peuvent parfois être en mal de reconnaissance à l'international et on un peu besoin d'être éduqués, comme à l'école primaire. D'où l'idée d'une notation, de bons points, justement. Ainsi, une exécution sommaire de terroristes ayant saboté des installations Total vaudra 10 points, des mesures pour favoriser le retour au pays des immigrés noirs, arabes et des pays de l'est 7 points, une commande d'armes chez Dassault 8 points, une loi contre les pédés et les noirs, 3 points etc.
- Et les récompenses ?
« C'est simple : Au bout de 20 points, on peut recevoir un pin's "j'aime la France", au bout de 50, on reçoit un drapeau tricolore, ainsi qu'un guide sur la bonne marche d'une République Bananière rédigé par notre président. A partir de 200 points, on peut se faire photographier avec Nico, à condition de ne pas faire plus d'1m70, et au bout de 500, il vient faire un discours dans ton pays pour t'expliquer que tu n'as aucune histoire, et que tes ressortissants foutent la merde chez nous, à t'en faire regretter ce bon vieux Chirac, qui pourtant n'était pas un saint.
- Mais c'est une idée lumineuse !
« Eh, oui, on a fait l'Algérie ou on ne l'a pas faite, mon bon monsieur !
- Merci infiniment pour votre bonne présence, M. Raoult.
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