Accord de cesser-le-feu en Serbo-Tchonquie
De notre envoyé spécial P.Paoli - le 5 février 2009
Le pays est toujours plongé dans le chaos depuis les attaques brutales du virus de la gastro-entérite en septembre dernier. Des dizaines de milliers de victimes civiles sont à déplorer dans la semaine suivant l'attaque.
Mais tout s'aggrave le 10 octobre quand Nina Stilobic, 130 kilos, jette son tampon usagé dans les toilettes. Les égouts de Kestudica se retrouvent complètement bouchés. En moins de 10 jours, c'est tout le réseau national qui est hors d'usage. Les autorités sont totalement dépassées, pendant que les milliards de litres contenus dans des égouts du pays se déversent dans les rues et les campagnes.
Ces derniers jours, le nord du pays a retrouvé un calme relatif depuis l'apparition du soleil, qui a permis de solidifier la couche en surface. Il semble que les récoltes soient perdues pour la décennie à venir. En revanche le sud est toujours immergé. L'état de catastrophe naturelle a été déclaré sur la mer Dhuile, où une immense marée noire se répand progressivement.
L'accord de cesser-le-feu signé ce jeudi par le Conseil d'Etat d'une part, et le virus de la gastro d'autre part, pourrait déboucher prochainement vers un accord de pet. Selon le ministre de la santé Rouston Popopov, "le seul moyen de désengorger le pays est de s'engager pour une forme de pet durable, favorable aux deux parties". Cela mettrait en effet un terme définitif à ces mois de guerre intestine.